Selon lui, le faible nombre d’entreprises cotées à la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières et les montants modestes d’obligations émises par les entreprises de la zone, en atteste chaque jour. Pourtant les opportunités sont bien-là, et elles ne feront que croître dans les années qui viennent.
D'après toujours Paolo Zacchia, les attentes sont de trois ordres.Tout d’abord, "je vois dans la concrétisation de cette assistance technique conjointe l’affirmation que la zone de l’UEMOA continue de poursuivre des initiatives d’envergure régionale, ce dont nous nous réjouissons pleinement. S’agissant d’un marché de plus de 100 million d’habitants, nous sommes en effet convaincus que de nombreuses synergies restent encore à exploiter au sein de l’Union et que le fait d’avoir un marché régional des capitaux plus dynamique participera, à l’évidence, à cette logique d’intégration économique régionale".
Ensuite, la seconde série d’attente est plus micro-économique. Les entreprises en forte croissance n’ont pour l’heure pas véritablement d’autres choix que celui de faire appel aux banques pour accompagner cette croissance, ce qui comporte un certain nombre de limitation, dont la maturité des crédits ou encore les prises excessives de garantie.
Un marché des capitaux plus dynamique et offrant des classes d’actifs plus variées devraient leur permettre de trouver des sources de financement plus adaptés et à des prix plus compétitifs. Aussi, pour que l’engouement soit encore plus fort, la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières devra être en mesure d’attirer de plus en plus d’investisseurs institutionnels comme les compagnies d’assurance ou les fonds de pension.
"Tous ces aspects, et d’autres que ne citerai pas puisqu’ils ont déjà été évoqués, sont pris en compte dans le programme d’assistance technique du groupe de la Banque mondiale", souligne-t-il.
Enfin, la troisième forme d’attente est d'ordre institutionnel. En effet, il est toujours plus difficile de faire avancer les réformes lorsque ces dernières nécessitent l’étroite collaboration de plusieurs institutions. Or, dans le cadre du programme d’assistance technique qui nous réunit aujourd’hui, cette collaboration sera un challenge de tous les jours car les équipes du groupe de la Banque mondiale devront se coordonner avec pas moins de 13 acteurs majeurs que sont : le CREPMF, les Directions du Trésor des 8 pays de la zone, la BCEAO, l’Agence UEMOA Titres, la CIMA et la CIPRES qui sont respectivement les Autorités Régionales pour le marché des assurances et des fonds de pension. Mais qu’on ne s’y trompe pas, si seul on peut aller vite, comme cela a pu être le cas pour le Maroc ou l’Afrique du Sud par exemple, nous devons rester convaincus qu’ensemble on pourra aller plus loin.
"Aussi, et pour clore mon intervention sur cette ambition d’aller ensemble plus loin et de faire du marché des capitaux de l’UEMOA un hub financier qui compte au sein de l’Afrique, j’appelle de mes vœux à une collaboration forte, efficace et rapprochée entre toutes les parties prenantes et je souhaite plein succès au CREPMF et à l’équipe du groupe de la Banque mondiale dans la réalisation des ambitieux objectifs de cette assistance technique", conclut-il.
Pathe TOURE
D'après toujours Paolo Zacchia, les attentes sont de trois ordres.Tout d’abord, "je vois dans la concrétisation de cette assistance technique conjointe l’affirmation que la zone de l’UEMOA continue de poursuivre des initiatives d’envergure régionale, ce dont nous nous réjouissons pleinement. S’agissant d’un marché de plus de 100 million d’habitants, nous sommes en effet convaincus que de nombreuses synergies restent encore à exploiter au sein de l’Union et que le fait d’avoir un marché régional des capitaux plus dynamique participera, à l’évidence, à cette logique d’intégration économique régionale".
Ensuite, la seconde série d’attente est plus micro-économique. Les entreprises en forte croissance n’ont pour l’heure pas véritablement d’autres choix que celui de faire appel aux banques pour accompagner cette croissance, ce qui comporte un certain nombre de limitation, dont la maturité des crédits ou encore les prises excessives de garantie.
Un marché des capitaux plus dynamique et offrant des classes d’actifs plus variées devraient leur permettre de trouver des sources de financement plus adaptés et à des prix plus compétitifs. Aussi, pour que l’engouement soit encore plus fort, la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières devra être en mesure d’attirer de plus en plus d’investisseurs institutionnels comme les compagnies d’assurance ou les fonds de pension.
"Tous ces aspects, et d’autres que ne citerai pas puisqu’ils ont déjà été évoqués, sont pris en compte dans le programme d’assistance technique du groupe de la Banque mondiale", souligne-t-il.
Enfin, la troisième forme d’attente est d'ordre institutionnel. En effet, il est toujours plus difficile de faire avancer les réformes lorsque ces dernières nécessitent l’étroite collaboration de plusieurs institutions. Or, dans le cadre du programme d’assistance technique qui nous réunit aujourd’hui, cette collaboration sera un challenge de tous les jours car les équipes du groupe de la Banque mondiale devront se coordonner avec pas moins de 13 acteurs majeurs que sont : le CREPMF, les Directions du Trésor des 8 pays de la zone, la BCEAO, l’Agence UEMOA Titres, la CIMA et la CIPRES qui sont respectivement les Autorités Régionales pour le marché des assurances et des fonds de pension. Mais qu’on ne s’y trompe pas, si seul on peut aller vite, comme cela a pu être le cas pour le Maroc ou l’Afrique du Sud par exemple, nous devons rester convaincus qu’ensemble on pourra aller plus loin.
"Aussi, et pour clore mon intervention sur cette ambition d’aller ensemble plus loin et de faire du marché des capitaux de l’UEMOA un hub financier qui compte au sein de l’Afrique, j’appelle de mes vœux à une collaboration forte, efficace et rapprochée entre toutes les parties prenantes et je souhaite plein succès au CREPMF et à l’équipe du groupe de la Banque mondiale dans la réalisation des ambitieux objectifs de cette assistance technique", conclut-il.
Pathe TOURE