Planification familiale : Sept structures de santé sur dix offrent des services

Mercredi 18 Novembre 2020

L’Agence nationale sur la statistique et la démographie (Ansd) a publié l’Enquête continue sur la prestation des services de soins de santé (Ecpss) 2019 Ce rapport présente les résultats clé de la septième année de l’Ecpss réalisée en 2019 par l’Ansd et le ministère de la Santé et de l’Action Sociale. Dans ce document, l’Ansd s’est penchée sur l’offre de service de planification familiale.


Sur cette question, l’Ansd présente les pourcentages de structures de santé qui offrent des services de planification familiale, qu’il s’agisse de méthodes modernes réversibles ou permanentes comme la stérilisation féminine ou masculine et de méthode comme l’abstinence périodique. «Environ sept structures de santé sur dix offrent des services de PF au Sénégal (69%). Les méthodes réversibles sont offertes dans 69% des structures de santé et les méthodes permanentes (la stérilisation masculine ou féminine) dans 23%. Un peu plus des
deux tiers des structures de santé offrent une méthode moderne de PF (69%) et, dans 57% des cas, les structures offrent une méthode traditionnelle », renseigne l’Ansd. Dans tous les cas, souligne l’Ansd, toutes les méthodes sont plus fréquemment offertes dans les centres de santé. La quasi-totalité des structures de santé du secteur public offre au moins un service de PF (99% contre 20% dans le privé).

Globalement, ajoute l’Ansd, on note que les pourcentages de structures qui fournissent une méthode moderne quelconque de PF (stockent et rendent la méthode disponible aux clients dans la structure) sont élevés. En effet, plus de huit structures sur dix (86%) offrant des services de PF stockent au moins 4 méthodes modernes réversibles. Les dispositifs intra-utérins (DIU), les condoms féminins et les colliers du cycle sont les méthodes modernes les moins stockées car moins 80 % des structures ont déclaré les stocker. Les hôpitaux stockent moins les méthodes modernes réversibles que les autres types de structures. La ligature des trompes n’est pratiquée que dans 2 % des structures et cela surtout dans les hôpitaux.
Adou FAYE
Santé

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