Les décideurs sont invités à intégrer les profondes transformations urbaines à l’œuvre en Afrique et saisir les nouvelles opportunités offertes par le continent déjà urbanisé
Sous l’effet de sa forte croissance démographique, l’Afrique connaît la croissance urbaine la plus rapide du monde : la population devrait doubler et, les villes accueillir 950 millions de personnes supplémentaires, d’ici 2050. Les décideurs doivent intégrer les profondes transformations urbaines à l’œuvre en Afrique et saisir les nouvelles opportunités offertes par le continent déjà urbanisé, selon les recommandations du nouveau rapport du Secrétariat du Club du Sahel et de l'Afrique de l'Ouest (Csao/Ocde) intitulé : Dynamiques de l’urbanisation africaine 2020 : Africapolis, une nouvelle géographie urbaine lancé le 7 février dans le cadre d’un événement organisé conjointement avec l’Agence de développement de l’Union africaine (Auda-Nepad), en marge du 33ème Sommet de l’Union africaine, à Addis Abeba.
Selon un communiqué de presse publié à cette occasion, Dr Ibrahim Mayaki, Secrétaire exécutif, de l’Agence de développement de l’Union africaine (Auda-Nepad) et président honoraire du Club du Sahel et de l’Afrique de l’Ouest (Csao), a invité les participants à penser la géographie urbaine du continent de manière différente, et les politiques à rattraper leur retard en étant multidimensionnelles et plus inclusives.
Ces réflexions sont partagées par la ministre angolaise des Affaires sociales, Mme Carolina Cerqueira, qui souligne que « dans la planification de l'urbanisation en Afrique, nous devons nous assurer que nos politiques publiques soient respectueuses de chacun ».
Selon le document, l’un des principaux défis est le manque de données et de faits pour mieux informer l’action publique. L’approche spatiale adoptée dans ce rapport identifie et suit les transformations fonctionnelles, tout en décrivant les forces sous-tendant l’urbanisation à l’échelon local, régional et continental.
S’appuyant sur la base de données géospatiale Africapolis (www.africapolis.org), couvrant 7 600 agglomérations dans 50 pays africains, le rapport analyse les principales dynamiques de
l’urbanisation africaine, dans leur contexte historique, environnemental et politique.
« Nous devons changer le discours sur les villes africaines. Le rapport Dynamiques d’urbanisation africaine 2020 constitue un outil important pour la planification urbaine à l’échelle continentale », a déclaré Mme Josefa Sacko, Commissaire de l'Union africaine chargée de l'économie rurale et de l'agriculture.
Ce point a été repris par Mme Sarah Anyang Agbor, Commissaire de l'Union africaine pour les ressources humaines, la science et la technologie, qui a affirmé l’importance de l'identification et de la contextualisation des réalités urbaines, pour la mise en œuvre de la vision de l’Agenda 2063 L’Afrique que nous voulons.
Le rapport souligne l’existence de milliers d’agglomérations urbaines non enregistrées dans les statistiques officielles, dans des zones encore considérées comme rurales.
Adou FAYE
Sous l’effet de sa forte croissance démographique, l’Afrique connaît la croissance urbaine la plus rapide du monde : la population devrait doubler et, les villes accueillir 950 millions de personnes supplémentaires, d’ici 2050. Les décideurs doivent intégrer les profondes transformations urbaines à l’œuvre en Afrique et saisir les nouvelles opportunités offertes par le continent déjà urbanisé, selon les recommandations du nouveau rapport du Secrétariat du Club du Sahel et de l'Afrique de l'Ouest (Csao/Ocde) intitulé : Dynamiques de l’urbanisation africaine 2020 : Africapolis, une nouvelle géographie urbaine lancé le 7 février dans le cadre d’un événement organisé conjointement avec l’Agence de développement de l’Union africaine (Auda-Nepad), en marge du 33ème Sommet de l’Union africaine, à Addis Abeba.
Selon un communiqué de presse publié à cette occasion, Dr Ibrahim Mayaki, Secrétaire exécutif, de l’Agence de développement de l’Union africaine (Auda-Nepad) et président honoraire du Club du Sahel et de l’Afrique de l’Ouest (Csao), a invité les participants à penser la géographie urbaine du continent de manière différente, et les politiques à rattraper leur retard en étant multidimensionnelles et plus inclusives.
Ces réflexions sont partagées par la ministre angolaise des Affaires sociales, Mme Carolina Cerqueira, qui souligne que « dans la planification de l'urbanisation en Afrique, nous devons nous assurer que nos politiques publiques soient respectueuses de chacun ».
Selon le document, l’un des principaux défis est le manque de données et de faits pour mieux informer l’action publique. L’approche spatiale adoptée dans ce rapport identifie et suit les transformations fonctionnelles, tout en décrivant les forces sous-tendant l’urbanisation à l’échelon local, régional et continental.
S’appuyant sur la base de données géospatiale Africapolis (www.africapolis.org), couvrant 7 600 agglomérations dans 50 pays africains, le rapport analyse les principales dynamiques de
l’urbanisation africaine, dans leur contexte historique, environnemental et politique.
« Nous devons changer le discours sur les villes africaines. Le rapport Dynamiques d’urbanisation africaine 2020 constitue un outil important pour la planification urbaine à l’échelle continentale », a déclaré Mme Josefa Sacko, Commissaire de l'Union africaine chargée de l'économie rurale et de l'agriculture.
Ce point a été repris par Mme Sarah Anyang Agbor, Commissaire de l'Union africaine pour les ressources humaines, la science et la technologie, qui a affirmé l’importance de l'identification et de la contextualisation des réalités urbaines, pour la mise en œuvre de la vision de l’Agenda 2063 L’Afrique que nous voulons.
Le rapport souligne l’existence de milliers d’agglomérations urbaines non enregistrées dans les statistiques officielles, dans des zones encore considérées comme rurales.
Adou FAYE