La zone côtière au Sénégal représente un capital environnemental, économique, social et culturel essentiel pour le développement du pays. La majorité de la population du pays se concentre sur ses 700 kilomètres de façade maritime, de la Casamance à l'embouchure du fleuve Sénégal.
Selon un communiqué reçu au Journal de l’économie sénégalaise (Lejecos), les zones côtières font face à de graves menaces, qui sont aggravées par le changement climatique, notamment à travers l'élévation du niveau de la mer, l'acidification des océans et la généralisation des épisodes climatiques extrêmes (sécheresses et inondations).
L'Union européenne et le Sénégal ont donc mis en place un programme qui permettra d'accompagner le ministère de l'Environnement et du Développement durable dans la mise en œuvre de plans de gestion intégrée dans plusieurs régions côtières, en tenant compte de façon prioritaire des enjeux environnementaux et climatiques. Une convention de financement a été signée hier lundi entre Amadou Hott, ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération, et Irène Mingasson, cheffe de la Délégation de l’Union européenne au Sénégal.
«Plus de 5,3 millions d'euros (soit près de 3,5 milliards de FCfa) ont été mobilisés pour œuvrer à la mise en place d'une gestion intégrée des zones côtières à l'échelle nationale. Cette contribution, qui s'inscrit dans le cadre de l'Alliance mondiale contre le changement climatique (AMCC+), est matérialisée aujourd'hui par la signature de la convention de financement, en présence du ministre de l'Economie, du Plan et de la Coopération Amadou Hott, ainsi que des directeurs généraux de la Commission européenne à l'Environnement et à la Coopération internationale et au Développement, Daniel Calleja et Stefano Manservisi », lit-on dans le document.
«L'action climatique est au cœur du partenariat entre l'Union européenne et le Sénégal, qui est un allié de poids sur la scène internationale dans le cadre des grandes conférences environnementales. Je me réjouis vivement du lancement de ce projet, qui est particulièrement inspirant et innovant puisqu'il combine un important appui institutionnel pour le renforcement des capacités des acteurs publics, et des activités menées sur le terrain au bénéfice des populations. Il s'agira notamment d'actions de reforestation, de restauration des mangroves ou d'activités génératrices de revenus comme l'écotourisme. La création d'emplois pour les jeunes sera également au centre de ce projet », a déclaré Irène Mingasson.
Djibril Dieng
Selon un communiqué reçu au Journal de l’économie sénégalaise (Lejecos), les zones côtières font face à de graves menaces, qui sont aggravées par le changement climatique, notamment à travers l'élévation du niveau de la mer, l'acidification des océans et la généralisation des épisodes climatiques extrêmes (sécheresses et inondations).
L'Union européenne et le Sénégal ont donc mis en place un programme qui permettra d'accompagner le ministère de l'Environnement et du Développement durable dans la mise en œuvre de plans de gestion intégrée dans plusieurs régions côtières, en tenant compte de façon prioritaire des enjeux environnementaux et climatiques. Une convention de financement a été signée hier lundi entre Amadou Hott, ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération, et Irène Mingasson, cheffe de la Délégation de l’Union européenne au Sénégal.
«Plus de 5,3 millions d'euros (soit près de 3,5 milliards de FCfa) ont été mobilisés pour œuvrer à la mise en place d'une gestion intégrée des zones côtières à l'échelle nationale. Cette contribution, qui s'inscrit dans le cadre de l'Alliance mondiale contre le changement climatique (AMCC+), est matérialisée aujourd'hui par la signature de la convention de financement, en présence du ministre de l'Economie, du Plan et de la Coopération Amadou Hott, ainsi que des directeurs généraux de la Commission européenne à l'Environnement et à la Coopération internationale et au Développement, Daniel Calleja et Stefano Manservisi », lit-on dans le document.
«L'action climatique est au cœur du partenariat entre l'Union européenne et le Sénégal, qui est un allié de poids sur la scène internationale dans le cadre des grandes conférences environnementales. Je me réjouis vivement du lancement de ce projet, qui est particulièrement inspirant et innovant puisqu'il combine un important appui institutionnel pour le renforcement des capacités des acteurs publics, et des activités menées sur le terrain au bénéfice des populations. Il s'agira notamment d'actions de reforestation, de restauration des mangroves ou d'activités génératrices de revenus comme l'écotourisme. La création d'emplois pour les jeunes sera également au centre de ce projet », a déclaré Irène Mingasson.
Djibril Dieng