
L’information est donnée par la Banque africaine de développement (Bad) dans son rapport « Perspectives économiques en Afrique 2020».
Selon le document, en 2019, pour la première fois depuis une décennie, les dépenses d’investissement représentent une part plus importante (plus de la moitié) de la dynamique de croissance du PIB que celles de consommation.
Les exportations nettes ont également joué un rôle important, en particulier parmi les exportateurs de produits de base, avec la reprise des prix du pétrole. Depuis 2011, et en particulier après la fin du super cycle des prix des produits de base en 2014, l’écart entre l’épargne brute et le total des investissements s’est creusé pour l’Afrique. Les pays à faible dépendance des ressources naturelles sont à l’origine de l’écart grandissant au niveau du continent et donc des déficits croissants des comptes courants.
Selon la Bad, la croissance de l’Afrique s’est matérialisée en dépit d’un environnement extérieur difficile. « Le volume du commerce mondial a ralenti passant d’une croissance annuelle de 5,7 % en 2017 à 1,1 % en 2019, le ralentissement étant particulièrement marqué pour les métaux et les denrées alimentaires, deux des principaux produits d’exportation de l’Afrique. Les phénomènes météorologiques extrêmes en particulier le type de tempêtes et d’inondations dévastatrices qui ont touché l’Afrique australe au cours du premier semestre de 2019 et le retour attendu du phénomène El Niño en Afrique de l’Est - pourraient entraîner de graves sécheresses et freiner la production et la croissance agricoles », renseigne l’institution.
Dans les pays qui organiseront des élections au cours des deux prochaines années, il pourrait y avoir des pressions sociopolitiques en faveur d’une augmentation des dépenses publiques, ce qui pourrait compromettre les plans de consolidation fiscale. De plus, les risques associés au terrorisme, aux conflits, aux insurrections et aux troubles sociaux peuvent également peser sur l’activité économique dans certains pays.
Adou FAYE
Selon le document, en 2019, pour la première fois depuis une décennie, les dépenses d’investissement représentent une part plus importante (plus de la moitié) de la dynamique de croissance du PIB que celles de consommation.
Les exportations nettes ont également joué un rôle important, en particulier parmi les exportateurs de produits de base, avec la reprise des prix du pétrole. Depuis 2011, et en particulier après la fin du super cycle des prix des produits de base en 2014, l’écart entre l’épargne brute et le total des investissements s’est creusé pour l’Afrique. Les pays à faible dépendance des ressources naturelles sont à l’origine de l’écart grandissant au niveau du continent et donc des déficits croissants des comptes courants.
Selon la Bad, la croissance de l’Afrique s’est matérialisée en dépit d’un environnement extérieur difficile. « Le volume du commerce mondial a ralenti passant d’une croissance annuelle de 5,7 % en 2017 à 1,1 % en 2019, le ralentissement étant particulièrement marqué pour les métaux et les denrées alimentaires, deux des principaux produits d’exportation de l’Afrique. Les phénomènes météorologiques extrêmes en particulier le type de tempêtes et d’inondations dévastatrices qui ont touché l’Afrique australe au cours du premier semestre de 2019 et le retour attendu du phénomène El Niño en Afrique de l’Est - pourraient entraîner de graves sécheresses et freiner la production et la croissance agricoles », renseigne l’institution.
Dans les pays qui organiseront des élections au cours des deux prochaines années, il pourrait y avoir des pressions sociopolitiques en faveur d’une augmentation des dépenses publiques, ce qui pourrait compromettre les plans de consolidation fiscale. De plus, les risques associés au terrorisme, aux conflits, aux insurrections et aux troubles sociaux peuvent également peser sur l’activité économique dans certains pays.
Adou FAYE