
«Dans l’ensemble, l’économie mondiale stagne», a déclaré l’économiste principal et conseiller économique du FMI, Maurice Obstfeld. «Nous avons révisé légèrement à la baisse nos prévisions de croissance pour les pays avancés en 2016, tout en révisant à la hausse les prévisions pour le reste du monde», a-t-il noté.
Le rapport souligne la nature précaire de la reprise huit ans après la crise financière mondiale. Il est noté qu’une stagnation persistante, en particulier dans les pays avancés, risque d’alimenter davantage les appels populistes à des restrictions au commerce et à l’immigration. Obstfeld estime que ces restrictions pèseraient sur la productivité, la croissance et l’innovation.
«Il est crucial de défendre les possibilités d’une poursuite de l’intégration commerciale», a déclaré M. Obstfeld. «Une volte-face sur le plan du commerce ne peut qu’aggraver et prolonger les problèmes actuels de l’économie mondiale».
Pour soutenir la croissance à court terme, les banques centrales des pays avancés devraient maintenir une politique monétaire accommodante, note le FMI. Mais la politique monétaire à elle seule ne relancera pas des économies freinées par un ralentissement de la croissance de la productivité et le vieillissement des populations, selon le rapport. Là où c’est possible, les pouvoirs publics devraient dépenser davantage dans l’éducation, les technologies et les infrastructures afin d’accroître leurs capacités de production, tout en veillant à réduire les inégalités.
Pathé TOURE
Le rapport souligne la nature précaire de la reprise huit ans après la crise financière mondiale. Il est noté qu’une stagnation persistante, en particulier dans les pays avancés, risque d’alimenter davantage les appels populistes à des restrictions au commerce et à l’immigration. Obstfeld estime que ces restrictions pèseraient sur la productivité, la croissance et l’innovation.
«Il est crucial de défendre les possibilités d’une poursuite de l’intégration commerciale», a déclaré M. Obstfeld. «Une volte-face sur le plan du commerce ne peut qu’aggraver et prolonger les problèmes actuels de l’économie mondiale».
Pour soutenir la croissance à court terme, les banques centrales des pays avancés devraient maintenir une politique monétaire accommodante, note le FMI. Mais la politique monétaire à elle seule ne relancera pas des économies freinées par un ralentissement de la croissance de la productivité et le vieillissement des populations, selon le rapport. Là où c’est possible, les pouvoirs publics devraient dépenser davantage dans l’éducation, les technologies et les infrastructures afin d’accroître leurs capacités de production, tout en veillant à réduire les inégalités.
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