
Jean Luc Konan, PDG de Cofina
Les énergies se libèrent. L'Afrique veut marcher sur les rails de l'émergence. Quelque 450 décideurs ont convergé vers Bruxelles, capitale de l'administration diplomatique et économique européenne. Cette deuxième édition du RAF organisée par son initiateur, Thierry Hot, ce citoyen de l'afro-optimisme, a servi de cadre d'échanges et de dialogue sur les voies et moyens de construire une Afrique émergente. Les nouveaux enjeux liés aux problématiques d'accès aux financements bancaires et au capital humain ont suscité un grand intérêt pour les nombreux décideurs du secteur privé présents autour de la table ronde « Investir en Afrique, entreprendre pour l'Afrique ». Une des clés de la transformation structurelle du secteur privé africain, notamment dans la région subsaharienne, passe par l'appropriation et le développement de la mésofinance, un nouveau produit financier sorti du bois par le jeune entrepreneur de banque, l'Ivoirien Jean Luc Konan, PDG de Cofina. Présente sur le marché dans 6 pays, la mésofinance s'impose aujourd'hui comme la voie royale de la prise en charge d'un segment névralgique des économies urbaines et rurales non valorisées et exclues du système classique des financements bancaires.
Selon Jean Luc Konan, qui animait un atelier sur les innovations et investissements, l'innovation est axée sur le triptyque approche, produits et capital humain. « 90% du secteur privé est constitué par des PME qui n'ont pas accès aux financements bancaires classiques. De facto, on constate une exclusion s'opérant au milieu du tissu », a précisé le PDG de Cofina. Ce gap porté par la catégorie informelle celle qui fait la croissance et que la mésofinance que les Anglo-saxons appellent missing middle se propose de financer pour créer une croissance endogène et dynamique. Ce nouveau concept a permis d'accroître le taux de bancarisation chez cette couche marginalisée qui a des besoins de consommation de produits flexibles et low cost. « Nous enregistrons un taux de remboursement très élevé plus que dans les banques classiques », a révélé Jean Luc Konan.
Lesafriques
Selon Jean Luc Konan, qui animait un atelier sur les innovations et investissements, l'innovation est axée sur le triptyque approche, produits et capital humain. « 90% du secteur privé est constitué par des PME qui n'ont pas accès aux financements bancaires classiques. De facto, on constate une exclusion s'opérant au milieu du tissu », a précisé le PDG de Cofina. Ce gap porté par la catégorie informelle celle qui fait la croissance et que la mésofinance que les Anglo-saxons appellent missing middle se propose de financer pour créer une croissance endogène et dynamique. Ce nouveau concept a permis d'accroître le taux de bancarisation chez cette couche marginalisée qui a des besoins de consommation de produits flexibles et low cost. « Nous enregistrons un taux de remboursement très élevé plus que dans les banques classiques », a révélé Jean Luc Konan.
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