
‘’Ces plans devraient permettre l’établissement de plateformes nationales regroupant toutes les structures étatiques, les organisations professionnelles et la société civile, afin d’améliorer les conditions de vie et les moyens d’existence des pêcheurs et des autres travailleurs de ce secteur et pour assurer la conservation et l’utilisation durable des ressources aquatiques vivantes’’, ont-ils déclaré mercredi à l’occasion de la célébration de la journée mondiale de la pêche, à Banjul (Gambie).
Selon ces acteurs, venus de plusieurs pays d’Afrique, à la lumière du cadre politique et de la stratégie de réforme de la pêche et de l’aquaculture de l’Union africaine, qui met l’accent sur les Directives volontaire pour une pêche durable et qui reconnait l’égalité et la non-discrimination entre hommes et femmes, ainsi que l’importance de leur participation aux processus de prise de décisions.
Considérant que, depuis 2018, des ‘’efforts timides’’, ont été faits par les Etats africains pour contribuer à la mise en œuvre de ces Directives et les catastrophes naturelles générées par l’homme et qui affectent les côtes africaines et le fait que les organisations internationales reconnaissent la raréfaction des ressources en Afrique, ils notent le manque de reconnaissance des droits des pêcheurs artisans en termes d’accès aux ressources, et de participation à la gestion des pêches.
‘’Nous appelons les Etats africains à garantir des droits d’accès préférentiels aux pêcheurs artisans pour pêcher les ressources dans les eaux sous juridiction nationale, en vue d’arriver à des bénéfices équitables pour différents groupes de la population, en particuliers ceux vulnérables’’, ont lancé les professionnels de la pêche qui demande aux Etats de fournir des ‘’moyens appropriés’’ à la recherche scientifique, pour évaluer l’état des ressources et assurer le suivi de leur exploitation.
Ces acteurs demandent aux Etats africains de considérer une assistance et un appui aux communautés de pêche artisanale affectées par le changement climatique ou par des catastrophes naturelles ou celles provoquées par l’homme, y compris à travers des stratégies des plans et les financements pour l’adaptation, la mitigation et l’aide.
Ils ont relevé la réduction des efforts des Etats pour maintenir une bonne recherche scientifique, particulièrement pour évaluer l’état des ressources de petits pélagiques qui sont très importants pour la sécurité alimentaire et nutritionnelle des populations africaines et les moyens de vie des communautés côtières, ainsi que le développement d’un nombre croissant d’usines de production de farine en Afrique, utilisant ‘’principalement’’ les petits pélagiques.
‘’Nous appelons les gouvernements africains à appuyer les améliorations visant à faciliter la participation des femmes dans les activités post-captures. Les Etats devraient faciliter la disponibilité de l’eau, l’électricité ainsi que des installations sanitaires, les services et des garderies d’enfants dans les sites de transformation’’, ont-ils plaidé par la voie de Fatoumata Jawara Dukureh de la Gambie qui a lu cette déclaration devant son ministre en charge des Pêches, des Ressources en eau et des Relations avec l’Assemblée nationale, James Formus Gomez et de la représentante de la FAO en Gambie, Perpetua Katepa-Kalala.
Serigne Makhtar Fall
Selon ces acteurs, venus de plusieurs pays d’Afrique, à la lumière du cadre politique et de la stratégie de réforme de la pêche et de l’aquaculture de l’Union africaine, qui met l’accent sur les Directives volontaire pour une pêche durable et qui reconnait l’égalité et la non-discrimination entre hommes et femmes, ainsi que l’importance de leur participation aux processus de prise de décisions.
Considérant que, depuis 2018, des ‘’efforts timides’’, ont été faits par les Etats africains pour contribuer à la mise en œuvre de ces Directives et les catastrophes naturelles générées par l’homme et qui affectent les côtes africaines et le fait que les organisations internationales reconnaissent la raréfaction des ressources en Afrique, ils notent le manque de reconnaissance des droits des pêcheurs artisans en termes d’accès aux ressources, et de participation à la gestion des pêches.
‘’Nous appelons les Etats africains à garantir des droits d’accès préférentiels aux pêcheurs artisans pour pêcher les ressources dans les eaux sous juridiction nationale, en vue d’arriver à des bénéfices équitables pour différents groupes de la population, en particuliers ceux vulnérables’’, ont lancé les professionnels de la pêche qui demande aux Etats de fournir des ‘’moyens appropriés’’ à la recherche scientifique, pour évaluer l’état des ressources et assurer le suivi de leur exploitation.
Ces acteurs demandent aux Etats africains de considérer une assistance et un appui aux communautés de pêche artisanale affectées par le changement climatique ou par des catastrophes naturelles ou celles provoquées par l’homme, y compris à travers des stratégies des plans et les financements pour l’adaptation, la mitigation et l’aide.
Ils ont relevé la réduction des efforts des Etats pour maintenir une bonne recherche scientifique, particulièrement pour évaluer l’état des ressources de petits pélagiques qui sont très importants pour la sécurité alimentaire et nutritionnelle des populations africaines et les moyens de vie des communautés côtières, ainsi que le développement d’un nombre croissant d’usines de production de farine en Afrique, utilisant ‘’principalement’’ les petits pélagiques.
‘’Nous appelons les gouvernements africains à appuyer les améliorations visant à faciliter la participation des femmes dans les activités post-captures. Les Etats devraient faciliter la disponibilité de l’eau, l’électricité ainsi que des installations sanitaires, les services et des garderies d’enfants dans les sites de transformation’’, ont-ils plaidé par la voie de Fatoumata Jawara Dukureh de la Gambie qui a lu cette déclaration devant son ministre en charge des Pêches, des Ressources en eau et des Relations avec l’Assemblée nationale, James Formus Gomez et de la représentante de la FAO en Gambie, Perpetua Katepa-Kalala.
Serigne Makhtar Fall