Climat des affaires : La Dpee note une amélioration au mois de mars

Vendredi 24 Mai 2019

Une amélioration du climat des affaires a été constatée au mois de mars dernier. L’information émane de la Direction de la prévision et des études économiques (Dpee).


La Direction de la prévision et des études économiques (Dpee) note une amélioration du climat des affaires au mois de mars dernier. «En variation mensuelle, le climat des affaires s’est amélioré, pour le deuxième mois consécutif, en mars 2019.

En effet, l’indicateur qui le synthétise, calculé sur la base des soldes d’opinion des chefs d’entreprises, a gagné 1,6 point sur la période, restant, toutefois, légèrement en dessous de sa moyenne de long terme. Cette situation reflète les orientations favorables des opinions respectives des industriels, entrepreneurs de BTP et prestataires de services.

Sur une base annuelle, l’indicateur de climat des affaires a reculé de 0,3 point, en mars 2019 », lit-on dans un document de la Dpee reçue au Journal de l’économie sénégalaise (Lejecos). Selon la Dpee, dans l’industrie, la concurrence supposée déloyale (28%), les difficultés de recouvrement des créances (28%), l’insuffisance de la demande (17%) ainsi que la corruption et la fraude (15%) sont majoritairement considérées comme principales entraves à l’activité.

«Néanmoins, le climat des affaires s’est bien orienté (+4,5 points) dans le sous-secteur, en rythme mensuel, en raison de l’opinion, particulièrement favorable, des industriels sur la production, les commandes et les perspectives d’emploi de main d’œuvre », note la source.

Concernant le sous-secteur des bâtiments et travaux publics, les contraintes à l’activité les plus citées par les entrepreneurs interrogés sont les difficultés de recouvrement des créances (88%), la concurrence jugée déloyale (63%) et la fiscalité (38%).

Toutefois, le climat des affaires s’est amélioré (+1,6 point) dans le sous-secteur, entre février et mars 2019, sous l’effet de l’orientation positive des soldes d’opinion relatifs aux commandes publiques et à l’emploi de main d’œuvre. Au titre des services, les chefs d’entreprises interrogés ont principalement évoqué, en mars 2019, la concurrence jugée déloyale (63%), les difficultés de recouvrement des créances (50%), la fiscalité (38%) ainsi que la corruption et la fraude (19%) comme les principaux facteurs qui plombent le développement de l’activité. Néanmoins, le climat des affaires s’est bien orienté (+0,7 point) dans le sous-secteur, en rythme mensuel. En effet, les soldes d’opinion relatifs aux chiffres d’affaires (courant et en perspectives) se sont, particulièrement, bien orientés.

S’agissant du commerce, les difficultés de recouvrement des créances (80%), la concurrence jugée déloyale (50%), la fiscalité (40%) et les soucis liés aux infrastructures de transport ont constitué les principales contraintes à l’activité, selon les enquêtés. Par ailleurs, le climat des affaires s’est dégradé (-0,8 point), en rythme mensuel, pour se retrouver presque à son niveau moyen de long terme, sous l’effet de l’orientation particulièrement défavorable du solde d’opinion relatif aux perspectives de chiffre d’affaires.
Adou FAYE
Actu-Economie


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