Représentant le ministre en charge des finances et du budget, Alioune Diouf, directeur général de la dette publique, a salué « l’appétit remarquable des investisseurs » qui ont porté l’opération à un taux de souscription de 121%, confirmant selon lui « la qualité de la signature du Sénégal ». Ces ressources contribueront au financement des projets et programmes inscrits dans la loi de finances rectificative 2025.
Prenant la parole au nom de CGF Bourse, Chef de file de l’opération, Kalidou Diallo, Directeur général , a déclaré que « Le succès éclatant de l’opération traduit une réalité que personne ne peut ignorer, le Marché financier régional est désormais un pilier essentiel du financement du développement de notre région. » Poursuivant, il ajoute que « Cette cotation consacre l’union de nos compétences, l’alignement de nos volontés, la force de notre collaboration et démontre que lorsque l’État, les institutions financières et les investisseurs avancent ensemble, rien n’est hors de portée ».
Des instruments diversifiés et une forte participation institutionnelle
Les quatre nouvelles lignes obligataires, désormais référencées EOS.O26, EOS.O27, EOS.O28 et EOS.O29, affichent une valeur nominale de 10 000 F CFA par titre. Elles couvrent plusieurs maturités (3 ans, 5 ans, 7 ans et 10 ans), une diversification conçue pour attirer divers profils d’investisseurs.
Selon Oumar Dème, directeur de l’antenne nationale de la Brvm, les ordres de marché étaient déjà « largement positionnés » avant la première cotation, avec des achats et ventes alignés sur le prix de référence de 10 000 francs Cfa.
La participation institutionnelle reste majoritaire : fonds de pension, compagnies d’assurances et investisseurs professionnels. Les particuliers, quant à eux, représentent 5,31% des montants souscrits, un niveau jugé « encore modeste mais très prometteur ».
Dans la même veine, le DG de CGF Bourse, Kalidou Diallo, a estimé que « La forte contribution des investisseurs institutionnels comme particuliers, illustre non seulement la solidité de la signature du Sénégal, mais également la maturité croissante de notre place financière. »
Alioune Diouf a rappelé que cette émission s’inscrit dans une stratégie « prudente et rigoureuse » de gestion de la dette publique, fondée sur trois leviers : le recours prioritaire aux financements concessionnels lorsque disponibles, la diversification des instruments et des sources géographiques de financement, et le renforcement systématique du marché financier intérieur.
Consolidation budgétaire et perspectives économiques favorables
Le directeur de la dette publique a rappelé les avancées du Sénégal en matière de réduction du déficit budgétaire : 13 % en 2024, 7,8 % en 2025 et 5,37 % attendus en 2026, pour atteindre 3 % en 2027, conformément aux critères de convergence de l’Uemoa.
Cette trajectoire est soutenue par des mesures de mobilisation des recettes, de rationalisation des dépenses et par une croissance économique projetée à 7,8 % en 2025, portée par l’exploitation des ressources pétrolières et gazières. Les discussions avec le Fonds monétaire international (Fmi) avancent également « très positivement », a assuré M. Diouf.
L’État prévoit de mobiliser 2 800 milliards de francs Cfa sur le marché intérieur en 2026, confirmant sa volonté d’accroître la profondeur du marché local.
Dans son allocution, Oumar Dème a rappelé la performance globale du marché financier régional. La Brvm compte à ce jour 47 sociétés cotées, pour une capitalisation boursière de 13 467,8 milliards de francs Cfa au 10 décembre 2025.
Le marché obligataire, en croissance continue, atteint désormais 188 obligations cotées, dont 144 obligations d’État. Depuis 1998, le Sénégal a émis 45 emprunts pour un montant cumulé dépassant 2 959 milliards de francs Cfa.
Avec la réussite de ces quatre nouvelles émissions obligataires (42e, 43e, 44e et 45e) du pays, le Sénégal confirme la solidité de sa présence sur le marché financier régional. Les maturités, qui étaient en moyenne de 5 ans entre 1999 et 2009, atteignent désormais une moyenne de 7 ans, témoignant de la confiance croissante des investisseurs à long terme.
Bassirou MBAYE
Prenant la parole au nom de CGF Bourse, Chef de file de l’opération, Kalidou Diallo, Directeur général , a déclaré que « Le succès éclatant de l’opération traduit une réalité que personne ne peut ignorer, le Marché financier régional est désormais un pilier essentiel du financement du développement de notre région. » Poursuivant, il ajoute que « Cette cotation consacre l’union de nos compétences, l’alignement de nos volontés, la force de notre collaboration et démontre que lorsque l’État, les institutions financières et les investisseurs avancent ensemble, rien n’est hors de portée ».
Des instruments diversifiés et une forte participation institutionnelle
Les quatre nouvelles lignes obligataires, désormais référencées EOS.O26, EOS.O27, EOS.O28 et EOS.O29, affichent une valeur nominale de 10 000 F CFA par titre. Elles couvrent plusieurs maturités (3 ans, 5 ans, 7 ans et 10 ans), une diversification conçue pour attirer divers profils d’investisseurs.
Selon Oumar Dème, directeur de l’antenne nationale de la Brvm, les ordres de marché étaient déjà « largement positionnés » avant la première cotation, avec des achats et ventes alignés sur le prix de référence de 10 000 francs Cfa.
La participation institutionnelle reste majoritaire : fonds de pension, compagnies d’assurances et investisseurs professionnels. Les particuliers, quant à eux, représentent 5,31% des montants souscrits, un niveau jugé « encore modeste mais très prometteur ».
Dans la même veine, le DG de CGF Bourse, Kalidou Diallo, a estimé que « La forte contribution des investisseurs institutionnels comme particuliers, illustre non seulement la solidité de la signature du Sénégal, mais également la maturité croissante de notre place financière. »
Alioune Diouf a rappelé que cette émission s’inscrit dans une stratégie « prudente et rigoureuse » de gestion de la dette publique, fondée sur trois leviers : le recours prioritaire aux financements concessionnels lorsque disponibles, la diversification des instruments et des sources géographiques de financement, et le renforcement systématique du marché financier intérieur.
Consolidation budgétaire et perspectives économiques favorables
Le directeur de la dette publique a rappelé les avancées du Sénégal en matière de réduction du déficit budgétaire : 13 % en 2024, 7,8 % en 2025 et 5,37 % attendus en 2026, pour atteindre 3 % en 2027, conformément aux critères de convergence de l’Uemoa.
Cette trajectoire est soutenue par des mesures de mobilisation des recettes, de rationalisation des dépenses et par une croissance économique projetée à 7,8 % en 2025, portée par l’exploitation des ressources pétrolières et gazières. Les discussions avec le Fonds monétaire international (Fmi) avancent également « très positivement », a assuré M. Diouf.
L’État prévoit de mobiliser 2 800 milliards de francs Cfa sur le marché intérieur en 2026, confirmant sa volonté d’accroître la profondeur du marché local.
Dans son allocution, Oumar Dème a rappelé la performance globale du marché financier régional. La Brvm compte à ce jour 47 sociétés cotées, pour une capitalisation boursière de 13 467,8 milliards de francs Cfa au 10 décembre 2025.
Le marché obligataire, en croissance continue, atteint désormais 188 obligations cotées, dont 144 obligations d’État. Depuis 1998, le Sénégal a émis 45 emprunts pour un montant cumulé dépassant 2 959 milliards de francs Cfa.
Avec la réussite de ces quatre nouvelles émissions obligataires (42e, 43e, 44e et 45e) du pays, le Sénégal confirme la solidité de sa présence sur le marché financier régional. Les maturités, qui étaient en moyenne de 5 ans entre 1999 et 2009, atteignent désormais une moyenne de 7 ans, témoignant de la confiance croissante des investisseurs à long terme.
Bassirou MBAYE


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