
Soit l’Etat s’est trompé dans la désignation des futurs logements de Diamniadio comme étant des habitats sociaux, soit sa perception du social est loin de celle de la masse. C’est du moins de l’avis de Moustapha Mbodj socio-économiste et expert consultant en politique sociale. Ce dernier intervenait, hier, lors d’une table de concertations et de plaidoyer alternatifs sur la protection sociale et la couverture médicale universelle. Pour lui, les 10 à 15 millions de francs Cfa auxquels les appartements du pôle urbain de Diamniadio seront cédés, sont largement au-dessus des moyens de la majeure partie des Sénégalais qui désirent avoir un logement. «Un logement social, c’est quelque chose d’accessible, une maison que le pauvre peut acquérir», explique M. Mbodj. Qui souligne que c’est loin d’être le cas pour les appartements proposés dans le futur pôle urbain. Ce qui lui fait dire que «logements sociaux» ne siéent pas aux constructions qui vont démarrer à Diamniadio. Il s’interroge : «combien de Sénégalais peuvent débourser une telle somme ?». Et de poursuivre : «les personnes qui ont le revenu minimum sont automatiquement exclues de la vente».
Selon lui, même si on faisait une ponction directe de 40 mille francs sur les salaires, «il ne restera pas grand-chose à ces personnes pour vivre», assure-t-il.
Pour Moustapha Mbodj, il y a deux possibilités pour que ces logements soient vraiment sociaux : «soit l’Etat les subventionne et les distribue, soit il subventionne le prix pour que ce soit accessible à la bourse des pauvres. Et malheureusement, ce n’est pas le schéma qui a été retenu». Ceci serait pour lui, l’occasion pour le gouvernement de mieux œuvrer dans la protection sociale. Car, dit-il, «qui dit logement, dit stabilité et unité de la famille».
Il estime que la meilleure façon d’amener ces logements à correspondre aux besoins sociaux de la masse, est que l’Etat baisse les prix à hauteur de sept ou huit millions et de subventionner ces sommes à moitié. Selon lui, c’est tout à fait faisable car en premier lieux, le prix du terrain à Diamniadio est très accessible. D’où son incompréhension devant le prix proposé par les promoteurs et l’Etat. En plus, indique-t-il, les matériaux de construction peuvent être exonérés de taxe. La main d’œuvre peut être constituée en partie par les génies du corps militaire. Et cela va influer sur le coût de la construction.
http://www.walf-groupe.com
Selon lui, même si on faisait une ponction directe de 40 mille francs sur les salaires, «il ne restera pas grand-chose à ces personnes pour vivre», assure-t-il.
Pour Moustapha Mbodj, il y a deux possibilités pour que ces logements soient vraiment sociaux : «soit l’Etat les subventionne et les distribue, soit il subventionne le prix pour que ce soit accessible à la bourse des pauvres. Et malheureusement, ce n’est pas le schéma qui a été retenu». Ceci serait pour lui, l’occasion pour le gouvernement de mieux œuvrer dans la protection sociale. Car, dit-il, «qui dit logement, dit stabilité et unité de la famille».
Il estime que la meilleure façon d’amener ces logements à correspondre aux besoins sociaux de la masse, est que l’Etat baisse les prix à hauteur de sept ou huit millions et de subventionner ces sommes à moitié. Selon lui, c’est tout à fait faisable car en premier lieux, le prix du terrain à Diamniadio est très accessible. D’où son incompréhension devant le prix proposé par les promoteurs et l’Etat. En plus, indique-t-il, les matériaux de construction peuvent être exonérés de taxe. La main d’œuvre peut être constituée en partie par les génies du corps militaire. Et cela va influer sur le coût de la construction.
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