« Cette initiative vise à contribuer à l’amélioration des pratiques foncières, en documentant les expériences de terrain pour alimenter le processus décisionnel et relancer du coup le processus de réforme souhaitée par toutes les catégories d’acteurs. Pour rappel, la tenure foncière au Sénégal fonctionne autour d’une pluralité de systèmes : un système formel à partir du corpus de textes législatifs et réglementaires, un système formé à partir de règles dérivant des us et coutumes et entre les deux, un ensemble de provisions », explique l’Ipar dans son rapport annuel 2019. Selon l’Ipar, ce qui fait que la question foncière ne saurait être analysée seulement sous l’angle juridique, bien au contraire ; la compréhension des enjeux, des comportements et autres implications socioculturelles nécessite une approche multidisciplinaire.
L’Ipar soutient que malgré la consécration dans la Constitution du Sénégal, du principe de l’égalité en matière d’accès au foncier, reconnaissant les mêmes droits entre hommes et femmes, l’accès et le contrôle des ressources foncières par les femmes demeurent un défi majeur. « Partant de ce constat, un consortium porté par Ipar et ses partenaires (Cncr, et aGter) a soumis un projet de recherche-action de trois ans (2017-2020) en réponse à un appel compétitif du Centre de recherches pour le développement international (Crdi) », rappelle le tink tank. Sous le thème « Promotion d’une gouvernance foncière inclusive par l’amélioration des droits fonciers des femmes au Sénégal », ce projet a pour objectif principal de contribuer à l’amélioration des droits fonciers des femmes et leur participation effective à la gouvernance de cette ressource.
Sur la base des premiers résultats de recherche engrangés, explique-t-on, Ipar et ses partenaires ont contribué à engager un processus de renforcement de capacité des femmes sur la législation foncière, l’accès aux instances de décisions et techniques d’influence, et une campagne de sensibilisation, causeries villageoises, fora et émissions radios pour améliorer la connaissance des femmes de leurs droits.
Adou FAYE
L’Ipar soutient que malgré la consécration dans la Constitution du Sénégal, du principe de l’égalité en matière d’accès au foncier, reconnaissant les mêmes droits entre hommes et femmes, l’accès et le contrôle des ressources foncières par les femmes demeurent un défi majeur. « Partant de ce constat, un consortium porté par Ipar et ses partenaires (Cncr, et aGter) a soumis un projet de recherche-action de trois ans (2017-2020) en réponse à un appel compétitif du Centre de recherches pour le développement international (Crdi) », rappelle le tink tank. Sous le thème « Promotion d’une gouvernance foncière inclusive par l’amélioration des droits fonciers des femmes au Sénégal », ce projet a pour objectif principal de contribuer à l’amélioration des droits fonciers des femmes et leur participation effective à la gouvernance de cette ressource.
Sur la base des premiers résultats de recherche engrangés, explique-t-on, Ipar et ses partenaires ont contribué à engager un processus de renforcement de capacité des femmes sur la législation foncière, l’accès aux instances de décisions et techniques d’influence, et une campagne de sensibilisation, causeries villageoises, fora et émissions radios pour améliorer la connaissance des femmes de leurs droits.
Adou FAYE