Banques : Un rôle d’avant-garde attendu dans le processus d’intégration économique africaine

Jeudi 8 Février 2018

Les dirigeants de banques et d’établissements de crédit sont priés d’être à l’avant-garde dans le combat qui favorisera le développement des échanges intra-africains et l’intégration de nos peuples au plan social.


L’invite est  du Secrétaire Général du Ministère de l’Economie, des Finances et du Plan (Mefp), représentant le Ministre de l’Economie, des Finances et du Plan du Sénégal.
M. Bassirou Niasse procédait à l’ouverture  des travaux de la 29ème édition des journées annuelles du Club des Dirigeants de Banques et Etablissements de crédit d'Afrique, ce jeudi 8 février à Dakar.
Dans cette perspective, trois éléments sont à ses yeux indispensables, si l’on veut atteindre cet objectif avec un système bancaire stable, pérenne et viable et des banques socialement responsables.
Il s’agit, pour lui, de l’innovation qu’il qualifie de socle du progrès des peuples et des sociétés et doit à ce titre susciter toute l’attention de nos Etats.
C’est pourquoi, poursuit M. Niasse, il importe d’encourager au niveau national les efforts des entreprises en matière de R&D (recherche et développement).
Il s’agit, pour le secrétaire général du MEFP, de favoriser le financement de la conception de nouveaux produits ou d’installations pilote dans tous les secteurs d’activité pour combler ainsi le gap existant en la matière.
Dans ce cadre,  il juge important de soutenir le statut de jeune entreprise innovante permettant de bénéficier d’avantages fiscaux notamment pour encourager les emplois d’ingénieurs et  de chercheurs. Cette dynamique doit être confortée par les banques qui doivent financer davantage l’innovation pour les PME.  
Entre autres éléments indispensables, M. Niasse a fait état du développement régional et social. A son avis, c’est avec un bon ancrage dans nos terroirs et des interventions optimales au profit des secteurs prioritaires comme l’agriculture que les banques et établissements de crédit arriveront à faire de la finance socialement responsable et être l’étendard d’un développement harmonieux à forte dimension sociale.
Concernant la maîtrise des risques, M. Niasse pense qu’elle est le gage de la viabilité et de pérennité surtout dans un environnement où les risques sont nombreux.
A cet effet, il suppose un renforcement indispensable du droit des contrats et exige le développement de véritables « Risk Managers » à la hauteur des attentes du monde de la finance africaine et celui de l’entreprise.
Pour lui, il s’agit en fait de renforcer la résilience de nos économies africaines aux chocs qui nous guettent notamment par le renforcement de la formation.
Djibril Dieng
 
 
 
Finances & Banques


Nouveau commentaire :

Finances & Banques | Industrie | Service & distribution | Appels d'offres | Offres d'emploi | Portrait d’entrepreneur




En kiosque.














Inscription à la newsletter