Selon cette étude de l'Université Tufts, le programme permet aux usines d'abandonner des pratiques telles que les longues journées de travail, les rémunérations extrêmement faibles, les menaces de renvoi, le recours abusif aux contrats à l'essai.
Les travailleurs connaissent une hausse de leur salaire hebdomadaire net; les heures supplémentaires excessives et les salaires insuffisants sont de moins en moins fréquents. L'étude note aussi des progrès dans le comblement de l'écart salarial entre hommes et femmes, en particulier dans les usines qui bénéficient des services de conseil de Better Work en Haïti, au Nicaragua et au Viet Nam.
Le programme a également enregistré des progrès substantiels dans la diminution des pratiques coercitives en matière d'emploi et la limitation du harcèlement et des violences verbales. En Jordanie, les déclarations de harcèlement sexuel ont reculé de 18% et la fréquence des travailleurs éprouvant de la peur au travail a nettement diminué elle aussi.
Les chercheurs ont observé que la formation aux techniques d'encadrement (FTE) de Better Work était une stratégie très efficace pour améliorer les conditions de travail et donner plus d'autonomie aux femmes dans ce secteur.
Pathé TOURE