La plupart des titres ont été sursouscrits, les ordres y atteignant respectivement 5 et 8 milliards USD. En avril 20014, la Zambie a émis une obligation souveraine à dix ans de libellée en dollars pour un montant de 1 milliards USD, suivi par le Sénégal (500 millions), l’Afrique du Sud (1.7 milliards) et le Ghana (1 milliards). En décembre 2014, l’Éthiopie a émis sa première obligation en dollars, pour 1 milliards USD. D’une manière générale, les écarts de taux souverains ont diminué, sauf au Ghana et en Zambie où les déficits budgétaires se creusent sur fond de réformes lentes à démarrer selon le rapport.
L’évolution des modes de consommation se traduit également par la montée en puissance des émissions obligatoires des entreprises, celles opérant dans les industries de consommation (télécoms, énergie, immobilier et banque) se tournant vers les marchés de capitaux pour financer leur développement, note ce rapport intitulé « Perspectives économiques en Afrique 2015 ».
Cette évolution générale devrait largement se maintenir en 2015 étant donné la nécessité de financer les projets d’infrastructure sur le continent. Fort du succès de son opération obligataire sur les marchés internationaux en 2013, pour 400 millions USD, le Rwanda a annoncé de nouvelles émissions en dollars en 2015, pour 1 milliards USD.
Les auteurs de ce rapport estiment que globalement, la part de la dette des pays africains dans le PIB est faible. A condition de consacrer les recettes aux immobilisations, les pays engrangeront de meilleurs rendements et seront mieux à même de rembourser leurs emprunts. Mais une croissance excessive des créances internationales pose une série de risques, dont des retards dans la mise en œuvre des projets, des problèmes de viabilité et des aléas monétaires.
Selon Perspectives économiques en Afrique 2015, une étude récente de l’ODI, montre la dépréciation des monnaies qu’ont connue les pays d’Afrique subsaharienne en 2014 qui pourrait compromettre leurs capacités à rembourser les investisseurs ayant souscrit leurs obligations.
Kine SEYE
L’évolution des modes de consommation se traduit également par la montée en puissance des émissions obligatoires des entreprises, celles opérant dans les industries de consommation (télécoms, énergie, immobilier et banque) se tournant vers les marchés de capitaux pour financer leur développement, note ce rapport intitulé « Perspectives économiques en Afrique 2015 ».
Cette évolution générale devrait largement se maintenir en 2015 étant donné la nécessité de financer les projets d’infrastructure sur le continent. Fort du succès de son opération obligataire sur les marchés internationaux en 2013, pour 400 millions USD, le Rwanda a annoncé de nouvelles émissions en dollars en 2015, pour 1 milliards USD.
Les auteurs de ce rapport estiment que globalement, la part de la dette des pays africains dans le PIB est faible. A condition de consacrer les recettes aux immobilisations, les pays engrangeront de meilleurs rendements et seront mieux à même de rembourser leurs emprunts. Mais une croissance excessive des créances internationales pose une série de risques, dont des retards dans la mise en œuvre des projets, des problèmes de viabilité et des aléas monétaires.
Selon Perspectives économiques en Afrique 2015, une étude récente de l’ODI, montre la dépréciation des monnaies qu’ont connue les pays d’Afrique subsaharienne en 2014 qui pourrait compromettre leurs capacités à rembourser les investisseurs ayant souscrit leurs obligations.
Kine SEYE