
« Le Covid-19 pose de gros obstacles à la croissance en Afrique. Les incertitudes entourant le virus et les mesures de lutte contre la pandémie, telles que la distanciation sociale et le confinement, ont entraîné une baisse de la demande de produits africains en raison d’un fort déclin des activités manufacturières mondiales, aggravé par une baisse de l’activité économique sur le continent, la main-d’œuvre restant chez elle pour combattre le virus », note la Cea.
Cela pourrait faire basculer 27 millions de personnes dans l’extrême pauvreté. Selon le document, même si on parvient à stopper sa propagation, le Covid-19 entraînera inévitablement des dommages économiques. «Le prix du pétrole, ressource qui représente 40 % des exportations africaines, a diminué de moitié et d’autres exportations majeures de l’Afrique, comme les textiles et les fleurs, se sont effondrées. Le tourisme - qui représente jusqu’à 38 % du produit intérieur brut (Pib) de certains pays africains – est pratiquement à l’arrêt, tout comme l’industrie aérienne qui y contribue. Les entreprises qui s’effondrent risquent de ne jamais se relever.
Faute d’une réaction rapide, les gouvernements risquent de perdre le contrôle et d’être confrontés à des troubles », explique la Cea. Elle estime que pour préserver ou bâtir notre prospérité commune, nous avons besoin d’au moins 100 milliards de dollars pour financer immédiatement nos interventions sanitaires et nos dispositifs de sécurité sociale. «Il est essentiel de disposer de 100 milliards de dollars supplémentaires pour un programme d’urgence de relance économique, y compris un moratoire sur la dette, le financement d’un mécanisme spécial d’emprunt obligataire et la fourniture de liquidités au secteur privé », soutient la Cea.
Adou FAYE
Cela pourrait faire basculer 27 millions de personnes dans l’extrême pauvreté. Selon le document, même si on parvient à stopper sa propagation, le Covid-19 entraînera inévitablement des dommages économiques. «Le prix du pétrole, ressource qui représente 40 % des exportations africaines, a diminué de moitié et d’autres exportations majeures de l’Afrique, comme les textiles et les fleurs, se sont effondrées. Le tourisme - qui représente jusqu’à 38 % du produit intérieur brut (Pib) de certains pays africains – est pratiquement à l’arrêt, tout comme l’industrie aérienne qui y contribue. Les entreprises qui s’effondrent risquent de ne jamais se relever.
Faute d’une réaction rapide, les gouvernements risquent de perdre le contrôle et d’être confrontés à des troubles », explique la Cea. Elle estime que pour préserver ou bâtir notre prospérité commune, nous avons besoin d’au moins 100 milliards de dollars pour financer immédiatement nos interventions sanitaires et nos dispositifs de sécurité sociale. «Il est essentiel de disposer de 100 milliards de dollars supplémentaires pour un programme d’urgence de relance économique, y compris un moratoire sur la dette, le financement d’un mécanisme spécial d’emprunt obligataire et la fourniture de liquidités au secteur privé », soutient la Cea.
Adou FAYE