Aujourd’hui, il n’est pas possible de faire tout ce que l’on veut dans les marchés publics. Dès qu’on passe outre, les signaux s’allument. Nous sommes capables de déceler des anomalies, en attendant. J’affirme avec force qu’il n’est plus possible d’enfreindre délibérément en déjouant les dispositions. En revanche, tout n’est pas parfait. Mais, de manière général, les marchés publics sont bien engagés dans ce pays avec de la transparence», a soutenu Saer Niang, Directeur général de l’Armp qui présidait ce samedi la cérémonie de clôture d’un atelier de capacitation du Collectif des journalistes économiques du Sénégal sur les marchés publics (21 et 22 octobre 2016), à Saly.
C’est dans ce cadre que le Dg de l’Armp indique que notre pays jouit d’une très belle image au plan international par rapport à la question des marchés publics. «L’Organisation de coopération et de développement économique (Ocde) a engagé une grande réflexion d’un an et demi pour revoir les principes qui gouvernent les marchés publics, le mode d’adressage des marchés publics, les systèmes d’évaluation des marchés publics. Et donc, le Sénégal n’étant pas membre de l’Ocde a été l’un des deux pays africains reçus à participer à cette réflexion sur la nouvelle perspective des marchés. Mieux, des trois représentants élus au présidium pour piloter les travaux, le Sénégal a été copté pour représenter tous les pays du monde aux côtés du délégué de la Banque mondiale comme représentant des partenaires financiers, techniques et multilatéraux et la France pour le compte des partenaires bilatéraux», révèle M. Niang.
Cependant, ce dernier a déploré le fait que la réforme des marchés publics n’ait pas permis une meilleure intégration économique des pays de l’Uema qui ont un faible volume d’échange. «Le niveau de la relation entre le Sénégal et la France dépasse nettement de loin celui du Sénégal avec son voisin immédiat le Mali, appartenant tous à une même union économique. Cela est inconcevable!». Sur ce, il dit : «il y a nécessité et urgence de faire en sorte que les entreprises sénégalaises gagnent plus de parts de marchés dans les autres pays de l’espace et vice-versa pour mieux dynamiser cet espace communautaire».
Ismaila BA
C’est dans ce cadre que le Dg de l’Armp indique que notre pays jouit d’une très belle image au plan international par rapport à la question des marchés publics. «L’Organisation de coopération et de développement économique (Ocde) a engagé une grande réflexion d’un an et demi pour revoir les principes qui gouvernent les marchés publics, le mode d’adressage des marchés publics, les systèmes d’évaluation des marchés publics. Et donc, le Sénégal n’étant pas membre de l’Ocde a été l’un des deux pays africains reçus à participer à cette réflexion sur la nouvelle perspective des marchés. Mieux, des trois représentants élus au présidium pour piloter les travaux, le Sénégal a été copté pour représenter tous les pays du monde aux côtés du délégué de la Banque mondiale comme représentant des partenaires financiers, techniques et multilatéraux et la France pour le compte des partenaires bilatéraux», révèle M. Niang.
Cependant, ce dernier a déploré le fait que la réforme des marchés publics n’ait pas permis une meilleure intégration économique des pays de l’Uema qui ont un faible volume d’échange. «Le niveau de la relation entre le Sénégal et la France dépasse nettement de loin celui du Sénégal avec son voisin immédiat le Mali, appartenant tous à une même union économique. Cela est inconcevable!». Sur ce, il dit : «il y a nécessité et urgence de faire en sorte que les entreprises sénégalaises gagnent plus de parts de marchés dans les autres pays de l’espace et vice-versa pour mieux dynamiser cet espace communautaire».
Ismaila BA