
Selon Mme Samba, le Sénégal fait face à un enjeu majeur : environ 1,5 million d’enfants sont actuellement hors du système scolaire formel, soit plus de 35 % des enfants en âge d’être scolarisés. Ces derniers, soutient Fatou Fall Samba, bénéficient de diverses alternatives éducatives, notamment les daaras, ces écoles coraniques traditionnelles qui jouent un rôle fondamental dans la transmission des valeurs spirituelles, culturelles et éducatives.
Les daara, a-t-elle dit, ne sont pas seulement des lieux d’apprentissage religieux ; ils constituent une composante essentielle du paysage éducatif sénégalais. Elle informe que la Fédération nationale des associations d’écoles coraniques du Sénégal regroupe près de 16 800 daaras et environ deux millions de « Ndongo daara », soulignant ainsi leur poids et leur influence dans la société. Ces établissements sont souvent les seuls accès à l’éducation pour de nombreux enfants, notamment dans les zones rurales.
«Conscients de cette réalité, la Banque mondiale a soutenu, à travers le Projet d’amélioration de la qualité, de l’équité et de la transparence dans l’éducation de base (Paqeeb), un investissement de 30 millions de dollars (environ 18 milliards de francs CFA) », renseigne la représentante de la Banque mondiale.
Selon Fatou Fall Samba, ce financement a permis d’améliorer les conditions d’accueil de 527 daaras grâce à la construction et réhabilitation d’infrastructures, l’accès à l’eau potable, le soutien alimentaire, la fourniture d’équipements scolaires, l'amélioration de l’hygiène et de l’assainissement, ainsi que la formation des maîtres coraniques pour enseigner le français et les mathématiques.
Pendant la pandémie de Covid-19, un soutien supplémentaire a été apporté à plus de 1 000 daaras. «Ce soutien s’est poursuivi avec le Projet d’amélioration des performances du système éducatif (Papse), mobilisant 100 millions de dollars (environ 60 milliards de francs CFA), qui vise à renforcer l’intégration des daara dans le système éducatif national. Plus de 1 000 daaras bénéficieront de contrats de performance basés sur le partenariat, l'inclusion, la qualité et les résultats axés sur l’apprentissage fondamental », a confié Mme Samba.
A cela s’ajoute, a-t-elle dit, le soutien apporté pour au daara préscolaire à travers le Projet investir dans les premières années pour le développement humain au Sénégal (Pipadhs) avec une enveloppe de 1,17 milliards de FCFA. Ces chiffres témoignent, à son avis, d’une conviction profonde : les daaras sont des partenaires incontournables pour atteindre l’objectif national d’une éducation inclusive et de qualité.
La Banque mondiale réaffirme sa confiance et son engagement constant aux côtés du Sénégal pour soutenir cette dynamique nationale, dans une approche d'accompagnement respectueux des valeurs culturelles, de soutien adapté aux besoins exprimés, et d'appui à une évolution qui préserve l'essence et l'authenticité des daara.
Adou Faye
Les daara, a-t-elle dit, ne sont pas seulement des lieux d’apprentissage religieux ; ils constituent une composante essentielle du paysage éducatif sénégalais. Elle informe que la Fédération nationale des associations d’écoles coraniques du Sénégal regroupe près de 16 800 daaras et environ deux millions de « Ndongo daara », soulignant ainsi leur poids et leur influence dans la société. Ces établissements sont souvent les seuls accès à l’éducation pour de nombreux enfants, notamment dans les zones rurales.
«Conscients de cette réalité, la Banque mondiale a soutenu, à travers le Projet d’amélioration de la qualité, de l’équité et de la transparence dans l’éducation de base (Paqeeb), un investissement de 30 millions de dollars (environ 18 milliards de francs CFA) », renseigne la représentante de la Banque mondiale.
Selon Fatou Fall Samba, ce financement a permis d’améliorer les conditions d’accueil de 527 daaras grâce à la construction et réhabilitation d’infrastructures, l’accès à l’eau potable, le soutien alimentaire, la fourniture d’équipements scolaires, l'amélioration de l’hygiène et de l’assainissement, ainsi que la formation des maîtres coraniques pour enseigner le français et les mathématiques.
Pendant la pandémie de Covid-19, un soutien supplémentaire a été apporté à plus de 1 000 daaras. «Ce soutien s’est poursuivi avec le Projet d’amélioration des performances du système éducatif (Papse), mobilisant 100 millions de dollars (environ 60 milliards de francs CFA), qui vise à renforcer l’intégration des daara dans le système éducatif national. Plus de 1 000 daaras bénéficieront de contrats de performance basés sur le partenariat, l'inclusion, la qualité et les résultats axés sur l’apprentissage fondamental », a confié Mme Samba.
A cela s’ajoute, a-t-elle dit, le soutien apporté pour au daara préscolaire à travers le Projet investir dans les premières années pour le développement humain au Sénégal (Pipadhs) avec une enveloppe de 1,17 milliards de FCFA. Ces chiffres témoignent, à son avis, d’une conviction profonde : les daaras sont des partenaires incontournables pour atteindre l’objectif national d’une éducation inclusive et de qualité.
La Banque mondiale réaffirme sa confiance et son engagement constant aux côtés du Sénégal pour soutenir cette dynamique nationale, dans une approche d'accompagnement respectueux des valeurs culturelles, de soutien adapté aux besoins exprimés, et d'appui à une évolution qui préserve l'essence et l'authenticité des daara.
Adou Faye