
La mobilisation des ressources nécessaires reste un véritable casse-tête pour la réalisation des différentes missions du Programme de développement local (Pndl), dans les différentes collectivités locales du pays. En effet, la mise à disposition des ressources de dotation de la décentralisation et Fonds d’équipements des collectivités local a ralenti le fonctionnement des agences régionales de développement. Ainsi, ces contraintes ont occasionné des retards dans la mise en œuvre du Fonds de développement local durant l’année 2014. Au terme du premier semestre de l’année en cours, le programme a mobilisé 4.9 milliards sur 24 milliards budgétisés. A côté de cela, il a été constaté une diminution sensible des ressources par rapport au Programme de travail budgétaire annuel (Ptba), soit une baisse de 42.5% en valeur relative et de 10 milliards de francs Cfa, en valeur absolue, dans le budget du programme national de développement local. Ainsi, le budget 2014 révisé est arrêté au montant de 14 milliards 239 millions 535 mille 250 francs Cfa.
D’après l’expert du programme, les 65 % de son budget, soit 9 milliards 275 millions 600 mille francs Cfa, sont destinés au financement du développement local ou l’appui direct à la maîtrise d’ouvrage. En 7 ans, renseignent le comité, le programme a financé, dans le cadre du Fonds de développement local, plus de 1 500 conventions et signé des contrats de 41 milliards avec les entrepreneurs locaux dans différentes collectivités. Ainsi, le Trésor a décaissé 37.2 milliards de francs Cfa, soit une augmentation absolue de 2.3 milliards de francs Cfa. Et selon le comité de pilotage, ces ressources ont permis de réaliser 5 084 microprojets dont 4 526 ont été définitivement réceptionnés et 750 conventions de financement clôturées.
Dans son intervention, le ministre de Gouvernance locale, du Développement et de l’Aménagement du territoire, Oumar Youm, a reconnu que cette année, particulièrement, le programme a souffert de beaucoup de contraintes. «De réelles contraintes sont rencontrées sur le chemin du développement. Ce qui fait que l’exécution du Fonds de développement local a connu un ralentissement, caractérisé par le renouvellement des élus locaux dans les instances de gouvernance locale cumulée à un déficit de mobilisation de la contrepartie de l’Etat», a expliqué M. Youm. Qui a estimé qu’il est grand temps d’entamer la réalisation des projets structurants dont les intrants qualificatifs requièrent un temps de maturation plus long et exigent un type d’appui bien spécifique. Cela, note Me Youm, repose toute la question de l’ingénierie du développement local qui ne pourra s’affirmer, selon lui, qu’avec la présence d’hommes et de femmes aguerris aux techniques de maîtrise d’ouvrage local et imprégnés des évolutions du secteur, comme les agences régionales de développement. Ce qui implique, d’après le ministre, que les acteurs doivent à tout prix consolider leur position dans le dispositif technique des collectivités locales pour réussir le pari du développement local.
http://www.walf-groupe.com
D’après l’expert du programme, les 65 % de son budget, soit 9 milliards 275 millions 600 mille francs Cfa, sont destinés au financement du développement local ou l’appui direct à la maîtrise d’ouvrage. En 7 ans, renseignent le comité, le programme a financé, dans le cadre du Fonds de développement local, plus de 1 500 conventions et signé des contrats de 41 milliards avec les entrepreneurs locaux dans différentes collectivités. Ainsi, le Trésor a décaissé 37.2 milliards de francs Cfa, soit une augmentation absolue de 2.3 milliards de francs Cfa. Et selon le comité de pilotage, ces ressources ont permis de réaliser 5 084 microprojets dont 4 526 ont été définitivement réceptionnés et 750 conventions de financement clôturées.
Dans son intervention, le ministre de Gouvernance locale, du Développement et de l’Aménagement du territoire, Oumar Youm, a reconnu que cette année, particulièrement, le programme a souffert de beaucoup de contraintes. «De réelles contraintes sont rencontrées sur le chemin du développement. Ce qui fait que l’exécution du Fonds de développement local a connu un ralentissement, caractérisé par le renouvellement des élus locaux dans les instances de gouvernance locale cumulée à un déficit de mobilisation de la contrepartie de l’Etat», a expliqué M. Youm. Qui a estimé qu’il est grand temps d’entamer la réalisation des projets structurants dont les intrants qualificatifs requièrent un temps de maturation plus long et exigent un type d’appui bien spécifique. Cela, note Me Youm, repose toute la question de l’ingénierie du développement local qui ne pourra s’affirmer, selon lui, qu’avec la présence d’hommes et de femmes aguerris aux techniques de maîtrise d’ouvrage local et imprégnés des évolutions du secteur, comme les agences régionales de développement. Ce qui implique, d’après le ministre, que les acteurs doivent à tout prix consolider leur position dans le dispositif technique des collectivités locales pour réussir le pari du développement local.
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