
Joseph Sepp Blatter
Le Prince jordanien Ali Bin Al-Hussein, le challenger du Suisse Blatter, s'est retiré de la joute à l'entre deux tours après avoir obtenu soixante-treize voix contre cent trente-trois. Cependant, cette élection s'est déroulée au moment où l'instance mondiale de football est secouée par un scandale de corruption sans précédent. Lequel a débouché sur l'arrestation de plusieurs membres du cercle fermé du Président de la FIFA.
Le mercredi 27 mai 2015, la police suisse a interpellé neuf cadres de la FIFA, des proches du Président Sepp Blatter. Ces arrestations faisaient suite à une enquête diligentée concomitamment par la justice helvétique et américaine. Depuis 1991, à en croire Radio France Internationale (Rfi), plus de 150.000.000 Usd (cent cinquante millions de dollars américains) des pots-de-vin ont été versés à ces dirigeants de la FIFA, notamment en vue de l'attribution des coupes du monde respectivement à l'Afrique du Sud (2010), à la Russie (2018), au Qatar (2022), ainsi que dans le dispatching des droits télés.
Levée de boucliers contre la réélection de Blatter
Eclaboussé par ce scandale de corruption à grande échelle, l'inoxydable Sepp Blatter a, par cette énième réélection, suscité un tollé général aussi bien dans les milieux sportifs que dans les sphères politiques. Voici quelques réactions virulentes :
« Sous Blatter, la FIFA est devenue une honte pour nous qui aimons le football » (Diego Armando Maradona, très célèbre capitaine de l'équipe d'Argentine double championne du monde)
« Aujourd'hui, la FIFA a perdu. Mais par-dessus tout, le football a perdu. » (Luis Figo, ancien international portugais qui a retiré sa candidature à la présidence de la FIFA)
« Je demande à Sepp Blatter de démissionner » (Michel Platini, Président de l'Union Européenne de Football Association (UEFA) et ex-capitaine de l'équipe de France)
Par ailleurs, les propos du Premier ministre britannique David Cameron n'ont pas du tout été tendres à l'égard du Président de la FIFA. Des tirs croisés ont fusé de partout !
Au soir de sa réélection, Joseph Sepp Blatter qui se dit croyant, s'en est remis à Dieu, à Allah, pour arrêter cette tempête qui fait chanceler la FIFA. Curieusement, Blatter a bénéficié du soutien sans faille de ses protégés africains à la tête desquels se trouve le camerounais Issa Hayatou, le « Président à vie » de la Confédération Africaine de Football (CAF), qui est également dans le collimateur de la justice. Sont-ce des oiseaux de même plumage ?
Ces donneurs des leçons occidentaux
La bonne gouvernance n'est pas l'apanage des Occidentaux ! Sepp Blatter a intégré la FIFA voici quarante ans. Lui et les membres de son cercle fermé ont eu suffisamment de temps pour mettre en place un système bien rôdé de protection des intérêts individuels, détourner des fonds et s'octroyer des pots-de-vin. Un véritable réseau des hommes véreux, sans éthique. Bref, un tel système mafieux est tout sauf démocratique. Raison pour laquelle les sponsors exigent au Président de la FIFA de faire le ménage. « Je ne peux pas surveiller tout le monde », a essayé de se justifier Blatter.
Les Occidentaux sont les premiers à donner des leçons ainsi que des injonctions aux dirigeants africains pour qu'ils n'aillent pas au-delà de deux mandats électifs. A titre d'illustration, l'épée de Damoclès est suspendue au-dessus de la tête de Pierre Nkurunziza au Burundi, Paul Kagame au Rwanda, Boni Yayi au Bénin, Denis Sassou N'Guesso au Congo-Brazzaville, Joseph Kabila au Congo-Kinshasa,... Alors qu'Angela Merkel totalise déjà quatre mandats en Allemagne, Sepp Blatter cinq mandats. « J'y suis, j'y reste ! » Mais c'est à peine que l'on remarque la présidence quasiment à vie du Suisse Blatter à la tête d'une instance qui influence sportivement voire politiquement et fait vibrer le monde entier. Pourquoi deux poids, deux mesures ? La réponse à ce questionnement est contenue dans la fameuse Charte de l'Impérialisme qui, en ses articles 6 et 7, dispose : « Tout pouvoir et gouvernement établi par nous est légal, légitime et démocratique. Mais tout autre pouvoir ou gouvernement qui n'émane pas de nous est illégal, illégitime et dictatorial, quelle que soit sa forme et sa légitimité. Tout pouvoir qui oppose la moindre résistance à nos injonctions perd par le fait même sa légalité, sa légitimité et sa crédibilité. Il doit disparaître. » (Source : « Musée de Tervuren », Belgique).
La République sud-africaine reconnaît avoir versé dix millions de dollars américains au Français Jérôme Valcke. Pour quoi faire ? La Russie de Vladimir Putin et le riche Qatar ont certainement corrompu quelques dirigeants de la FIFA pour obtenir l'organisation des deux prochaines coupes du monde. Le mondial 98 est aussi dans le viseur de la justice du pays de l'Oncle Sam qui a révélé que l'Américain Jack Warner aurait été corrompu pour l'attribuer à la France. Pour le plus grand bien des milliards de passionnés du ballon rond, espérons que la redoutable justice américaine, chapeautée par la noire Loretta Lynch, va faire éclater toute la vérité dans les mois à venir et va écrouer le Président Sepp Blatter et tous ses complices. Wait and see !!!
Le mercredi 27 mai 2015, la police suisse a interpellé neuf cadres de la FIFA, des proches du Président Sepp Blatter. Ces arrestations faisaient suite à une enquête diligentée concomitamment par la justice helvétique et américaine. Depuis 1991, à en croire Radio France Internationale (Rfi), plus de 150.000.000 Usd (cent cinquante millions de dollars américains) des pots-de-vin ont été versés à ces dirigeants de la FIFA, notamment en vue de l'attribution des coupes du monde respectivement à l'Afrique du Sud (2010), à la Russie (2018), au Qatar (2022), ainsi que dans le dispatching des droits télés.
Levée de boucliers contre la réélection de Blatter
Eclaboussé par ce scandale de corruption à grande échelle, l'inoxydable Sepp Blatter a, par cette énième réélection, suscité un tollé général aussi bien dans les milieux sportifs que dans les sphères politiques. Voici quelques réactions virulentes :
« Sous Blatter, la FIFA est devenue une honte pour nous qui aimons le football » (Diego Armando Maradona, très célèbre capitaine de l'équipe d'Argentine double championne du monde)
« Aujourd'hui, la FIFA a perdu. Mais par-dessus tout, le football a perdu. » (Luis Figo, ancien international portugais qui a retiré sa candidature à la présidence de la FIFA)
« Je demande à Sepp Blatter de démissionner » (Michel Platini, Président de l'Union Européenne de Football Association (UEFA) et ex-capitaine de l'équipe de France)
Par ailleurs, les propos du Premier ministre britannique David Cameron n'ont pas du tout été tendres à l'égard du Président de la FIFA. Des tirs croisés ont fusé de partout !
Au soir de sa réélection, Joseph Sepp Blatter qui se dit croyant, s'en est remis à Dieu, à Allah, pour arrêter cette tempête qui fait chanceler la FIFA. Curieusement, Blatter a bénéficié du soutien sans faille de ses protégés africains à la tête desquels se trouve le camerounais Issa Hayatou, le « Président à vie » de la Confédération Africaine de Football (CAF), qui est également dans le collimateur de la justice. Sont-ce des oiseaux de même plumage ?
Ces donneurs des leçons occidentaux
La bonne gouvernance n'est pas l'apanage des Occidentaux ! Sepp Blatter a intégré la FIFA voici quarante ans. Lui et les membres de son cercle fermé ont eu suffisamment de temps pour mettre en place un système bien rôdé de protection des intérêts individuels, détourner des fonds et s'octroyer des pots-de-vin. Un véritable réseau des hommes véreux, sans éthique. Bref, un tel système mafieux est tout sauf démocratique. Raison pour laquelle les sponsors exigent au Président de la FIFA de faire le ménage. « Je ne peux pas surveiller tout le monde », a essayé de se justifier Blatter.
Les Occidentaux sont les premiers à donner des leçons ainsi que des injonctions aux dirigeants africains pour qu'ils n'aillent pas au-delà de deux mandats électifs. A titre d'illustration, l'épée de Damoclès est suspendue au-dessus de la tête de Pierre Nkurunziza au Burundi, Paul Kagame au Rwanda, Boni Yayi au Bénin, Denis Sassou N'Guesso au Congo-Brazzaville, Joseph Kabila au Congo-Kinshasa,... Alors qu'Angela Merkel totalise déjà quatre mandats en Allemagne, Sepp Blatter cinq mandats. « J'y suis, j'y reste ! » Mais c'est à peine que l'on remarque la présidence quasiment à vie du Suisse Blatter à la tête d'une instance qui influence sportivement voire politiquement et fait vibrer le monde entier. Pourquoi deux poids, deux mesures ? La réponse à ce questionnement est contenue dans la fameuse Charte de l'Impérialisme qui, en ses articles 6 et 7, dispose : « Tout pouvoir et gouvernement établi par nous est légal, légitime et démocratique. Mais tout autre pouvoir ou gouvernement qui n'émane pas de nous est illégal, illégitime et dictatorial, quelle que soit sa forme et sa légitimité. Tout pouvoir qui oppose la moindre résistance à nos injonctions perd par le fait même sa légalité, sa légitimité et sa crédibilité. Il doit disparaître. » (Source : « Musée de Tervuren », Belgique).
La République sud-africaine reconnaît avoir versé dix millions de dollars américains au Français Jérôme Valcke. Pour quoi faire ? La Russie de Vladimir Putin et le riche Qatar ont certainement corrompu quelques dirigeants de la FIFA pour obtenir l'organisation des deux prochaines coupes du monde. Le mondial 98 est aussi dans le viseur de la justice du pays de l'Oncle Sam qui a révélé que l'Américain Jack Warner aurait été corrompu pour l'attribuer à la France. Pour le plus grand bien des milliards de passionnés du ballon rond, espérons que la redoutable justice américaine, chapeautée par la noire Loretta Lynch, va faire éclater toute la vérité dans les mois à venir et va écrouer le Président Sepp Blatter et tous ses complices. Wait and see !!!