Dans un contexte mondial marqué par les tensions géopolitiques, la crise de la dette et la hausse des prix des matières premières, le ministre a reconnu que le Sénégal sort d’une période difficile, avec un déficit budgétaire de 12% du Produit intérieur brut (Pib) en 2024.
Mais, selon lui, les réformes en cours permettent désormais d’entrevoir une amélioration notable avec, notamment, un « déficit qui sera ramené à 7,8% en 2025 et stabilisé à 5,37% en 2026, avant d’atteindre 3% en 2027 conformément aux critères de l’Uemoa », a-t-il déclaré.
Le ministre y voit le signe d’un rétablissement progressif de la discipline budgétaire et d’un retour de la confiance des partenaires économiques. Pour 2026, les recettes totales sont estimées à 6 188,8 milliards de FCFA, contre 5 014,3 milliards en 2025, soit une hausse de 1 174,5 milliards. Les dépenses s’élèvent à 7 433,9 milliards de FCFA, en progression de 12,4%, mais « orientées prioritairement vers les secteurs sociaux et productifs ».
Trois piliers pour un budget de transformation
Le projet de loi de finances repose sur trois grands axes que le rétablissement des équilibres économiques fondamentaux, la modernisation de la gestion budgétaire et le financement d’un développement endogène et équitable.
La croissance économique est projetée à 5% en 2026, avec une inflation maîtrisée à 3,1% et une pression fiscale portée à 23,2%, contre 19,3% en 2025, grâce aux réformes du Plan de redressement économique et social (Pres).
Le ministre a aussi annoncé la poursuite du plan d’apurement des arriérés intérieurs, la maîtrise de la masse salariale (stabilisée autour de 35% des recettes fiscales) et une politique d’endettement plus prudente, privilégiant les financements concessionnels et les instruments innovants tels que les Sukuks (financement islamique) et les obligations vertes.
Le budget 2026 fait la part belle aux secteurs sociaux et structurants. A ce titre, il est prévu, dans le domaine de l’éducation et formation, la construction et la réhabilitation de 400 établissements scolaires, le recrutement de 500 enseignants-chercheurs et le lancement des universités du Sénégal oriental et de Matam.
Pour la santé et la protection sociale, il est annoncé la création de 35 centres de santé ruraux, 2 500 recrutements de personnel médical et la digitalisation du système sanitaire. Le secteur de l’agriculture et de la souveraineté alimentaire verra la mécanisation des exploitations familiales, la relance des filières rizicole, arachidière, horticole et piscicole, et la mise en place des Coopératives agricoles communautaires (Cac).
Concernant la jeunesse et l’emploi, le ministre annonce, en partenariat avec le secteur privé, l’insertion de 35 000 jeunes diplômés par an, l’ppui à l’entrepreneuriat et l’exploitation des Jeux Olympiques de la Jeunesse 2026 comme levier d’emploi et de visibilité internationale.
Le ministre a également évoqué la poursuite du Plan Diomaye pour la Casamance, conçu pour faire de la région un pôle de développement intégré. Parmi les projets phares figurent la réhabilitation des routes et ponts, dont Farim-Tanaff-Sandiniéry et Sénoba-Ziguinchor-Mpack (32,53 milliards FCFA) ; la rénovation des aéroports de Ziguinchor et Cap Skirring (7,4 milliards FCFA) ; l’agropole Sud pour le développement agro-industriel (48,42 milliards FCFA) ; le Programme d’assistance à la lutte anti-mines (Palac) et le Programme de développement économique de la Casamance (Pdec), pour un total de 11,48 milliards FCFA.
Les dotations aux institutions constitutionnelles connaissent des ajustements notables. En ce sens, il est relevé une hausse de 160% à 204,5 milliards FCFA due au rattachement de nouvelles entités comme la Der, le Fonsis, la Cena, l’Artp etc.....
Les dotations de la primature passeront de 25 milliards en 2025 à 30,9 milliards FCFA et celles de l’Assemblée nationale connaitront une légère baisse à 22,3 milliards FCFA. Il est aussi annoncé que la Cour suprême, le Conseil constitutionnel et la Cour des comptes verront leurs budgets réduits, dans une logique de rationalisation.
Bassirou MBAYE
Mais, selon lui, les réformes en cours permettent désormais d’entrevoir une amélioration notable avec, notamment, un « déficit qui sera ramené à 7,8% en 2025 et stabilisé à 5,37% en 2026, avant d’atteindre 3% en 2027 conformément aux critères de l’Uemoa », a-t-il déclaré.
Le ministre y voit le signe d’un rétablissement progressif de la discipline budgétaire et d’un retour de la confiance des partenaires économiques. Pour 2026, les recettes totales sont estimées à 6 188,8 milliards de FCFA, contre 5 014,3 milliards en 2025, soit une hausse de 1 174,5 milliards. Les dépenses s’élèvent à 7 433,9 milliards de FCFA, en progression de 12,4%, mais « orientées prioritairement vers les secteurs sociaux et productifs ».
Trois piliers pour un budget de transformation
Le projet de loi de finances repose sur trois grands axes que le rétablissement des équilibres économiques fondamentaux, la modernisation de la gestion budgétaire et le financement d’un développement endogène et équitable.
La croissance économique est projetée à 5% en 2026, avec une inflation maîtrisée à 3,1% et une pression fiscale portée à 23,2%, contre 19,3% en 2025, grâce aux réformes du Plan de redressement économique et social (Pres).
Le ministre a aussi annoncé la poursuite du plan d’apurement des arriérés intérieurs, la maîtrise de la masse salariale (stabilisée autour de 35% des recettes fiscales) et une politique d’endettement plus prudente, privilégiant les financements concessionnels et les instruments innovants tels que les Sukuks (financement islamique) et les obligations vertes.
Le budget 2026 fait la part belle aux secteurs sociaux et structurants. A ce titre, il est prévu, dans le domaine de l’éducation et formation, la construction et la réhabilitation de 400 établissements scolaires, le recrutement de 500 enseignants-chercheurs et le lancement des universités du Sénégal oriental et de Matam.
Pour la santé et la protection sociale, il est annoncé la création de 35 centres de santé ruraux, 2 500 recrutements de personnel médical et la digitalisation du système sanitaire. Le secteur de l’agriculture et de la souveraineté alimentaire verra la mécanisation des exploitations familiales, la relance des filières rizicole, arachidière, horticole et piscicole, et la mise en place des Coopératives agricoles communautaires (Cac).
Concernant la jeunesse et l’emploi, le ministre annonce, en partenariat avec le secteur privé, l’insertion de 35 000 jeunes diplômés par an, l’ppui à l’entrepreneuriat et l’exploitation des Jeux Olympiques de la Jeunesse 2026 comme levier d’emploi et de visibilité internationale.
Le ministre a également évoqué la poursuite du Plan Diomaye pour la Casamance, conçu pour faire de la région un pôle de développement intégré. Parmi les projets phares figurent la réhabilitation des routes et ponts, dont Farim-Tanaff-Sandiniéry et Sénoba-Ziguinchor-Mpack (32,53 milliards FCFA) ; la rénovation des aéroports de Ziguinchor et Cap Skirring (7,4 milliards FCFA) ; l’agropole Sud pour le développement agro-industriel (48,42 milliards FCFA) ; le Programme d’assistance à la lutte anti-mines (Palac) et le Programme de développement économique de la Casamance (Pdec), pour un total de 11,48 milliards FCFA.
Les dotations aux institutions constitutionnelles connaissent des ajustements notables. En ce sens, il est relevé une hausse de 160% à 204,5 milliards FCFA due au rattachement de nouvelles entités comme la Der, le Fonsis, la Cena, l’Artp etc.....
Les dotations de la primature passeront de 25 milliards en 2025 à 30,9 milliards FCFA et celles de l’Assemblée nationale connaitront une légère baisse à 22,3 milliards FCFA. Il est aussi annoncé que la Cour suprême, le Conseil constitutionnel et la Cour des comptes verront leurs budgets réduits, dans une logique de rationalisation.
Bassirou MBAYE


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