Selon le rapport consacré au profile migratoire au Sénégal, le premier champ migratoire s’est élargi vers certains pays de l’Afrique centrale et de l’Afrique du Sud, caractérisant des courants migratoires extra-régionaux essentiellement captés par le Gabon, le Congo et la République d’Afrique du Sud. De même, dans l’autre sens, les déplacements de population lointains furent longtemps monopolisés par la France.
Aujourd’hui, de nouveaux pays de destination sont apparus, traduisant ainsi une réorientation des flux, voire même une recomposition à l’intérieur du champ d’émigration nord. Si l’on considère les données du dernier recensement de la population de 2013, on constate que les 10 premiers pays de destination des Sénégalais se répartissent entre l’Europe occidentale (France, Italie, Espagne), l’Afrique de l’Ouest (Mauritanie, Gambie, Côte d’Ivoire, Mali), l’Afrique Centrale (Gabon, Congo) et l’Afrique du Nord (Maroc).
«Ces émigrés proviennent essentiellement de la région de Dakar (30%), de Matam (14%), de Saint-Louis (10%), de Diourbel (9%) et de Thiès (9%).
Dans une moindre mesure, les régions de Tambacounda (7%), de Kolda (5%), de Louga (5%) et de Kaolack (3,5%) sont des foyers émetteurs, de même que les régions de Ziguinchor (3%), de Sédhiou (2,5%) et de Fatick (2,4%) », renseigne le rapport de l’Ansd. Les ressortissants de Kaffrine et de Kédougou sont les plus faiblement représentés dans les effectifs d’émigrants récents avec respectivement 1,2% et 0,5%. Selon l’Ansd, cette généralisation des régions de départ traduit une diffusion du comportement migratoire à l’intérieur de la société sénégalaise. On assiste aussi à une diversification des profils migratoires et des catégories de migrants. Le phénomène migratoire concerne particulièrement les jeunes des quartiers péri-urbains populaires et du milieu rural. Les ressortissants des zones traditionnelles de pêche artisanale sont aussi de plus en plus impliqués.
Adou FAYE
Aujourd’hui, de nouveaux pays de destination sont apparus, traduisant ainsi une réorientation des flux, voire même une recomposition à l’intérieur du champ d’émigration nord. Si l’on considère les données du dernier recensement de la population de 2013, on constate que les 10 premiers pays de destination des Sénégalais se répartissent entre l’Europe occidentale (France, Italie, Espagne), l’Afrique de l’Ouest (Mauritanie, Gambie, Côte d’Ivoire, Mali), l’Afrique Centrale (Gabon, Congo) et l’Afrique du Nord (Maroc).
«Ces émigrés proviennent essentiellement de la région de Dakar (30%), de Matam (14%), de Saint-Louis (10%), de Diourbel (9%) et de Thiès (9%).
Dans une moindre mesure, les régions de Tambacounda (7%), de Kolda (5%), de Louga (5%) et de Kaolack (3,5%) sont des foyers émetteurs, de même que les régions de Ziguinchor (3%), de Sédhiou (2,5%) et de Fatick (2,4%) », renseigne le rapport de l’Ansd. Les ressortissants de Kaffrine et de Kédougou sont les plus faiblement représentés dans les effectifs d’émigrants récents avec respectivement 1,2% et 0,5%. Selon l’Ansd, cette généralisation des régions de départ traduit une diffusion du comportement migratoire à l’intérieur de la société sénégalaise. On assiste aussi à une diversification des profils migratoires et des catégories de migrants. Le phénomène migratoire concerne particulièrement les jeunes des quartiers péri-urbains populaires et du milieu rural. Les ressortissants des zones traditionnelles de pêche artisanale sont aussi de plus en plus impliqués.
Adou FAYE