
Selon ce rapport, avec 45%, ou 33 des 73 pays classés comme «risque extrême» selon l'indice de corruption annuel de Verisk Maplecroft (CRI), l'Afrique subsaharienne est la région identifiée comme posant le plus grand risque pour les entreprises. Sa population qui connait une croissance rapide et la richesse de ses ressources naturelles ont augmenté les possibilités d'investissement pour les entreprises. Mais ces dernières qui entrent qui entrent dans les marchés de la région sont particulièrement sujettes à des demandes de corruption, « ce qui est un fardeau pour ses entreprises, une atteinte à la sécurité, sape la lutte contre le terrorisme et entrave le développement économique », selon le premier ministre britanique David Cameroon qui s`exprimait dans la foulée des révélations de la FIFA.
L'indice de corruption annuel de Verisk Maplecroft 2015 montre que parmi les 12 pays les plus exposés à la corruption figurent six pays présents en Afrique sub-saharienne, à savoir la RD Congo, la Somalie, la République centrafricaine, le Soudan, la Guinée équatoriale et le Soudan du Sud aux côtés de la Corée du Nord, de l'Irak, de l'Afghanistan, de la Libye, de Myanmar et de la Russie. Le Botswana (classé 154e et avec un «risque moyen»), quant à lui, est le plus performant du continent.
Oumar Nourou
L'indice de corruption annuel de Verisk Maplecroft 2015 montre que parmi les 12 pays les plus exposés à la corruption figurent six pays présents en Afrique sub-saharienne, à savoir la RD Congo, la Somalie, la République centrafricaine, le Soudan, la Guinée équatoriale et le Soudan du Sud aux côtés de la Corée du Nord, de l'Irak, de l'Afghanistan, de la Libye, de Myanmar et de la Russie. Le Botswana (classé 154e et avec un «risque moyen»), quant à lui, est le plus performant du continent.
Oumar Nourou