
« La concurrence pour les investissements privés va s'accroitre dans ces régions, ce qui va se traduire, en conséquence, par une inflation des prix des actifs qui la composent. La plupart des personnes interrogées indiquent qu'elles investiront dans les 4 prochaines années, mais une majorité d'entre elles ont fait savoir qu'elles s'engageront dans les deux prochaines années », peut-on lire dans le rapport.
Selon l'étude, l'intérêt croissant des investisseurs pour les actifs privés dans les pays d'Afrique de l'est, de l'ouest et en l'Afrique du sud, se justifie par une perspective de stabilisation plus pérenne de la situation socio-politique des pays qui les composent. Il y a aussi le fait que plusieurs fonds d'investissements sont arrivés à un cycle final de certains de leurs investissements, et on pourra bientôt assister à des sorties de capital qui pourront prendre la forme de placements privés. Enfin, principalement pour l'Afrique de l'Ouest et de l'est, les marché de l'investissement privé y sont encore en construction et offrent ainsi une marge de progression intéressante.
« L'Afrique du sud demeure toutefois le principal marché de l'investissement privé en Afrique subsaharienne, grâce à la taille de son marché effectif et potentiel, la facilité à y faire des affaires, des institutions de financement très développées et une vulgarisation de la bonne gouvernance », a fait savoir Sean McPhea, partenaire Deloitte. En Afrique de l'est et de l'ouest, on ne semble pourtant pas vouloir trop faire confiance au grand voisin du sud. La plus part des personnes interrogées auraient plutôt exprimé le souhait de voir arriver des fonds européens et américains.
Ce dernier point n'a pas été particulièrement analysé dans le document, et pourtant il est très souvent apparu ces derniers temps, que les investisseurs occidentaux, institutionnels surtout, ont souvent eu tendance à se servir de l'Afrique du sud comme rampe de lancement pour une éventuelle expansion africaine. Cette façon de procéder peut même expliquer la logique expansionniste qui anime de plus en plus les entreprises sud-africaines qui, bien souvent, sont constituées de capitaux majoritairement étrangers.
Ecofin
Selon l'étude, l'intérêt croissant des investisseurs pour les actifs privés dans les pays d'Afrique de l'est, de l'ouest et en l'Afrique du sud, se justifie par une perspective de stabilisation plus pérenne de la situation socio-politique des pays qui les composent. Il y a aussi le fait que plusieurs fonds d'investissements sont arrivés à un cycle final de certains de leurs investissements, et on pourra bientôt assister à des sorties de capital qui pourront prendre la forme de placements privés. Enfin, principalement pour l'Afrique de l'Ouest et de l'est, les marché de l'investissement privé y sont encore en construction et offrent ainsi une marge de progression intéressante.
« L'Afrique du sud demeure toutefois le principal marché de l'investissement privé en Afrique subsaharienne, grâce à la taille de son marché effectif et potentiel, la facilité à y faire des affaires, des institutions de financement très développées et une vulgarisation de la bonne gouvernance », a fait savoir Sean McPhea, partenaire Deloitte. En Afrique de l'est et de l'ouest, on ne semble pourtant pas vouloir trop faire confiance au grand voisin du sud. La plus part des personnes interrogées auraient plutôt exprimé le souhait de voir arriver des fonds européens et américains.
Ce dernier point n'a pas été particulièrement analysé dans le document, et pourtant il est très souvent apparu ces derniers temps, que les investisseurs occidentaux, institutionnels surtout, ont souvent eu tendance à se servir de l'Afrique du sud comme rampe de lancement pour une éventuelle expansion africaine. Cette façon de procéder peut même expliquer la logique expansionniste qui anime de plus en plus les entreprises sud-africaines qui, bien souvent, sont constituées de capitaux majoritairement étrangers.
Ecofin