Le rapport, présenté en marge des Assemblées annuelles du Fonds monétaire international (Fmi) et de la Banque mondiale, souligne que les économies africaines réalisent des avancées tangibles grâce à des réformes structurelles majeures et à une dynamique d’innovation financière soutenue.
Des réformes décisives et une diversification des instruments financiers
Selon l’Afmi 2025, la crédibilité des politiques de change s’est nettement renforcée dans des pays comme le Nigeria et l’Ouganda, tandis que plusieurs économies ont modernisé leur cadre juridique avec l’adoption de nouvelles lois sur la compensation ou le netting financier.
Parallèlement, l’émergence d’instruments innovants – tels que les sukuk souverains, les obligations vertes (ESG) et les titres adossés à des actifs – contribue à diversifier les sources de financement et à attirer une base plus large d’investisseurs, locaux comme internationaux.
« Le renforcement des marchés financiers est non négociable si nous voulons mobiliser les capitaux nécessaires pour les infrastructures, le climat et la croissance inclusive », a déclaré Stephen Karingi, directeur de la Division de l’intégration régionale et du commerce à la Cea, s’exprimant au nom du secrétaire exécutif Claver Gatete. Il a considéré l’index comme « un outil essentiel pour mesurer les progrès et guider les réformes ».
Afrique du Sud, Maurice et Nigeria en tête du classement
Le classement 2025 place l’Afrique du Sud, l’île Maurice et le Nigeria au sommet des marchés financiers africains les plus performants. Les meilleures progressions reviennent à Rwanda, Botswana et Ghana, grâce à leurs efforts en matière de régulation, de transparence et d’intégration régionale.
Mais le rapport pointe aussi les défis persistants : la nécessité d’une réforme du système de notation du crédit, d’une meilleure transparence des données, et d’une harmonisation accrue des politiques régionales pour créer des marchés plus profonds et plus liquides.
Lors du panel de haut niveau tenu à l’occasion du lancement, des responsables de banques centrales d’Eswatini, Afrique du Sud, Rwanda, Angola et du FMI ont rappelé le rôle crucial des régulateurs dans la construction de marchés domestiques solides et crédibles.
Ils ont insisté sur la nécessité de politiques stables et prévisibles, mais aussi sur l’importance d’introduire de nouveaux instruments, tels que les obligations vertes et les obligations de la diaspora, pour canaliser l’épargne africaine vers le financement du développement durable.
Bassirou MBAYE
Des réformes décisives et une diversification des instruments financiers
Selon l’Afmi 2025, la crédibilité des politiques de change s’est nettement renforcée dans des pays comme le Nigeria et l’Ouganda, tandis que plusieurs économies ont modernisé leur cadre juridique avec l’adoption de nouvelles lois sur la compensation ou le netting financier.
Parallèlement, l’émergence d’instruments innovants – tels que les sukuk souverains, les obligations vertes (ESG) et les titres adossés à des actifs – contribue à diversifier les sources de financement et à attirer une base plus large d’investisseurs, locaux comme internationaux.
« Le renforcement des marchés financiers est non négociable si nous voulons mobiliser les capitaux nécessaires pour les infrastructures, le climat et la croissance inclusive », a déclaré Stephen Karingi, directeur de la Division de l’intégration régionale et du commerce à la Cea, s’exprimant au nom du secrétaire exécutif Claver Gatete. Il a considéré l’index comme « un outil essentiel pour mesurer les progrès et guider les réformes ».
Afrique du Sud, Maurice et Nigeria en tête du classement
Le classement 2025 place l’Afrique du Sud, l’île Maurice et le Nigeria au sommet des marchés financiers africains les plus performants. Les meilleures progressions reviennent à Rwanda, Botswana et Ghana, grâce à leurs efforts en matière de régulation, de transparence et d’intégration régionale.
Mais le rapport pointe aussi les défis persistants : la nécessité d’une réforme du système de notation du crédit, d’une meilleure transparence des données, et d’une harmonisation accrue des politiques régionales pour créer des marchés plus profonds et plus liquides.
Lors du panel de haut niveau tenu à l’occasion du lancement, des responsables de banques centrales d’Eswatini, Afrique du Sud, Rwanda, Angola et du FMI ont rappelé le rôle crucial des régulateurs dans la construction de marchés domestiques solides et crédibles.
Ils ont insisté sur la nécessité de politiques stables et prévisibles, mais aussi sur l’importance d’introduire de nouveaux instruments, tels que les obligations vertes et les obligations de la diaspora, pour canaliser l’épargne africaine vers le financement du développement durable.
Bassirou MBAYE