
Il reste maintenant à trancher la question du renouveau des chambres consulaires à l’instar de ce qui se fait de mieux en zone UEMOA. Nul doute que le nouveau cadrage macro économique définit par le PSE, dont la mise en œuvre requiert une forte participation du secteur privé notamment dans son financement, ne pourra être effectif qu’avec l’implication réelle du secteur privé.
Il est certain que le retour des grosses pointures du secteur privé, qui avaient déserté la chambre consulaire, sera un atout essentiel dans le dialogue public privé sur les politiques d’investissement et de financement du PSE. Par conséquent, il est à parier qu’on s’orientera vers une version plutôt nationale de la chambre consulaire, mais surtout avec une vocation managériale plus appuyée avec des résultats à la clé, d’où la désignation d’une personne de très haut profil capable de piloter la chambre à partir du référentiel que constitue le PSE. Tout le contraire d’une grosse machine administrative chargée de l’exécution des décisions économiques, ou de la coordination des structures décentralisées des acteurs économiques.
La tendance en effet dans les pays avancés est de faire de la chambre consulaire l’interface public /privé, parceque dotée de ressources humaines de qualité capable d’influer sur les choix économiques mais aussi de moyens conséquents propres ou provenant de la rétrocession d’ouvrages ou d’infrastructures d’utilité publique. N’est –ce pas une raison pour susciter la compétition engagée avant la lettre et qui risque de provoquer une réforme à la « césarienne »
En effet, on ne fera pas aussi l’économie des effets induits par l’acte 3 de la décentralisation dans son volet territorialisation des politiques publiques ; toutes choses qui vont contribuer à une rationalisation du dispositif actuel. Ceci ne fera pas que des heureux notamment au niveau des notabilités locales créées avec les 14 chambres, dont certaines ne répondent qu’ à l’une des trois composantes , à savoir l’agriculture qui déjà prend son autonomie. Ce point n’est pas sans incidence sur l’autre chantier, et non des moindre, celui de l’élection à la tête de la future chambre, que l’actuel président du UNCCIAS convoite non sans difficultés car les critères qui semblent se dessiner le mettent hors de course.
Oumar Nourou
Il est certain que le retour des grosses pointures du secteur privé, qui avaient déserté la chambre consulaire, sera un atout essentiel dans le dialogue public privé sur les politiques d’investissement et de financement du PSE. Par conséquent, il est à parier qu’on s’orientera vers une version plutôt nationale de la chambre consulaire, mais surtout avec une vocation managériale plus appuyée avec des résultats à la clé, d’où la désignation d’une personne de très haut profil capable de piloter la chambre à partir du référentiel que constitue le PSE. Tout le contraire d’une grosse machine administrative chargée de l’exécution des décisions économiques, ou de la coordination des structures décentralisées des acteurs économiques.
La tendance en effet dans les pays avancés est de faire de la chambre consulaire l’interface public /privé, parceque dotée de ressources humaines de qualité capable d’influer sur les choix économiques mais aussi de moyens conséquents propres ou provenant de la rétrocession d’ouvrages ou d’infrastructures d’utilité publique. N’est –ce pas une raison pour susciter la compétition engagée avant la lettre et qui risque de provoquer une réforme à la « césarienne »
En effet, on ne fera pas aussi l’économie des effets induits par l’acte 3 de la décentralisation dans son volet territorialisation des politiques publiques ; toutes choses qui vont contribuer à une rationalisation du dispositif actuel. Ceci ne fera pas que des heureux notamment au niveau des notabilités locales créées avec les 14 chambres, dont certaines ne répondent qu’ à l’une des trois composantes , à savoir l’agriculture qui déjà prend son autonomie. Ce point n’est pas sans incidence sur l’autre chantier, et non des moindre, celui de l’élection à la tête de la future chambre, que l’actuel président du UNCCIAS convoite non sans difficultés car les critères qui semblent se dessiner le mettent hors de course.
Oumar Nourou