Selon la même source, ces notes reflètent une activité générant une forte rentabilité (ce qui permet à Onatel de dégager une capacité d’autofinancement confortable pour financer une partie de ses investissements, comprimer son endettement et distribuer des dividendes), le soutien opérationnel au quotidien de Maroc Télécom qui apporte à Onatel une vision claire sur le renforcement de sa compétitivité et sur les chantiers à mettre en place pour atteindre ses objectifs et également une expertise avérée sur le marché des services de télécommunication, issue de son statut d’opérateur historique. « La société est propriétaire des lignes fixes du pays et ses infrastructures procurent la meilleure couverture réseau du territoire burkinabé ».
En revanche, wara souligne que la notation est contrainte par le fait que Onatel est un opérateur domestique, dont l’activité est naturellement concentrée, ce qui la place en situation de vulnérabilité vis-à-vis des enjeux macroéconomiques du Burkina Faso, notamment eu égard au risque social qui a déjà par le passé fragilisé son activité et l’arrivée d’un nouveau groupe d’envergure mondiale en 2017, ce qui a eu pour conséquence une intensification de la concurrence qui s’est traduite par une guerre des prix et la perte de la place de leader en 2018 par Onatel. L’arrivée du nouveau concurrent, selon l’agence, a débouché sur une multiplication des offres promotionnelles impactant négativement l’Arpu (Average revenue per user).
A l’en croire, une amélioration de la notation d’Onatel dépendrait entre autres d’une amélioration de la notation du Burkina Faso, ce qui paraît peu probable à court terme, du gain significatif et durable de parts de marché dans la téléphonie mobile pour creuser l’écart avec la concurrence et de la modernisation des infrastructures pour améliorer sensiblement la qualité du réseau. Elle note dans la foulée que une détérioration de la notation d’Onatel serait la conséquence d’une détérioration significative et durable de ses résultats par une baisse de sa part de marché et de son chiffre d’affaires, de la matérialisation du risque social ou politique au Burkina Faso, ce qui pourrait durablement fragiliser l’économie nationale et l’activité d’Onatel.
A titre de référence, Wara estime que la probabilité d’occurrence des scénarios favorables est équivalente à celle des scénarios défavorables à moyen terme, ce qui signifie en d’autres termes que la notation actuelle d’Onatel contient autant de possibilités de rehaussement que de risques d’abaissement. Enfin, l’agence précise que la notation d’Onatel est sollicitée et participative, c’est-à-dire qu’elle fait suite à une requête en notation de la part d’Oneatel, et que l’équipe dirigeante de la société a pris part active aux échanges avec les équipes analytiques de Wara.
Bassirou MBAYE
En revanche, wara souligne que la notation est contrainte par le fait que Onatel est un opérateur domestique, dont l’activité est naturellement concentrée, ce qui la place en situation de vulnérabilité vis-à-vis des enjeux macroéconomiques du Burkina Faso, notamment eu égard au risque social qui a déjà par le passé fragilisé son activité et l’arrivée d’un nouveau groupe d’envergure mondiale en 2017, ce qui a eu pour conséquence une intensification de la concurrence qui s’est traduite par une guerre des prix et la perte de la place de leader en 2018 par Onatel. L’arrivée du nouveau concurrent, selon l’agence, a débouché sur une multiplication des offres promotionnelles impactant négativement l’Arpu (Average revenue per user).
A l’en croire, une amélioration de la notation d’Onatel dépendrait entre autres d’une amélioration de la notation du Burkina Faso, ce qui paraît peu probable à court terme, du gain significatif et durable de parts de marché dans la téléphonie mobile pour creuser l’écart avec la concurrence et de la modernisation des infrastructures pour améliorer sensiblement la qualité du réseau. Elle note dans la foulée que une détérioration de la notation d’Onatel serait la conséquence d’une détérioration significative et durable de ses résultats par une baisse de sa part de marché et de son chiffre d’affaires, de la matérialisation du risque social ou politique au Burkina Faso, ce qui pourrait durablement fragiliser l’économie nationale et l’activité d’Onatel.
A titre de référence, Wara estime que la probabilité d’occurrence des scénarios favorables est équivalente à celle des scénarios défavorables à moyen terme, ce qui signifie en d’autres termes que la notation actuelle d’Onatel contient autant de possibilités de rehaussement que de risques d’abaissement. Enfin, l’agence précise que la notation d’Onatel est sollicitée et participative, c’est-à-dire qu’elle fait suite à une requête en notation de la part d’Oneatel, et que l’équipe dirigeante de la société a pris part active aux échanges avec les équipes analytiques de Wara.
Bassirou MBAYE