Le Fmi a publié son dernier rapport sur les perspectives économiques régionales pour l’Afrique subsaharienne. Selon le document consulté par le Journal de l’économie sénégalaise (Lejecos), la pandémie de Covid-19 menace d’infliger des pertes énormes en vies humaines et la crise économique qui en résulte risque d’annuler les progrès accomplis récemment sur le plan du développement.
«L'économie de la région devrait se contracter de 1,6 % en 2020 et le revenu réel par habitant devrait baisser encore plus, de 3,9 % en moyenne. La priorité absolue consiste à accroître les dépenses de santé pour sauver des vies et à mettre en place des transferts sociaux en faveur des personnes dont les moyens d'existence sont bouleversés », renseigne le Fmi. Selon l’organisation, il sera crucial de recevoir de l’aide des partenaires internationaux au développement pour répondre aux besoins de financement, y compris un allégement de la dette pour les pays les plus vulnérables. Elle recommande d’utiliser la politique macroéconomique pour protéger les groupes vulnérables, atténuer les pertes économiques et favoriser la reprise.
« Le monde fait face à un défi sans précédent, et l’Afrique subsaharienne ne sera pas épargnée », a déclaré Abebe Aemro Selassie, directeur du département Afrique du Fmi. «Tout semble indiquer que la pandémie de Covid-19 infligera des pertes énormes en vies humaines et entraînera une grave crise économique. La région est confrontée à un effondrement de la croissance économique, à un resserrement des conditions financières, à une forte baisse des prix des principaux produits exportés et à de graves perturbations de l’activité économique dues aux mesures qui ont dû être adoptées pour maîtriser l'épidémie. En conséquence, nous prévoyons maintenant pour la région une contraction de 1,6 % cette année, soit le pire résultat jamais enregistré », a-t-il prédit. Dans ces conditions. M. Selassie appelle à prendre des mesures décisives pour limiter les coûts humains et économiques de la crise.
« Premièrement, la priorité immédiate consiste à tout faire pour accroître les dépenses publiques de santé afin de contenir l'épidémie, quelles que soient les ressources budgétaires des pays.
« Deuxièmement, il est crucial d’apporter une aide considérable en temps voulu. Il peut s’agir de transferts monétaires ou d’aides en nature en faveur des ménages vulnérables, y compris les travailleurs du secteur informel, ou d’aides ciblées et temporaires aux secteurs durement touchés. La capacité des pays de mettre en place une riposte adéquate dépendra dans une large mesure de leur accès à des financements concessionnels de la communauté internationale », note M. Selassie.
Troisièmement, il affirme que les politiques monétaires et financières peuvent aussi jouer un rôle important pour aider les entreprises et l’emploi.
Adou FAYE
«L'économie de la région devrait se contracter de 1,6 % en 2020 et le revenu réel par habitant devrait baisser encore plus, de 3,9 % en moyenne. La priorité absolue consiste à accroître les dépenses de santé pour sauver des vies et à mettre en place des transferts sociaux en faveur des personnes dont les moyens d'existence sont bouleversés », renseigne le Fmi. Selon l’organisation, il sera crucial de recevoir de l’aide des partenaires internationaux au développement pour répondre aux besoins de financement, y compris un allégement de la dette pour les pays les plus vulnérables. Elle recommande d’utiliser la politique macroéconomique pour protéger les groupes vulnérables, atténuer les pertes économiques et favoriser la reprise.
« Le monde fait face à un défi sans précédent, et l’Afrique subsaharienne ne sera pas épargnée », a déclaré Abebe Aemro Selassie, directeur du département Afrique du Fmi. «Tout semble indiquer que la pandémie de Covid-19 infligera des pertes énormes en vies humaines et entraînera une grave crise économique. La région est confrontée à un effondrement de la croissance économique, à un resserrement des conditions financières, à une forte baisse des prix des principaux produits exportés et à de graves perturbations de l’activité économique dues aux mesures qui ont dû être adoptées pour maîtriser l'épidémie. En conséquence, nous prévoyons maintenant pour la région une contraction de 1,6 % cette année, soit le pire résultat jamais enregistré », a-t-il prédit. Dans ces conditions. M. Selassie appelle à prendre des mesures décisives pour limiter les coûts humains et économiques de la crise.
« Premièrement, la priorité immédiate consiste à tout faire pour accroître les dépenses publiques de santé afin de contenir l'épidémie, quelles que soient les ressources budgétaires des pays.
« Deuxièmement, il est crucial d’apporter une aide considérable en temps voulu. Il peut s’agir de transferts monétaires ou d’aides en nature en faveur des ménages vulnérables, y compris les travailleurs du secteur informel, ou d’aides ciblées et temporaires aux secteurs durement touchés. La capacité des pays de mettre en place une riposte adéquate dépendra dans une large mesure de leur accès à des financements concessionnels de la communauté internationale », note M. Selassie.
Troisièmement, il affirme que les politiques monétaires et financières peuvent aussi jouer un rôle important pour aider les entreprises et l’emploi.
Adou FAYE