La fulgurante ascension des recettes et dons dans l’Exécution des budgets des Etats de l’UMOA à fin mars 2018

Mercredi 4 Juillet 2018

Les données disponibles sur l'exécution budgétaire des Etats membres de l'UEMOA, au cours des trois premiers mois de l'année 2018, laissent apparaître globalement un accroissement plus important des recettes et dons par rapport aux dépenses publiques, en glissement annuel.


La fulgurante ascension des recettes et dons dans l’Exécution des budgets des Etats de l’UMOA à fin mars 2018
Le Rapport Politique Monétaire dans l’UMOA Juin 2018 qui donne l’information estime que cet état de fait induit une atténuation du déficit global, base engagements, dons compris, qui est ressorti à 317,0 milliards, soit 1,8% du PIB, à fin mars 2018 contre 343,6 milliards ou 2,2% du PIB à la même période de l'année précédente.
 
Le même document fait savoir que les recettes budgétaires des Etats membres de l'Union se sont élevées à 3.062,5 milliards en mars 2018 contre 2.789,7 milliards un an plus tôt, soit une hausse de 9,8%.
 
A l’en croire, cette progression résulte d'une augmentation de 10,4% des recettes fiscales qui se situent à 2.596,2 milliards. Avant de préciser que les dons budgétaires, estimés à fin mars 2018 à 193,3 milliards, ont enregistré une progression de 13,1% par rapport au premier trimestre 2017.
Sur ce même ordre d’idée, les dépenses et prêts nets ont augmenté de 7,9%, en passant de 3.133,3 milliards à fin mars 2017 à 3.379,4 milliards à fin mars 2018, sous l'effet de la hausse simultanée des dépenses en capital (11,3%) et des dépenses courantes (+8,0%).
 
L'évolution des dépenses en capital est liée à la poursuite de l'exécution des investissements publics, notamment dans le domaine des infrastructures.
Globalement, poursuit la même source, le niveau des dépenses en capital est ressorti à 1.071,6 milliards à fin mars 2018 contre 962,7 milliards à la même période de l'année précédente.
 
Le Rapport Politique Monétaire dans l’UMOA Juin 2018 informe, par ailleurs, que l'accroissement des dépenses courantes est porté par les dépenses de personnel (+6,0%) et les paiements d'intérêts sur la dette (+28,9%).
Le déficit budgétaire global, base caisse, dons compris, poursuit-il, s'est chiffré à 156,3 milliards à fin mars 2018 contre 487,3 milliards à la même période de l'année précédente.
Mariama Diallo
 
 
 
Finances & Banques


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