La hausse modérée des recettes traduit une progression de l’impôt sur le revenu, des droits de douane et de la TVA intérieure hors pétrole, contrebalancée par la baisse de l’impôt sur les sociétés, du fonds de sécurisation des importations des produits pétroliers (FSIPP) et des recettes non fiscales.
En effet, en 2018, l’impôt sur le revenu (347,6 milliards) et les droits de douane (694,5 milliards) ont respectivement progressé de 14,3% et 7% alors que les droits de douane mobilisés ont porté sur la TVA à l’importation, les droits de porte et la nouvelle taxe sur les exportations d’hydrocarbures en soutes pour des montants respectifs de 404,1 milliards, 289 milliards et 1,4 Md.
S’agissant à la TVA intérieure, elle s’est renforcée de 10,3 milliards pour s’établir à 298 milliards (montant net des certificats de détaxe estimés à 42,3 milliards en 2018, soit le double du montant observé en 2017). Par ailleurs, les droits d’enregistrement (53,2 milliards) et les taxes sur les activités financières (62,5 milliards) se sont respectivement consolidés de 9,1% et 12,9%.
En revanche, les recettes non fiscales, l’impôt sur les sociétés et le FSIPP se sont inscrites en baisses respectives de 39,5%, 1,6% et 34,2% pour se situer à 143,2 milliards, 188,6 milliards et 17,3 milliards. Le repli des recettes non fiscales est attribuable aux dividendes et les autres recettes diverses tandis que la contreperformance de l’impôt sur les sociétés est liée les importants programmes d’investissements mis en œuvre dans les secteurs des télécommunications et minier.
Au cours de l’année 2018, la gestion budgétaire a été marquée par une hausse modérée des ressources budgétaires accompagnée d’une exécution satisfaisante des dépenses publiques. En effet, les ressources mobilisées en 2018, estimées à 2383 milliards, ont légèrement augmenté (+0,3%) tandis que les dépenses totales, évaluées à 2906,8 milliards, se sont confortées de 6,1% en glissement annuel. Au total, le déficit budgétaire est estimé provisoirement à 523,8 milliards contre 362,2 milliards un an auparavant.
Pathé TOURE
En effet, en 2018, l’impôt sur le revenu (347,6 milliards) et les droits de douane (694,5 milliards) ont respectivement progressé de 14,3% et 7% alors que les droits de douane mobilisés ont porté sur la TVA à l’importation, les droits de porte et la nouvelle taxe sur les exportations d’hydrocarbures en soutes pour des montants respectifs de 404,1 milliards, 289 milliards et 1,4 Md.
S’agissant à la TVA intérieure, elle s’est renforcée de 10,3 milliards pour s’établir à 298 milliards (montant net des certificats de détaxe estimés à 42,3 milliards en 2018, soit le double du montant observé en 2017). Par ailleurs, les droits d’enregistrement (53,2 milliards) et les taxes sur les activités financières (62,5 milliards) se sont respectivement consolidés de 9,1% et 12,9%.
En revanche, les recettes non fiscales, l’impôt sur les sociétés et le FSIPP se sont inscrites en baisses respectives de 39,5%, 1,6% et 34,2% pour se situer à 143,2 milliards, 188,6 milliards et 17,3 milliards. Le repli des recettes non fiscales est attribuable aux dividendes et les autres recettes diverses tandis que la contreperformance de l’impôt sur les sociétés est liée les importants programmes d’investissements mis en œuvre dans les secteurs des télécommunications et minier.
Au cours de l’année 2018, la gestion budgétaire a été marquée par une hausse modérée des ressources budgétaires accompagnée d’une exécution satisfaisante des dépenses publiques. En effet, les ressources mobilisées en 2018, estimées à 2383 milliards, ont légèrement augmenté (+0,3%) tandis que les dépenses totales, évaluées à 2906,8 milliards, se sont confortées de 6,1% en glissement annuel. Au total, le déficit budgétaire est estimé provisoirement à 523,8 milliards contre 362,2 milliards un an auparavant.
Pathé TOURE