D’un montant de 800 milliards de dollars au premier semestre 2017, les IDE sont tombés à 470 milliards pour la même période en 2018.
Cette chute des IDE affecte principalement les pays industrialisés d’Europe – une baisse de 81 milliards de dollars en Irlande et une baisse de 77 milliards de dollars en Suisse - et d’Amérique du Nord, précise la CNUCED, dans son dernier Rapport sur les tendances mondiales de l'investissement présenté lundi à Genève.
Pour l’agence onusienne, cette chute conséquente des IDE s’explique en grande partie par les récentes réformes fiscales aux Etats-Unis, qui ont encouragé de grandes entreprises américaines à rapatrier leurs bénéfices depuis leurs filiales notamment d’Europe de l’Ouest vers leurs maisons mères.
« Début janvier ... nous avions averti qu'il y avait environ 2.000 milliards de dollars en réserve sous forme d'espèces ou de bénéfices non distribués en dehors des États-Unis et que des réformes fiscales pourraient entraîner le rapatriement d'un montant important de bénéfices non distribués », a déclaré James Zhan – le Directeur de la Division des investissements et des entreprises à la CNUCED – dans un entretien accordé à ONU Info.
« Et c’est en effet ce qui se passe. Nous avons constaté que les IDE sortant des États-Unis sont passés de 147 milliards de dollars l'année dernière à un montant négatif de 247 milliards de dollars cette année », a précisé M. Zhan.
Cette tendance mondiale semble toutefois moins affecter les pays en développement, la chute des investissements directs à l’étranger se limitant par exemple à moins 3% pour le continent africain, mais avec des disparités régionales.
L’Afrique de l’Ouest connait ainsi une chute des IDE de 17%, que la CNUCED explique par l’environnement économique mondial instable et des prix contrastés pour les matières premières.
Un.org
Cette chute des IDE affecte principalement les pays industrialisés d’Europe – une baisse de 81 milliards de dollars en Irlande et une baisse de 77 milliards de dollars en Suisse - et d’Amérique du Nord, précise la CNUCED, dans son dernier Rapport sur les tendances mondiales de l'investissement présenté lundi à Genève.
Pour l’agence onusienne, cette chute conséquente des IDE s’explique en grande partie par les récentes réformes fiscales aux Etats-Unis, qui ont encouragé de grandes entreprises américaines à rapatrier leurs bénéfices depuis leurs filiales notamment d’Europe de l’Ouest vers leurs maisons mères.
« Début janvier ... nous avions averti qu'il y avait environ 2.000 milliards de dollars en réserve sous forme d'espèces ou de bénéfices non distribués en dehors des États-Unis et que des réformes fiscales pourraient entraîner le rapatriement d'un montant important de bénéfices non distribués », a déclaré James Zhan – le Directeur de la Division des investissements et des entreprises à la CNUCED – dans un entretien accordé à ONU Info.
« Et c’est en effet ce qui se passe. Nous avons constaté que les IDE sortant des États-Unis sont passés de 147 milliards de dollars l'année dernière à un montant négatif de 247 milliards de dollars cette année », a précisé M. Zhan.
Cette tendance mondiale semble toutefois moins affecter les pays en développement, la chute des investissements directs à l’étranger se limitant par exemple à moins 3% pour le continent africain, mais avec des disparités régionales.
L’Afrique de l’Ouest connait ainsi une chute des IDE de 17%, que la CNUCED explique par l’environnement économique mondial instable et des prix contrastés pour les matières premières.
Un.org