Amadou Ba, ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur a salué ce mardi, le travail abattu de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (Ansd). Il s’exprimait lors de la sortie de la Promotion 2018- 2019 de l’Ecole nationale de la statistique et de l’analyse économique (Ensae) dont il est le parrain.
Selon l’ex ministre de l’Economie et des Finances, grâce à l’abnégation et au professionnalisme de ses agents, l’Ansd est devenue une structure de référence, non seulement en Afrique, mais aussi dans le monde. Elle force le respect par la fréquence et les délais de diffusion rigoureusement observés des statistiques nationales, l’accessibilité des données au public, ainsi que l’intégrité et la qualité desdites données, lorsqu’elles sont diffusées. Adepte de la rupture constructive, l’Ansd s’est à son avis également illustrée récemment dans le développement et la production de statistiques innovantes.
«Ainsi, de 2012 à 2018, la capacité globale statistique du Sénégal, évaluée par la Banque mondiale, est passée d’un niveau de 63,3 (sur une échelle de 0 – 100) à 85,6, soit une progression de 3,7 points en moyenne par an. Cette impressionnante progression a, au demeurant, permis à notre pays d’occuper en 2018 la deuxième place parmi les pays africains, derrière l’Egypte, dans le classement des pays ayant la meilleure capacité globale statistique », a déclaré le chef de la diplomatie sénégalaise.
«Aujourd’hui, en parfaite symbiose avec la grande famille de la statistique, j’éprouve une immense fierté à rappeler ces nombreux chantiers que nous avons engagés ensemble, et qui valent à notre pays de réelles satisfactions, en permettant notamment une meilleure définition des politiques et une amélioration de la performance dans le suivi de la gouvernance économique et sociale », a-t-il dit.
Il cite entre autres, la mise en place de l’indice national des prix à la consommation ; la rénovation des comptes nationaux, notamment le recensement général des entreprises et le changement d’année de base des comptes nationaux ; la substitution de l’enquête annuelle sur l’emploi par une enquête trimestrielle ; la continuité de l’enquête démographique et de santé ; l’adhésion du Sénégal à la norme spéciale de diffusion des données (NSDD) du FMI ; la production de l’indice des coûts de construction ; la tenue régulière des sessions du Conseil national de la Statistique, l’érection du Sénégal en centre de référence, en matière de recensement avec collecte électronique des données.
Selon Amadou Ba, ces acquis importants, signes de l’œuvre inlassable qui a été accomplie, ont valu à notre pays de siéger au Groupe inter-agences et d’experts sur les indicateurs des objectifs du développement durable, créé en juin 2015 par les Nations Unies pour accompagner les dirigeants du monde dans la réalisation du Programme éponyme à l’horizon 2030.
Ibrahima Diop
Selon l’ex ministre de l’Economie et des Finances, grâce à l’abnégation et au professionnalisme de ses agents, l’Ansd est devenue une structure de référence, non seulement en Afrique, mais aussi dans le monde. Elle force le respect par la fréquence et les délais de diffusion rigoureusement observés des statistiques nationales, l’accessibilité des données au public, ainsi que l’intégrité et la qualité desdites données, lorsqu’elles sont diffusées. Adepte de la rupture constructive, l’Ansd s’est à son avis également illustrée récemment dans le développement et la production de statistiques innovantes.
«Ainsi, de 2012 à 2018, la capacité globale statistique du Sénégal, évaluée par la Banque mondiale, est passée d’un niveau de 63,3 (sur une échelle de 0 – 100) à 85,6, soit une progression de 3,7 points en moyenne par an. Cette impressionnante progression a, au demeurant, permis à notre pays d’occuper en 2018 la deuxième place parmi les pays africains, derrière l’Egypte, dans le classement des pays ayant la meilleure capacité globale statistique », a déclaré le chef de la diplomatie sénégalaise.
«Aujourd’hui, en parfaite symbiose avec la grande famille de la statistique, j’éprouve une immense fierté à rappeler ces nombreux chantiers que nous avons engagés ensemble, et qui valent à notre pays de réelles satisfactions, en permettant notamment une meilleure définition des politiques et une amélioration de la performance dans le suivi de la gouvernance économique et sociale », a-t-il dit.
Il cite entre autres, la mise en place de l’indice national des prix à la consommation ; la rénovation des comptes nationaux, notamment le recensement général des entreprises et le changement d’année de base des comptes nationaux ; la substitution de l’enquête annuelle sur l’emploi par une enquête trimestrielle ; la continuité de l’enquête démographique et de santé ; l’adhésion du Sénégal à la norme spéciale de diffusion des données (NSDD) du FMI ; la production de l’indice des coûts de construction ; la tenue régulière des sessions du Conseil national de la Statistique, l’érection du Sénégal en centre de référence, en matière de recensement avec collecte électronique des données.
Selon Amadou Ba, ces acquis importants, signes de l’œuvre inlassable qui a été accomplie, ont valu à notre pays de siéger au Groupe inter-agences et d’experts sur les indicateurs des objectifs du développement durable, créé en juin 2015 par les Nations Unies pour accompagner les dirigeants du monde dans la réalisation du Programme éponyme à l’horizon 2030.
Ibrahima Diop