La Commission de l’UEMOA et la FASEG veulent doper l’esprit entrepreneurial des étudiants

Vendredi 10 Décembre 2021

Comment inciter et encadrer les étudiants dans le domaine de l’entrepreneuriat ? C’est à cette réflexion que la Commission de l’Union économique et monétaire de ouest africaine (UEMOA) a invité ce 9 décembre 2021, à Dakar les étudiants de la Faculté des Sciences économiques et de gestion (FASEG) de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, lors d’un atelier d’échanges et de d’information sur le thème : « Entrepreneuriat et compétitivité des économies de l’UEMOA : Initiatives et clés de succès – cas du Sénégal. »


Comme l’a rappelé la représentante-résidente de l’UEMOA, parmi les objectifs de la rencontre figure « le recueil des impressions et attentes des participants (les étudiants en Sciences économiques et de gestion) sur le rôle de la jeunesse dans le développement du Sénégal, à travers l’entrepreneuriat. »

Selon Mme Aissa Kabo « les jeunes, particulièrement les étudiants, doivent être sensibilisés et informés sur les initiatives nationales relatives à l’entrepreneuriat, dans le sillage de la Zlecaf. »
 
Pour Cherif Sidi Kâne, le Doyen de la FASEG, « l’implication des grands enjeux de l’heure, notamment l’initiative privée et l’entrepreneuriat, dans la formation universitaire est devenue nécessaire pour trouver des solutions à la crise du sous-emploi de la jeunesse. »
 
C’est pourquoi, a-t-il rappelé l’importance du thème retenu pour l’atelier d’échanges et d’information, initiée par la Commission de l’UEMOA ; « un thème important puisqu’il place les jeunes au centre d’une transition économique. »
 
Les étudiants n’ont pas manqué toutefois de faire part, en plus de se réjouir d’une telle initiative, de faire part de leurs attentes. Selon Pape Koulountang Iradian, le président de la Commission pédagogique de l’Amicale des étudiants de la FASEG, « d’autres institutions devraient en organiser ce genre de rencontre au profit des étudiants afin de les encadrer et les accompagner dans le sillage de l’entrepreneuriat, car dans les pays développés, la croissance économique et le plein emploi sont tirés par le secteur privé. »
Et ce ne sont pas des initiatives entrepreneuriales qui font défaut chez les étudiants, mais plutôt « un manque de formation et de compétences techniques leur permettant d’investir de matérialiser leurs idées et projets. »
 
Gageons que leurs préoccupations ont été comprises par les participants à l’atelier, parmi lesquels on pouvait compter des représentants des ministères sénégalais des Finances et du budget ; des PME ; du développement industriel et des PMI, de l’Association professionnelle des banques du Sénégal, etc. 
 
Après les déclarations liminaires, trois panels ont ponctué l’évènement.
Mamadou Ba
 
Actu-Economie


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