
« En dépit de de la convention de l’Organisation internationale du travail (OIT), force est de constater l’extrême précarité et la vulnérabilité du travail des gens de mer », a laissé entendre M. Baytir Ndoye représentant des gens de mer lors de la cérémonie officielle. Devant le directeur de cabinet du ministre de la pêche et des affaires maritimes, M. Ndoye a déploré les conditions de rémunérations d’inhumaines des marins sénégalais. « A cela s’ajoute l’absence de soins de santé et celle du bénéfice de l’IPRES », fustige-t-il encore, fortement applaudi par les marins. De l’avis toujours de M. Ndoye, les marins sont relégués au bas de l’échelle de l’entreprise alors qu’ils sont un maillon essentiel de la rentabilité de l’armateur. Il a soulevé d’autres problèmes comme la difficulté de se constituer en syndicat. Sur ce point, M. Ndoye avance que les initiateurs sont purement licenciés par les armateurs. L’absence de comité du bien être des gens de mer, le coût élever des attestations de travail (15.000 FCFA) et l’exclusion des marins des discussions sur les accords de pêche entre l’Union européenne (UE) et le gouvernement du Sénégal figurent également dans les problèles soulevés par Baytir Ndoye. Sur les accords de pêche, il estime le point sur l’embarquement des marins est à revoir car étant « catastrophique ». La raison avancée est que les marins sénégalais peuvent être laissés en rade par les navires de l’UE au profit des ressortissants des autres pays ACP (Afrique Caraîbes Pacifique).
El Hadj Diakhaté
El Hadj Diakhaté