
Amadou Hott qui répondait ce matin aux questions de Seneweb à travers une édition spéciale en live, informe qu’« à la date d’aujourd’hui, nous avons, en tout, 7 milliards d’approbation sur les financements pour une demande tournant autour de 7,5 à 8 milliards de francs Cfa ». Selon le ministre de l’économie, les 5 milliards sont issus du dispositif de 200 milliards et les 2 milliards sont approuvés sur celui mis en place par le Fongip.
Il fait savoir dans la foulée que le Fongip dispose déjà de 5 milliards dédiés au secteur informel et aux Très petites entreprises (Tpe) et que dès que ce budget sera consommé, l’Etat est disposé à faire une rallonge. Car, dit-il, ce que nous souhaitons, c’est que l’argent sorte des banques et aille vers les entreprises qui en ont besoin.
Le patron de l’économie sénégalaise s’est dit par ailleurs surpris de voir que des secteurs très affectés par la pandémie de Covid-19 n’avaient pas eu recours aux dispositifs de financements de l’Etat, très alléchants avec des taux de 3,5%, des maturités allant jusqu’à 6 ans et un moratoire d’un an. Mais le ministre rapporte que les chefs d’entreprises expliquent cela par le fait qu’ils ont d’abord profité du report des paiements fait par les banques parce qu’il est gratuit.
« Une fois qu’on a consommé et qu’on a encore besoin d’aide, on va recourir aux dispositifs de financements de l’Etat », confient les chefs d’entreprises à Amadou Hott. Qui souligne qu’étant donné qu’il (le dispositif de financement de l’Etat) est entièrement fonctionnel, « nous nous attendons à plus de dossiers venant des banques dans les prochains jours ».
Bassirou MBAYE
Il fait savoir dans la foulée que le Fongip dispose déjà de 5 milliards dédiés au secteur informel et aux Très petites entreprises (Tpe) et que dès que ce budget sera consommé, l’Etat est disposé à faire une rallonge. Car, dit-il, ce que nous souhaitons, c’est que l’argent sorte des banques et aille vers les entreprises qui en ont besoin.
Le patron de l’économie sénégalaise s’est dit par ailleurs surpris de voir que des secteurs très affectés par la pandémie de Covid-19 n’avaient pas eu recours aux dispositifs de financements de l’Etat, très alléchants avec des taux de 3,5%, des maturités allant jusqu’à 6 ans et un moratoire d’un an. Mais le ministre rapporte que les chefs d’entreprises expliquent cela par le fait qu’ils ont d’abord profité du report des paiements fait par les banques parce qu’il est gratuit.
« Une fois qu’on a consommé et qu’on a encore besoin d’aide, on va recourir aux dispositifs de financements de l’Etat », confient les chefs d’entreprises à Amadou Hott. Qui souligne qu’étant donné qu’il (le dispositif de financement de l’Etat) est entièrement fonctionnel, « nous nous attendons à plus de dossiers venant des banques dans les prochains jours ».
Bassirou MBAYE