
Saer Niang, directeur general de l’Autorité de régulation des marchés publics du Sénégal (ARMP)
« L’ARMP n’est pas, comme elle est souvent perçue, un gendarme n’ayant pas d’autre ambition que de sanctionner. Il s’agit surtout d’accompagner les changements de la réforme des marchés publics, de renforcer les compétences des acteurs, de préparer les évolutions des métiers et la professionnalisation des acteurs », a-t-il déclaré dans une interview accordée à Acteurs publics Africa.
Pour lâcher du lest, le régulateur change de fusil d’épaule en améliorant la formation des acteurs de la commande publique, une mission que lui a conférée l’Article 2 de du Décret N° 2007-546 du 25 avril 2007 portant organisation et fonctionnement de l’ARMP.
En effet, l’ARMP est chargée de proposer des programmes d’information et de sensibilisation des acteurs économiques sur la réglementation des marchés publics et des délégations de service public en vue d’accroître leur capacité.
« À l’instar des autres programmes de formation de l’institution, la création du master participe de la dimension pédagogique de l’ARMP visant à accompagner les réformes et projets de l’État à travers des actions concrètes de renforcement des capacités », a expliqué Saer Niang.
La troisième promotion du master en management et régulation de marchés publics a fait son amphi de rentrée le 27 avril 2015. Ce master est co-organisé par l’ARMP, l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD) et l’Ecole nationale d’administration du Sénégal (ENA).
« Le master est conçu de manière à apporter des réponses claires et efficaces aux préoccupations des différents intervenants du secteur public, de la société civile et du secteur privé », selon le DG de l’ARMP.
Pour lui, l’essentiel est d’arriver à concilier « des exigences de transparence avec la nécessaire célérité des procédures » pour exécuter la dépense publique dans un contexte de Plan Sénégal Emergent (PSE).
La cible de formation est constituée de responsables de passation des marchés et de cadres chargés de la définition des politiques en matière de marchés publics et de délégations de service public.
C’est le personnel-cadre des autorités contractantes [entités qui passent les marchés], les chefs d’entreprise, les représentants des organisations patronales ou professionnelles, les acteurs de la société civile, entre autres.
Les acteurs sont « ceux qui sont déjà en poste et qui ont la charge de conduire les procédures d’achats, mais aussi ceux qui aspirent à le devenir ». La finalité demeure la maîtrise des procédures et l’atteinte de l’objectif général d’économie et de transparence.
L’Etat est le principal acheteur. En 2013, les crédits votés pour financer les investissements et le fonctionnement des ministères sénégalais se chiffraient à 1 064 milliards de francs CFA, dont 37% pour des marchés de travaux et 54% pour des fournitures.
A l’instar des sept autres pays de l’UEMOA, le gouvernement du Sénégal a instauré, depuis 2007, un nouveau système de passation des marchés publics en par des réformes institutionnelles, législatives et réglementaires.
Oumar Nourou
Pour lâcher du lest, le régulateur change de fusil d’épaule en améliorant la formation des acteurs de la commande publique, une mission que lui a conférée l’Article 2 de du Décret N° 2007-546 du 25 avril 2007 portant organisation et fonctionnement de l’ARMP.
En effet, l’ARMP est chargée de proposer des programmes d’information et de sensibilisation des acteurs économiques sur la réglementation des marchés publics et des délégations de service public en vue d’accroître leur capacité.
« À l’instar des autres programmes de formation de l’institution, la création du master participe de la dimension pédagogique de l’ARMP visant à accompagner les réformes et projets de l’État à travers des actions concrètes de renforcement des capacités », a expliqué Saer Niang.
La troisième promotion du master en management et régulation de marchés publics a fait son amphi de rentrée le 27 avril 2015. Ce master est co-organisé par l’ARMP, l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD) et l’Ecole nationale d’administration du Sénégal (ENA).
« Le master est conçu de manière à apporter des réponses claires et efficaces aux préoccupations des différents intervenants du secteur public, de la société civile et du secteur privé », selon le DG de l’ARMP.
Pour lui, l’essentiel est d’arriver à concilier « des exigences de transparence avec la nécessaire célérité des procédures » pour exécuter la dépense publique dans un contexte de Plan Sénégal Emergent (PSE).
La cible de formation est constituée de responsables de passation des marchés et de cadres chargés de la définition des politiques en matière de marchés publics et de délégations de service public.
C’est le personnel-cadre des autorités contractantes [entités qui passent les marchés], les chefs d’entreprise, les représentants des organisations patronales ou professionnelles, les acteurs de la société civile, entre autres.
Les acteurs sont « ceux qui sont déjà en poste et qui ont la charge de conduire les procédures d’achats, mais aussi ceux qui aspirent à le devenir ». La finalité demeure la maîtrise des procédures et l’atteinte de l’objectif général d’économie et de transparence.
L’Etat est le principal acheteur. En 2013, les crédits votés pour financer les investissements et le fonctionnement des ministères sénégalais se chiffraient à 1 064 milliards de francs CFA, dont 37% pour des marchés de travaux et 54% pour des fournitures.
A l’instar des sept autres pays de l’UEMOA, le gouvernement du Sénégal a instauré, depuis 2007, un nouveau système de passation des marchés publics en par des réformes institutionnelles, législatives et réglementaires.
Oumar Nourou