Selon la Banque mondiale, les données nouvellement collectées sur l’état de la réglementation restrictive laissent penser que des contraintes significatives pourraient limiter la concurrence au Sénégal. «La méthodologie des indicateurs de réglementation du marché des produits (RMP) a été utilisée pour collecter des données et des informations sur les réglementations et politiques susceptibles d’inhiber la concurrence dans les domaines du marché des produits où la concurrence est viable », explique l’institution dans le rapport consulté par le Journal de l’économie sénégalaise (Lejecos).
Elle souligne que la méthodologie RMP examine ces politiques en relation avec le contrôle de l’État, les barrières à l’entrée et la rivalité, et les obstacles au commerce et à l’investissement. «Sur l’indicateur RMP global, le Sénégal obtient une note de 2,56 ; ce qui le place au 18e rang sur 23 pays non membres de l’OCDE et certains pays comparables. Le contrôle de l’État et les obstacles au commerce et à l’investissement constituent les déterminants les plus importants du classement du Sénégal », détaille la même source.
Elle souligne que la présence des entreprises publiques (EP) sur des marchés par ailleurs contestables (par exemple la production d’engrais, la transformation de l’arachide) et dans les secteurs des réseaux, associée à une réglementation de l’État restrictive, semble entraver l’entrée du secteur privé sur les marchés. Selon la méthodologie RMP, au moins une EP est présente dans 13 secteurs.
«Même si cela correspond à la moyenne de l’Ocde, il peut s’avérer utile de reconsidérer l’implication directe de l’État à travers les sociétés nationales sur plusieurs marchés sénégalais. La transformation de l’arachide ou la production d’engrais, par exemple, font intervenir des acteurs du secteur privé et sont traditionnellement des activités économiques qui peuvent être mieux conduites par le secteur privé que par les sociétés nationales », renseigne le rapport. Selon la Banque mondiale, la neutralité concurrentielle sur ces marchés est donc cruciale pour ces chaînes de valeur.
Adou FAYE
Elle souligne que la méthodologie RMP examine ces politiques en relation avec le contrôle de l’État, les barrières à l’entrée et la rivalité, et les obstacles au commerce et à l’investissement. «Sur l’indicateur RMP global, le Sénégal obtient une note de 2,56 ; ce qui le place au 18e rang sur 23 pays non membres de l’OCDE et certains pays comparables. Le contrôle de l’État et les obstacles au commerce et à l’investissement constituent les déterminants les plus importants du classement du Sénégal », détaille la même source.
Elle souligne que la présence des entreprises publiques (EP) sur des marchés par ailleurs contestables (par exemple la production d’engrais, la transformation de l’arachide) et dans les secteurs des réseaux, associée à une réglementation de l’État restrictive, semble entraver l’entrée du secteur privé sur les marchés. Selon la méthodologie RMP, au moins une EP est présente dans 13 secteurs.
«Même si cela correspond à la moyenne de l’Ocde, il peut s’avérer utile de reconsidérer l’implication directe de l’État à travers les sociétés nationales sur plusieurs marchés sénégalais. La transformation de l’arachide ou la production d’engrais, par exemple, font intervenir des acteurs du secteur privé et sont traditionnellement des activités économiques qui peuvent être mieux conduites par le secteur privé que par les sociétés nationales », renseigne le rapport. Selon la Banque mondiale, la neutralité concurrentielle sur ces marchés est donc cruciale pour ces chaînes de valeur.
Adou FAYE