Transport Maritime : L’ANAM et le GIE Gaïndé 2000 signe un protocole d’accord pour le développement d’un logiciel de facturation de redevances maritimes

Lundi 11 Août 2014

L’Agence nationale des affaires maritimes (ANAM) du Sénégal et le GIE Gaïndé 2000 ont conclu vendredi à Dakar un protocole pour le développement d’un logiciel de facturation des redevances maritimes.


Transport Maritime : L’ANAM et  le GIE Gaïndé 2000 signe un protocole d’accord pour le développement d’un logiciel de facturation de redevances maritimes
Le protocole  a été signé, par messieurs Yérim Thioube, directeur général de l’ANAM, et Ibrahima Nour Eddine Diagne, Administrateur général de Gaïnde 2000. Selon Alassane Diallo, conseiller technique en communication de l’ANAM, c’est pour  assouplir la procédure de recouvrement de ses redevances qui fait, actuellement, l’objet d’un traitement manuel,  que ,le GIE GAINDE 2000 et l’ANAM ont entendu « développer, ensemble, un Logiciel de facturation des redevances sur le droit de trafic maritime, mettre en place un système efficace de bases de données, former les agents de l’ANAM à l’utilisation du logiciel et assurer la maintenance du logiciel ».
Il ajoute que le logiciel sera hébergé dans la plateforme de GAINDE 2000 et reposera, d’une part, sur la rationalisation de la chaine de facturation et de recouvrement des redevances sur le droit de trafic et, d’autre part, sur les actifs de la dématérialisation, pour favoriser une mise en œuvre rapide, à coût réduit et une exploitation des effets de mutualisation.
Evoquant le champ d’application du protocole, M. Diallo estime que les deux parties ont convenu de collaborer à toutes les étapes de la mise en œuvre du logiciel.
Le transport maritime est régi par des normes internationales et communautaires, ratifiées, pour la plupart, par le Sénégal, et qui lui imposent des obligations en matière d’installations, d’infrastructures de réception, de sécurité maritime et de protection de l’environnement  marin. Ces normes déterminent les services que les Etats doivent mettre en place sur la base de moyens techniques adéquats et de moyens financiers conséquents.
Toutefois, souligne M. Diallo, pour des pays à faible économie comme le Sénégal, le financement de tels services ne peut relever du seul budget étatique. Des ressources additionnelles sont nécessaires pour parvenir à résorber les gaps et permettre ainsi à l’Etat  de respecter les engagements souscrits sur le plan international ou communautaire.
Dans ce cadre, l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA), a institué dans un Règlement daté de 2008 une redevance sur le droit de trafic comme mécanisme de financement dudit secteur.
El Hadj Diakhaté
 
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