Selon communiqué de la Cea, les sept stratégies de déconfinement proposées par le groupe de réflexion sont identifiées à partir de propositions et d’essais à travers le monde et sont évaluées en fonction de la mesure dans laquelle chacune d’elles minimise l’incertitude sur les décès. Dans la plupart des cas, « les pays appliquent une combinaison de plusieurs stratégies telles que les tests, la recherche des contacts et la réouverture progressive segmentée ».
A en croire la Cea, ces stratégies concernent l’amélioration des tests, le maintien du confinement jusqu’à ce que des médicaments préventifs ou curatifs soient développés, le traçage des contacts et la réalisation d’un grand nombre de tests, la délivrance de permis d’immunité, la réouverture progressive et segmentée, les mesures d’adaptation et les celles d’atténuation.
Dans le cadre de mesures d’adaptation, les pays peuvent alléger le confinement une fois que les infections diminuent et le réimposer si elles commencent à dépasser la capacité de soins intensifs, suggère le groupe de réflexion, indiquant que cela nécessiterait des fermetures régulières pendant les deux tiers de l’année, ce qui ne ferait guère de différence qu’un confinement permanent d’un point de vue économique. « Les mesures d’atténuation permettent progressivement à l’infection de se propager dans la population avec certaines mesures de distanciation physique en place. Elles fonctionneraient en Suède, où environ 25 à 40 pour cent de Stockholm a contracté la Covid-19, mais repose sur un bon respect des mesures de base de distanciation physique et une forte capacité de soins de santé », explique le communiqué.
Qui souligne tout de même que cela pourrait impliquer un risque considérable dans les populations africaines avec un faible accès aux soins de santé et des comorbidités inconnues. Selon le document, les entreprises interrogées par la Cea avouent ne fonctionner qu’à 43% tandis que 70% des habitants des bidonvilles déclarent qu’ils manquent de repas ou mangent moins à cause de la crise de Covid-19. La réouverture progressive et segmentée peut être nécessaire dans les pays où le confinement a failli avec de nouvelles mesures pour contrer la propagation de la maladie étant nécessaires là où le virus continue de se propager, note la Cea qui cite le rapport.
Le rapport exhorte les nations africaines à profiter du retard noté sur la propagation du virus. Car, explique-t-il, cela peut être l’occasion de tirer des enseignements des expériences des autres régions et de leurs mesures de réouverture et d’utiliser le « temps supplémentaire » imposé par le confinement pour mettre rapidement en place des tests, des systèmes de traitement, des mesures préventives et concevoir soigneusement des stratégies de déconfinement en collaboration avec les communautés et les groupes vulnérables.
Bassirou MBAYE
A en croire la Cea, ces stratégies concernent l’amélioration des tests, le maintien du confinement jusqu’à ce que des médicaments préventifs ou curatifs soient développés, le traçage des contacts et la réalisation d’un grand nombre de tests, la délivrance de permis d’immunité, la réouverture progressive et segmentée, les mesures d’adaptation et les celles d’atténuation.
Dans le cadre de mesures d’adaptation, les pays peuvent alléger le confinement une fois que les infections diminuent et le réimposer si elles commencent à dépasser la capacité de soins intensifs, suggère le groupe de réflexion, indiquant que cela nécessiterait des fermetures régulières pendant les deux tiers de l’année, ce qui ne ferait guère de différence qu’un confinement permanent d’un point de vue économique. « Les mesures d’atténuation permettent progressivement à l’infection de se propager dans la population avec certaines mesures de distanciation physique en place. Elles fonctionneraient en Suède, où environ 25 à 40 pour cent de Stockholm a contracté la Covid-19, mais repose sur un bon respect des mesures de base de distanciation physique et une forte capacité de soins de santé », explique le communiqué.
Qui souligne tout de même que cela pourrait impliquer un risque considérable dans les populations africaines avec un faible accès aux soins de santé et des comorbidités inconnues. Selon le document, les entreprises interrogées par la Cea avouent ne fonctionner qu’à 43% tandis que 70% des habitants des bidonvilles déclarent qu’ils manquent de repas ou mangent moins à cause de la crise de Covid-19. La réouverture progressive et segmentée peut être nécessaire dans les pays où le confinement a failli avec de nouvelles mesures pour contrer la propagation de la maladie étant nécessaires là où le virus continue de se propager, note la Cea qui cite le rapport.
Le rapport exhorte les nations africaines à profiter du retard noté sur la propagation du virus. Car, explique-t-il, cela peut être l’occasion de tirer des enseignements des expériences des autres régions et de leurs mesures de réouverture et d’utiliser le « temps supplémentaire » imposé par le confinement pour mettre rapidement en place des tests, des systèmes de traitement, des mesures préventives et concevoir soigneusement des stratégies de déconfinement en collaboration avec les communautés et les groupes vulnérables.
Bassirou MBAYE