Quels sont les problèmes auxquels les jeunes entrepreneurs africains sont confrontés ?
Le gros du problème c’est qu’on n’accompagne pas en amont les entrepreneurs. La majorité des gens qui se lancent dans l’entreprenariat, c’est par défaut. Après ils battent et font des choses extraordinaires. Alors que l’entreprenariat c’est un métier il faut le préparer, on aura peut être les meilleurs qui au lieu d’aller dans de grandes entreprises vont être des entrepreneurs créateurs d’emplois.
Dans notre plateforme c’est pour cela que nous demandons aux jeunes de mutualiser leurs efforts de se mettre en association et d’éviter l’isolement. De trouver d’autres qui partagent les mêmes valeurs et visions. On ne peut plus entreprendre seul, c’est tellement difficile que quand on est seul dans un projet on baisse les bras que si on est plusieurs à le réaliser.
Lors de vos tournées africaines avez-vous e sentiment que ça bouge sur continent dans l’innovation ?
Le vrais sujet c’est qu’on ne sait pas jouer collectif. Parce que tout le monde veut être Messi ou Ronaldo. Il y a des équipes qui ont gagné parce que le gardien a arrêté des ballons de buts. Si vous avez un buteur qui en marque 2 et que le gardien en prend 6, vous êtes morts. Il faut qu’on en arrive à dire que le latéral et aussi important que celui qui marque des buts. Tout le monde ne peut pas être en avant et cela on le voit dans les entreprises, dans les projets.
On n’a pas cette humilité d’apprendre des erreurs des autres, alors qu’on n’a pas le droit d’en faire parce qu’on a suffisamment d’exemple. Si on veut aller de l’avant, il faudra prendre les choses différemment.
Il se trouve que les pouvoirs publics n’accompagnent pas derrière. Est-ce que ce n’est pas un frein à l’entreprenariat ?
L’entreprenariat aujourd’hui, il faudra le prendre comme un orchestre. Dans nos pays on met en place un orchestre et chacun jour individuellement, ce n’est pas ça. Si vous voulez booster l’entreprenariat, il faut un bon accompagnement et un bon financement. Avec ces deux piliers, vous réduisez le risque d’échec. Moi j’ai l’habitude de dire que si vous voulez apprendre à votre fils à nager il faut le mettre dans un bassin et non le jeter en pleine mer. Un entrepreneur qui démarre très tôt, quand il tombe, il tombera du rez-de-chaussée.
Quels sont les types de projets qui ont retenu votre attention lors de vos tournées africaines ?
Il y a eu beaucoup de projets dans le domaine de l’agrobusiness ; dans la transformation de matières premières et des services technologiques, l’éducation et la santé.
Pathé TOURE, Envoyé Spécial à Casablanca
Le gros du problème c’est qu’on n’accompagne pas en amont les entrepreneurs. La majorité des gens qui se lancent dans l’entreprenariat, c’est par défaut. Après ils battent et font des choses extraordinaires. Alors que l’entreprenariat c’est un métier il faut le préparer, on aura peut être les meilleurs qui au lieu d’aller dans de grandes entreprises vont être des entrepreneurs créateurs d’emplois.
Dans notre plateforme c’est pour cela que nous demandons aux jeunes de mutualiser leurs efforts de se mettre en association et d’éviter l’isolement. De trouver d’autres qui partagent les mêmes valeurs et visions. On ne peut plus entreprendre seul, c’est tellement difficile que quand on est seul dans un projet on baisse les bras que si on est plusieurs à le réaliser.
Lors de vos tournées africaines avez-vous e sentiment que ça bouge sur continent dans l’innovation ?
Le vrais sujet c’est qu’on ne sait pas jouer collectif. Parce que tout le monde veut être Messi ou Ronaldo. Il y a des équipes qui ont gagné parce que le gardien a arrêté des ballons de buts. Si vous avez un buteur qui en marque 2 et que le gardien en prend 6, vous êtes morts. Il faut qu’on en arrive à dire que le latéral et aussi important que celui qui marque des buts. Tout le monde ne peut pas être en avant et cela on le voit dans les entreprises, dans les projets.
On n’a pas cette humilité d’apprendre des erreurs des autres, alors qu’on n’a pas le droit d’en faire parce qu’on a suffisamment d’exemple. Si on veut aller de l’avant, il faudra prendre les choses différemment.
Il se trouve que les pouvoirs publics n’accompagnent pas derrière. Est-ce que ce n’est pas un frein à l’entreprenariat ?
L’entreprenariat aujourd’hui, il faudra le prendre comme un orchestre. Dans nos pays on met en place un orchestre et chacun jour individuellement, ce n’est pas ça. Si vous voulez booster l’entreprenariat, il faut un bon accompagnement et un bon financement. Avec ces deux piliers, vous réduisez le risque d’échec. Moi j’ai l’habitude de dire que si vous voulez apprendre à votre fils à nager il faut le mettre dans un bassin et non le jeter en pleine mer. Un entrepreneur qui démarre très tôt, quand il tombe, il tombera du rez-de-chaussée.
Quels sont les types de projets qui ont retenu votre attention lors de vos tournées africaines ?
Il y a eu beaucoup de projets dans le domaine de l’agrobusiness ; dans la transformation de matières premières et des services technologiques, l’éducation et la santé.
Pathé TOURE, Envoyé Spécial à Casablanca