
Selon le document, plusieurs pays africains ont réagi rapidement et de façon décisive pour enrayer l’apparition et la propagation du Covid-19, en s’inspirant de l’expérience internationale émergente. Avec l’évolution de la situation, de nouvelles questions se posent quant à la pertinence et l’efficacité probable de certaines de ces politiques, telles que les mesures strictes de confinement. «La taille importante du secteur informel (89 % de l’emploi total), la précarité de la plupart des emplois, la couverture limitée des régimes de pension et d’assurance-chômage, et la prédominance des micro, petites et moyennes entreprises dans les activités d’affaires (90 %) devront toutes être prises en compte, car elles risquent d’affecter l’efficacité des mesures agressives de confinement. Protéger les groupes vulnérables, intensifier les tests et encourager le port de masques pourraient s’avérer être des meilleures options », recommande la Banque mondiale.
Elle ajoute que tout aussi importante est la nécessité de différencier les réponses en matière de politique monétaire étant donné la faiblesse de la transmission monétaire dans des pays dont les marchés financiers sont sous-développés. À cause de l’efficacité réduite des politiques monétaires, le rapport note que la réponse politique sera donc essentiellement budgétaire.
Par ailleurs, la Banque mondiale demande de centrer la stratégie sur le double objectif de sauver des vies et protéger les moyens d’existence. «Ceci implique à court terme une combinaison de mesures palliatives et de mesures de stimulation pour garder l’économie en état de marche. Les mesures devraient viser à renforcer les systèmes de santé, à fournir aux travailleurs (formels et informels) une aide en espèces et en nature, à fournir un soutien de trésorerie aux entreprises viables (formelles ou informelles), et à garantir la prestation des services publics », ajoute l’institution.
Adou FAYE
Elle ajoute que tout aussi importante est la nécessité de différencier les réponses en matière de politique monétaire étant donné la faiblesse de la transmission monétaire dans des pays dont les marchés financiers sont sous-développés. À cause de l’efficacité réduite des politiques monétaires, le rapport note que la réponse politique sera donc essentiellement budgétaire.
Par ailleurs, la Banque mondiale demande de centrer la stratégie sur le double objectif de sauver des vies et protéger les moyens d’existence. «Ceci implique à court terme une combinaison de mesures palliatives et de mesures de stimulation pour garder l’économie en état de marche. Les mesures devraient viser à renforcer les systèmes de santé, à fournir aux travailleurs (formels et informels) une aide en espèces et en nature, à fournir un soutien de trésorerie aux entreprises viables (formelles ou informelles), et à garantir la prestation des services publics », ajoute l’institution.
Adou FAYE