La Fondation Clinton entend apporter sa contribution pour une meilleure adéquation entre les cursus des jeunes et l’emploi. Les intervenants à la Global Clinton Initiative (GCI), organisée pour la première fois en Afrique, qu’elle parraine, ont particulièrement insisté sur la crise de l’éducation que connaissent l’Afrique et le Moyen-Orient, soulignant que la formation obtenue par les jeunes de ces parties du monde ne correspond pas aux réalités du marché du travail, raison pour laquelle le taux de chômage ne cesse de croître. En combinant l’Afrique et le Moyen-Orient, ce taux atteint 20 % auprès des jeunes de 15 à 25 ans. L’essor économique qui y est pourtant constaté ne semble pas engendrer de répercussion positive sur le marché de l’emploi, ont rapporté les spécialistes. À ce sujet, Layla Madihi, membre du réseau Education for Employment, a mentionné qu’ « au Maroc, il y a un fossé entre la réalité et ce qu’apprennent les étudiants. C’est donc une bataille pour trouver un emploi ».
Selon Bill Clinton, ancien président américain, les défis majeurs de ces régions sont la santé et l’emploi. « Leur taux de chômage est le plus haut du monde et les systèmes éducatifs ne délivrent pas les compétences nécessaires », a affirmé celui qui envisage « un système de santé où il n’y aura plus d’épidémie Ebola ». Le 42e président des États-Unis s’est également exprimé à propos de la violence des conflits qui rongent le Moyen-Orient, considérant que « la seule manière de faire face à cette violence est d’améliorer l’action de la société civile et de tirer parti des opportunités offertes par la région », ajoutant qu’ « il y a des problèmes, mais aussi de la richesse en Afrique et au Moyen-Orient ».
Une fondation efficace, mais controversée
La Fondation Clinton a épaulé 3 200 projets depuis sa création en 2005, dont 580 en Afrique et au Moyen-Orient. Ces projets, réalisés dans les secteurs de l’éducation, de la santé, de l’emploi, des ressources énergétiques et des nouvelles technologies, ont bénéficié à 430 millions de personnes à travers le monde, d’après un bilan de l’ONG américaine. K’naan Warsame, chanteur de hip-hop canado-somalien, invité à prendre part à la conférence, a néanmoins indiqué que les projets, que soutient la Fondation, « n’auront d’effet durable que si les Africains et le reste du monde regardent l’Afrique d’un nouvel œil ». L’organisation a ainsi rappelé qu’elle vise à encourager l’implication de la jeunesse africaine dans la transformation de leurs pays.
Aux États-Unis, le financement de la Fondation Clinton fait l’objet d’une controverse provoquée par un livre intitulé Clinton Cash, publié la veille du forum, dont quelques pages avaient auparavant paru dans The New York Times du 19 avril. Pendant la conférence, le fondateur a su contourner cette polémique au cœur de laquelle est impliquée Hillary Clinton, son épouse et candidate à la présidence des États-Unis, en ne s’attardant pas sur le sujet. Lorsque l’auditoire, composé d’opérateurs économiques et de responsables de diverses ONG africaines, l’a évoquée, Bill Clinton s’est contenté de répondre que : « cet ouvrage n’aura aucun succès ».
Rappelons que cet évènement fut le point final d’une tournée africaine d’une dizaine de jours, qui a conduit tour à tour l’homme d’État américain et sa fille Chelsea, vice-présidente de la Fondation Clinton, en Tanzanie, au Kenya et au Liberia. Pendant, ce périple ils ont rencontré des porteurs de projets de développement sur le continent. Qui plus est, la jeune femme de 35 ans a profité de l’occasion pour annoncer qu’elle allait probablement prendre une part active dans la campagne présidentielle de sa mère, si elle obtient l’investiture.
Lesafriques
Selon Bill Clinton, ancien président américain, les défis majeurs de ces régions sont la santé et l’emploi. « Leur taux de chômage est le plus haut du monde et les systèmes éducatifs ne délivrent pas les compétences nécessaires », a affirmé celui qui envisage « un système de santé où il n’y aura plus d’épidémie Ebola ». Le 42e président des États-Unis s’est également exprimé à propos de la violence des conflits qui rongent le Moyen-Orient, considérant que « la seule manière de faire face à cette violence est d’améliorer l’action de la société civile et de tirer parti des opportunités offertes par la région », ajoutant qu’ « il y a des problèmes, mais aussi de la richesse en Afrique et au Moyen-Orient ».
Une fondation efficace, mais controversée
La Fondation Clinton a épaulé 3 200 projets depuis sa création en 2005, dont 580 en Afrique et au Moyen-Orient. Ces projets, réalisés dans les secteurs de l’éducation, de la santé, de l’emploi, des ressources énergétiques et des nouvelles technologies, ont bénéficié à 430 millions de personnes à travers le monde, d’après un bilan de l’ONG américaine. K’naan Warsame, chanteur de hip-hop canado-somalien, invité à prendre part à la conférence, a néanmoins indiqué que les projets, que soutient la Fondation, « n’auront d’effet durable que si les Africains et le reste du monde regardent l’Afrique d’un nouvel œil ». L’organisation a ainsi rappelé qu’elle vise à encourager l’implication de la jeunesse africaine dans la transformation de leurs pays.
Aux États-Unis, le financement de la Fondation Clinton fait l’objet d’une controverse provoquée par un livre intitulé Clinton Cash, publié la veille du forum, dont quelques pages avaient auparavant paru dans The New York Times du 19 avril. Pendant la conférence, le fondateur a su contourner cette polémique au cœur de laquelle est impliquée Hillary Clinton, son épouse et candidate à la présidence des États-Unis, en ne s’attardant pas sur le sujet. Lorsque l’auditoire, composé d’opérateurs économiques et de responsables de diverses ONG africaines, l’a évoquée, Bill Clinton s’est contenté de répondre que : « cet ouvrage n’aura aucun succès ».
Rappelons que cet évènement fut le point final d’une tournée africaine d’une dizaine de jours, qui a conduit tour à tour l’homme d’État américain et sa fille Chelsea, vice-présidente de la Fondation Clinton, en Tanzanie, au Kenya et au Liberia. Pendant, ce périple ils ont rencontré des porteurs de projets de développement sur le continent. Qui plus est, la jeune femme de 35 ans a profité de l’occasion pour annoncer qu’elle allait probablement prendre une part active dans la campagne présidentielle de sa mère, si elle obtient l’investiture.
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