Afrique: OMC - Quelque 162 Etats membres tentent de s'accorder sur l'accord de Doha

Mercredi 16 Décembre 2015


La première conférence ministérielle de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) sur le continent africain, s'est ouverte ce mardi, à Nairobi (Kenya). L'adoption du cycle de Doha en vue de libéraliser le commerce international sur une base multilatérale, sera le principal défi des participants.


Deux ans après la conférence de Bali ayant permis la signature de l'accord douanier, durant 72 heures, la capitale kenyane sera le théâtre des négociations sur le dossier de l'agenda du cycle de Doha dans l'impasse depuis 14 ans. Le cycle de Doha est censé booster le commerce mondial, avec des bénéfices particuliers pour les pays en développement, défendent les initiateurs du texte. Peu d'Etats n'adhèrent aux dispositions de Doha préférant négocier en dehors de l'OMC des accords régionaux, en concurrence directe avec l'organisation.
La conférence ministérielle est une instance décisionnelle de l'OMC, car à l'issue des assises, les décideurs abordent des sujets complexes comme la règlementation liée au commerce mondial, les subventions, les aides publiques, ou les barrières douanières, les stocks alimentaires... Les participants travaillent sur les questions épineuses et vulgarisent les règles de l'organisation de la façon la plus simple et transparente possible pour qu'elles ne constituent pas « d'obstacles au développement des relations commerciales entre les pays ».
C'est pourquoi, la rencontre de Nairobi suscite beaucoup d'attentions. « Elle est vitale pour l'avenir de l'OMC. Les évènements, ces derniers jours à Genève, se sont détériorés de manière dramatique, ce qui confirme que nous faisons face à une conférence ministérielle très difficile à Nairobi », a déclaré Cecilia Malmstroem, Commissaire européen en charge du commerce mondial. Le secrétaire d'État français au Commerce extérieur, Matthias Fekl, a averti récemment qu'il s'attendra à « des négociations difficiles » à Nairobi. Il y a d'un côté des délégués qui souhaitent la poursuite des négociations et ceux qui veulent introduire de nouveaux sujets. Par ailleurs, ces derniers exigent que la liste des pays en développement bénéficiaires d'un traitement spécifique soit révisée dans un sens plus restrictif.
A ce propos, les États-Unis accordent déjà un traitement spécial aux pays africains notamment les moins avancés, mais sont réticents à les élargir aux pays asiatiques, membres de ce même groupe.
Les Dépêches de Brazzaville
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