‘’La valorisation de la production halieutique et aquacole nécessite la restructuration de l’industrie des pêches et le développement de filières compétitives, à haute valeur ajoutée. C’est dans cette optique que j’ai prévu, parmi les 27 projets du PSE, l’implantation de trois pôles industriels intégrés dans ces zones-là’’, a-t-il expliqué lors de la pose de la première pierre d’une aire de transformation moderne de produits halieutiques à Joal-Fadiouth, dont le Conseil sénégalais des chargeurs (COSEC) est le maitre d’ouvrage de cette nouvelle infrastructure dont les travaux vont durer huit mois.
‘’Je voudrais rendre un vibrant hommage aux vaillantes femmes évoluant dans le secteur de la pêche et de l’aquaculture pour le dynamisme enregistré. Vous êtes présentes dans tous les maillons de la chaine de valeur, notamment en aval de la production, dans la transformation artisanale, le mareyage, l’exploitation et la commercialisation’’, a relevé le ministre de la Pêche et de l’Economie maritime. Soulignant l’importance de la satisfaction de la demande nationale en produits halieutiques et l’approvisionnement des unités de transformation industrielle et artisanale, M.Gueye a rappelé l’existence du programme de modernisation du parc des camions frigorifiques et des infrastructures de pêche, le développement d’activités aquacoles compétitives et durables, capables de produire 10% et de générer 20 O0O emplois à l’horizon 2023.
‘’Le dynamisme de mise en œuvre des réalisations va se poursuivre pour permettre à la pêche de mieux contribuer au renforcement de la sécurité alimentaire et nutritionnelle, ainsi qu’à la croissance bleue’’, a déclaré Oumar Guèye qui indique que la nouvelle aire de transformation moderne de Tann, vient matérialiser la mise en œuvre effective d’un des projets phares du Plan d’actions prioritaires (PAP) 2016-2018 et satisfaire ainsi une vieille doléance des populations et des acteurs de Joal-Fadiouth.
D’un coût global de 555 millions de francs CFA, cette nouvelle infrastructure, dont la réalisation va contribuer ‘’considérablement’’ à la valorisation des ressources halieutiques, traduit la volonté politique du président Macky Sall d’améliorer les conditions de travail des acteurs de la pêche, notamment les femmes transformatrices dont le rôle ‘’éminemment social et économique est indéniable’’.
‘’Le secteur de la pêche constitue un des moteurs de croissance sectorielle devant favoriser la transformation structurelle de l’économie telle que définie dans le Plan Sénégal émergent (PSE), référence unique des politiques de développement économique et social du Sénégal’’, a fait noter Oumar Guèye.
Rappelant que la pêche joue ‘’un rôle central’’ de renforcement de la sécurité alimentaire ainsi que la création de richesses et d’emplois, M. Guèye a signalé que ce secteur contribue à hauteur de 3,2% au Produit intérieur brut (PIB) et constitue le premier poste d’exportation du pays avec 244 milliards de francs CFA de recettes en 2017.
‘’Le maintien de cette noble fonction de ce secteur a été réaffirmé à plusieurs occasions par le Chef de l’Etat, le président Macky Sall, à travers les orientations illustrant son ambition à le redynamiser et le moderniser sur toute la chaine de valeur, pour booster l’émergence’’, a-t-il fait valoir.
Considérant l’importance des produits transformés ici à Tann, un peu plus de 10 000 tonnes en 2017, ainsi que les 8 500 hommes et femmes qui s’activent dans la transformation au niveau de ce site, le ministère de la Pêche et de l’Economie maritime s’est engagé à sa modernisation, en vue de l’amélioration de la qualité hygiénique et sanitaire des produits transformés artisanalement.
Pour le ministre, l’aménagement de ce site, le plus grand de la région de Thiès, regroupant toutes les nationalités de la sous-région ouest-africaine, contribuera à assurer et à faciliter l’intégration économique, la transformation et la distribution des produits alimentaires dans la région mais également des pays limitrophes.
En termes de débarquements en 2017, la commune de Joal-Fadiouth arrive en tête au Sénégal, avec environ plus de 144 000 tonnes de poissons, soit 37% des débarquements nationaux qui sont estimés à 393 000 tonnes. Pour ce qui est de la transformation, en 2017, quelques 19 000 tonnes de produits halieutiques ont été transformés au niveau de cette commune du département de Mbour contre 41 000 tonnes au niveau national, soit un taux de 46%.
Pour le secrétaire général du site de transformation de Tann, Amadou Ndiaye, il a salué l’harmonie et l’entente qu’il y a entre sénégalais, malien, ivoiriens, guinéens, burkinabé et autres ressortissants de la sous-région ouest-africaine, rendues possibles grâce à l’encadrement des services déconcentrés du ministère de la Pêche et de l’Economie maritime mais aussi l’aide et le soutien ‘’indéfectibles’’ du Conseil municipal de Joal-Fadiouth, des responsables du quai de pêche et du Conseil local de pêche artisanale (CLPA).
‘’Aujourd’hui, notre joie est grande car l’aménagement de ce site va permettre aux acteurs que nous sommes de travailler dans des conditions plus décentes, avec des produits de meilleure qualité. Ce qui pourrait impulser l’emploi des jeunes et la lutte contre la pauvreté’’, espère-t-il.
Ses collègues et lui ont demandé à leur ministre de tutelle d’intercéder au niveau de la Délégation à l’entreprenariat rapide (DER), parce que, à l’en croire, beaucoup de projets ont été déposés pour aider les jeunes, hommes et femmes, à trouver un emploi durable et freiner voire enrayer ‘’définitivement’’ l’exode des jeunes.
Serigne Makhtar Fall
‘’Je voudrais rendre un vibrant hommage aux vaillantes femmes évoluant dans le secteur de la pêche et de l’aquaculture pour le dynamisme enregistré. Vous êtes présentes dans tous les maillons de la chaine de valeur, notamment en aval de la production, dans la transformation artisanale, le mareyage, l’exploitation et la commercialisation’’, a relevé le ministre de la Pêche et de l’Economie maritime. Soulignant l’importance de la satisfaction de la demande nationale en produits halieutiques et l’approvisionnement des unités de transformation industrielle et artisanale, M.Gueye a rappelé l’existence du programme de modernisation du parc des camions frigorifiques et des infrastructures de pêche, le développement d’activités aquacoles compétitives et durables, capables de produire 10% et de générer 20 O0O emplois à l’horizon 2023.
‘’Le dynamisme de mise en œuvre des réalisations va se poursuivre pour permettre à la pêche de mieux contribuer au renforcement de la sécurité alimentaire et nutritionnelle, ainsi qu’à la croissance bleue’’, a déclaré Oumar Guèye qui indique que la nouvelle aire de transformation moderne de Tann, vient matérialiser la mise en œuvre effective d’un des projets phares du Plan d’actions prioritaires (PAP) 2016-2018 et satisfaire ainsi une vieille doléance des populations et des acteurs de Joal-Fadiouth.
D’un coût global de 555 millions de francs CFA, cette nouvelle infrastructure, dont la réalisation va contribuer ‘’considérablement’’ à la valorisation des ressources halieutiques, traduit la volonté politique du président Macky Sall d’améliorer les conditions de travail des acteurs de la pêche, notamment les femmes transformatrices dont le rôle ‘’éminemment social et économique est indéniable’’.
‘’Le secteur de la pêche constitue un des moteurs de croissance sectorielle devant favoriser la transformation structurelle de l’économie telle que définie dans le Plan Sénégal émergent (PSE), référence unique des politiques de développement économique et social du Sénégal’’, a fait noter Oumar Guèye.
Rappelant que la pêche joue ‘’un rôle central’’ de renforcement de la sécurité alimentaire ainsi que la création de richesses et d’emplois, M. Guèye a signalé que ce secteur contribue à hauteur de 3,2% au Produit intérieur brut (PIB) et constitue le premier poste d’exportation du pays avec 244 milliards de francs CFA de recettes en 2017.
‘’Le maintien de cette noble fonction de ce secteur a été réaffirmé à plusieurs occasions par le Chef de l’Etat, le président Macky Sall, à travers les orientations illustrant son ambition à le redynamiser et le moderniser sur toute la chaine de valeur, pour booster l’émergence’’, a-t-il fait valoir.
Considérant l’importance des produits transformés ici à Tann, un peu plus de 10 000 tonnes en 2017, ainsi que les 8 500 hommes et femmes qui s’activent dans la transformation au niveau de ce site, le ministère de la Pêche et de l’Economie maritime s’est engagé à sa modernisation, en vue de l’amélioration de la qualité hygiénique et sanitaire des produits transformés artisanalement.
Pour le ministre, l’aménagement de ce site, le plus grand de la région de Thiès, regroupant toutes les nationalités de la sous-région ouest-africaine, contribuera à assurer et à faciliter l’intégration économique, la transformation et la distribution des produits alimentaires dans la région mais également des pays limitrophes.
En termes de débarquements en 2017, la commune de Joal-Fadiouth arrive en tête au Sénégal, avec environ plus de 144 000 tonnes de poissons, soit 37% des débarquements nationaux qui sont estimés à 393 000 tonnes. Pour ce qui est de la transformation, en 2017, quelques 19 000 tonnes de produits halieutiques ont été transformés au niveau de cette commune du département de Mbour contre 41 000 tonnes au niveau national, soit un taux de 46%.
Pour le secrétaire général du site de transformation de Tann, Amadou Ndiaye, il a salué l’harmonie et l’entente qu’il y a entre sénégalais, malien, ivoiriens, guinéens, burkinabé et autres ressortissants de la sous-région ouest-africaine, rendues possibles grâce à l’encadrement des services déconcentrés du ministère de la Pêche et de l’Economie maritime mais aussi l’aide et le soutien ‘’indéfectibles’’ du Conseil municipal de Joal-Fadiouth, des responsables du quai de pêche et du Conseil local de pêche artisanale (CLPA).
‘’Aujourd’hui, notre joie est grande car l’aménagement de ce site va permettre aux acteurs que nous sommes de travailler dans des conditions plus décentes, avec des produits de meilleure qualité. Ce qui pourrait impulser l’emploi des jeunes et la lutte contre la pauvreté’’, espère-t-il.
Ses collègues et lui ont demandé à leur ministre de tutelle d’intercéder au niveau de la Délégation à l’entreprenariat rapide (DER), parce que, à l’en croire, beaucoup de projets ont été déposés pour aider les jeunes, hommes et femmes, à trouver un emploi durable et freiner voire enrayer ‘’définitivement’’ l’exode des jeunes.
Serigne Makhtar Fall