Les ressources sont essentiellement composées de recettes budgétaires à hauteur de 1331,1 milliards, de dons pour un montant estimé à 119,1 milliards et des ressources du FSE évaluées à 21,5 milliards. En glissement annuel, les ressources ont progressé de 52,4 milliards sous l’impulsion, principalement, des recettes fiscales qui ont enregistré une hausse de 29,9 milliards.
Le bon comportement des recettes fiscales (1254,1 milliards) est à la faveur, notamment, de la bonne tenue de l’impôt sur le revenu, des recettes douanières hors pétrole ainsi que des droits d’enregistrement et de timbre qui se sont, respectivement, accrus de 10,8%, 5,8% et 11,4% pour s’établir à 227,5 milliards, 358,2 milliards et 49,7 milliards.
La taxe sur les activités financières (39,7 milliards), les taxes spécifiques sur la consommation (34,3 milliards), la taxe spécifique sur le pétrole (55,2 milliards) ainsi que la contribution au développement économique (13,2 milliards) ont amélioré la collecte de ressources en se consolidant, dans l’ordre, de 3,8 milliards, 4,4 milliards, 4,8 milliards et 4,3 milliards. Cette dynamique a, toutefois, été amoindrie par une baisse des recettes perçues au titre du pétrole, notamment sur la TVA à l’import (-19,5%), la TVA intérieure pétrole (-70,5%) et le FSIPP (-21,5%) qui ont, respectivement, reculé de 11,0 milliards, 10,9 milliards et 3,2 milliards.
S’agissant des dépenses globales, elles sont évaluées à 2017 milliards à fin août 2018, soit une augmentation de 104,4 milliards (+5,5%) en glissement annuel. Cette situation reflète l’accroissement des dépenses courantes, partiellement contrebalancé par le repli des dépenses d’investissement. En effet, en cumul à fin août 2018, les dépenses courantes, estimées à 1233,5 milliards, ont augmenté de 12,6% sous l’effet des charges de fonctionnement, de la masse salariale et des intérêts sur la dette publique qui ont enregistré des hausses respectives de 11,9%, 11,8% et 17,3% pour s’établir à 606,8 milliards, 446,2 milliards et 180,5 milliards. La progression des dépenses de fonctionnement est tirée, notamment, par l’accroissement des transferts et des subventions, tandis que celle la masse salariale est portée par les récentes revalorisations ainsi que les rappels et les régularisations.
S’agissant des investissements, ils se sont contractés de 33,9 milliards (-4,1%) sur un an pour se situer à 783,5 milliards à fin août 2018. Cette diminution est principalement perceptible à travers les dépenses en capital sur ressources intérieures qui ont diminué de 8,2% pour se situer à 475,5 milliards. Cette orientation a été atténuée par la progression des investissements financés sur ressources extérieures qui se sont raffermis de 2,9% pour s’établir à 308,1 milliards à fin août 2018.
Pathé TOURE
Le bon comportement des recettes fiscales (1254,1 milliards) est à la faveur, notamment, de la bonne tenue de l’impôt sur le revenu, des recettes douanières hors pétrole ainsi que des droits d’enregistrement et de timbre qui se sont, respectivement, accrus de 10,8%, 5,8% et 11,4% pour s’établir à 227,5 milliards, 358,2 milliards et 49,7 milliards.
La taxe sur les activités financières (39,7 milliards), les taxes spécifiques sur la consommation (34,3 milliards), la taxe spécifique sur le pétrole (55,2 milliards) ainsi que la contribution au développement économique (13,2 milliards) ont amélioré la collecte de ressources en se consolidant, dans l’ordre, de 3,8 milliards, 4,4 milliards, 4,8 milliards et 4,3 milliards. Cette dynamique a, toutefois, été amoindrie par une baisse des recettes perçues au titre du pétrole, notamment sur la TVA à l’import (-19,5%), la TVA intérieure pétrole (-70,5%) et le FSIPP (-21,5%) qui ont, respectivement, reculé de 11,0 milliards, 10,9 milliards et 3,2 milliards.
S’agissant des dépenses globales, elles sont évaluées à 2017 milliards à fin août 2018, soit une augmentation de 104,4 milliards (+5,5%) en glissement annuel. Cette situation reflète l’accroissement des dépenses courantes, partiellement contrebalancé par le repli des dépenses d’investissement. En effet, en cumul à fin août 2018, les dépenses courantes, estimées à 1233,5 milliards, ont augmenté de 12,6% sous l’effet des charges de fonctionnement, de la masse salariale et des intérêts sur la dette publique qui ont enregistré des hausses respectives de 11,9%, 11,8% et 17,3% pour s’établir à 606,8 milliards, 446,2 milliards et 180,5 milliards. La progression des dépenses de fonctionnement est tirée, notamment, par l’accroissement des transferts et des subventions, tandis que celle la masse salariale est portée par les récentes revalorisations ainsi que les rappels et les régularisations.
S’agissant des investissements, ils se sont contractés de 33,9 milliards (-4,1%) sur un an pour se situer à 783,5 milliards à fin août 2018. Cette diminution est principalement perceptible à travers les dépenses en capital sur ressources intérieures qui ont diminué de 8,2% pour se situer à 475,5 milliards. Cette orientation a été atténuée par la progression des investissements financés sur ressources extérieures qui se sont raffermis de 2,9% pour s’établir à 308,1 milliards à fin août 2018.
Pathé TOURE