
· Monsieur le Secrétaire d’Etat à la Communication,
· Monsieur le Président de la Convention des jeunes reporters du Sénégal (CJRS),
· Chers consœurs et confrères,
· Chers invités, en vos grades et qualités,
C’est avec une joie renouvelée et une grande humilité que j’accepte cette marque de reconnaissance des confrères de la CJRS qui ont bien voulu associer mon nom à cette prestigieuse distinction qu’est le Prix Presse en ligne décerné par nos jeunes mais non moins talentueux et généreux confrères de la CJRS. C’est un immense honneur dont je jauge la portée réelle. Au-delà de ma modeste personne, cette distinction magnifie le combat collectif mené avec d’illustres confrères comme le doyen Mamadou KOUME, Journaliste et Formateur émérite, Mahmoudou WANE dont le professionnalisme est aujourd’hui montré en exemple… Et d’autres figures de proue de la presse sénégalaise qui ont contribué à la naissance de la première structure de presse en ligne qui est devenue une structure dynamique qu’est l’APPEL et que dirige avec brio mon jeune confrère Ibrahima Lissa Faye et son équipe. Bravo aussi au Conseil des diffuseurs et éditeurs de presse du Sénégal (CDEPS).
L’émotion m’étreint. Et vous comprenez pourquoi à cet instant précis, chers confrères, augustes invités…
Soyez-en remerciés, en mon nom personnel et au nom de tous ces confrères pionniers qui ont contribué à écrire en lettres d’or l’histoire de la Presse sénégalaise et qui ont hissé notre métier au très notable niveau auquel il se trouve aujourd’hui. Je pense, en ces instants solennels, à ceux qui m’ont mis le pied à l’étrier et qui ont éclairé de leurs lumières mes premiers pas dans le monde des médias.
Je veux nommer mes honorables et distingués Maîtres : Thierno TALLA, un vrai Alpha. Mot dont vous devinez toutes les acceptions et toutes les subtilités. Alpha, 1ère lettre grecque pour dire commencement, mais aussi Alpha en Pulaar, qui renvoie au guide, au couveur, au mentor…, et Pape Samba KANE (PSK), Mamadou Sy Albert, Mame Less CAMARA, Abdoulaye Ndiaga SYLLA, Abdou Latif COULIBALY, Tidiane KASSE, Mademba NDIAYE, El Hadj Hamidou KASSE et tant d’autres encore, comme Moustapha SENE, Ibou FALL, Alioune FALL, Abdoulaye Bamba DIALLO, Mamadou Oumar NDIAYE qui m’ont accompagné tout au long de ma carrière.
Au nom de la Presse, secteur auquel j’appartiens, au nom de ma famille professionnelle, sociale et/ou biologique symbolisée ici par la présence de mon épouse, de mes parents et amis, je remercie la Convention des jeunes reporters du Sénégal, mais aussi et surtout Monsieur Yérim THIOUBE, Directeur général de l’Agence nationale des Affaires maritimes (ANAM) qui m’a permis d’être là parmi vous, pour son soutien et ses conseils avisés.
Augustes invités,
Chers consœurs et confrères,
Nul ne doute du rôle cardinal qu’a joué la Presse en général, et la Presse en ligne, en particulier, dans les grandes mutations démocratiques et qu’elles continuent de jouer en tant que sentinelles des légitimes aspirations des citoyens du globe pour un monde meilleur. Le 20ème siècle avait déjà amorcé l’évolution historique vers le monde de la Communication totale. Un monde où tout va vite. Si vite qu’une information mise en ligne à Dakar est lue à la minute au Japon, en Australie, dans la Cordillère des Andes comme dans le hameau le plus reculé de mon Fouta des origines.
Tout cela, c’est au mérite de la Presse en ligne, me dira-t-on. J’en consens ! Mais la Presse en ligne, c’est quand même la Presse. Et la Presse, tout compte fait.
La Presse en ligne reste et restera toujours la Presse, dans ses fondamentaux avec ses servitudes et ses joies. C’est ce que notre confrère français Hervé BOURGES avait compris et qui disait en substance que faire la presse en ligne c’est comme « faire la télé sans Hertz, la presse écrite sans Gutenberg et la radio sans Edison ». Quel autre média offre ses possibilités si ce n’est le journal en ligne ?
Mais aujourd’hui, avec le manque d’un modèle économique viable, l’inexistence d’une loi sur la publicité et des libertés prises par certains avec la vérité, la Presse en ligne à l’image de la Presse globale est confrontée à un problème de survie.
Outre le modèle économique pour la viabilité des entreprises de presse en général et de la presse en ligne, en particulier, les défis sont nombreux et sont souvent d’ordre juridique. Combien de personnes nous pointent du doigt pour nos dérapages ça et là, affectant la vie d’honnêtes personnes. Heureusement que tous les sites ne sont pas concernés. Il y en a qui font un bon travail et qui méritent d’être soutenus dans le combat pour l’assainissement de notre métier. Merci pour la vigie de l’APPEL, personnifiée par le confrère Cheikh Saad Bou SEYE de Ndar info.
Internet ou le Numérique est devenu, pour le secteur de la Presse ce que la Terre, l’Eau et l’Air sont à l’homme et à tous les êtres vivants. Le gigantisme de la Presse en ligne, sa prétention à la globalité et son instantanéité, n’en font pas plus qu’un avatar de la Presse traditionnelle.
Comme cette Presse traditionnelle donc, la Presse en ligne doit être régie, selon les mêmes normes canoniques. L’éthique et la déontologie restent plus d’actualité que jamais.
Cette Presse en ligne doit surtout être mieux régulée, au nom d’un impératif éthique : le respect des libertés intangibles de chacun et la prise en compte des intérêts spécifiques de tous.
· Monsieur le Secrétaire d’Etat à La Communication,
· Monsieur le Président de la Convention des jeunes reporters du Sénégal,
· Chers consœurs et confrères,
· Chers invites, en vos grades et qualités,
Pour terminer mon propos, je voudrais après avoir réitéré ma gratitude à la Convention des jeunes reporters du Sénégal (CJRS) de son dynamisme et des efforts qu’elle abat tous les jours, pour que vive la presse, remercier du fond du cœur L’Eminent Professeur Mamadou Ndiaye, Directeur du Département de la Communication du CESTI, mais aussi mon confrère, Ndiaga Diouf qui m’ont demandé de m’adresser à vous au nom du Jury, pour cette occasion.
Je n’ai d’autres mérites pour cela que le privilège de l’âge. Ils m’ont fait ce privilège, un peu comme chez les Lébous : « Rakk top mag… »
Une sentence qui sonne comme un appel aux jeunes confrères à se mettre sur les pas des anciens et à travailler pour une véritable « Re-liance générationnelle » qui, pour nous autres Journalistes et ce noble métier que nous exerçons, vaut beaucoup mieux que cette « Alternance générationnelle » que d’autres ont beau jeu de chercher à nous vendre ».
Ferloo.com
· Monsieur le Président de la Convention des jeunes reporters du Sénégal (CJRS),
· Chers consœurs et confrères,
· Chers invités, en vos grades et qualités,
C’est avec une joie renouvelée et une grande humilité que j’accepte cette marque de reconnaissance des confrères de la CJRS qui ont bien voulu associer mon nom à cette prestigieuse distinction qu’est le Prix Presse en ligne décerné par nos jeunes mais non moins talentueux et généreux confrères de la CJRS. C’est un immense honneur dont je jauge la portée réelle. Au-delà de ma modeste personne, cette distinction magnifie le combat collectif mené avec d’illustres confrères comme le doyen Mamadou KOUME, Journaliste et Formateur émérite, Mahmoudou WANE dont le professionnalisme est aujourd’hui montré en exemple… Et d’autres figures de proue de la presse sénégalaise qui ont contribué à la naissance de la première structure de presse en ligne qui est devenue une structure dynamique qu’est l’APPEL et que dirige avec brio mon jeune confrère Ibrahima Lissa Faye et son équipe. Bravo aussi au Conseil des diffuseurs et éditeurs de presse du Sénégal (CDEPS).
L’émotion m’étreint. Et vous comprenez pourquoi à cet instant précis, chers confrères, augustes invités…
Soyez-en remerciés, en mon nom personnel et au nom de tous ces confrères pionniers qui ont contribué à écrire en lettres d’or l’histoire de la Presse sénégalaise et qui ont hissé notre métier au très notable niveau auquel il se trouve aujourd’hui. Je pense, en ces instants solennels, à ceux qui m’ont mis le pied à l’étrier et qui ont éclairé de leurs lumières mes premiers pas dans le monde des médias.
Je veux nommer mes honorables et distingués Maîtres : Thierno TALLA, un vrai Alpha. Mot dont vous devinez toutes les acceptions et toutes les subtilités. Alpha, 1ère lettre grecque pour dire commencement, mais aussi Alpha en Pulaar, qui renvoie au guide, au couveur, au mentor…, et Pape Samba KANE (PSK), Mamadou Sy Albert, Mame Less CAMARA, Abdoulaye Ndiaga SYLLA, Abdou Latif COULIBALY, Tidiane KASSE, Mademba NDIAYE, El Hadj Hamidou KASSE et tant d’autres encore, comme Moustapha SENE, Ibou FALL, Alioune FALL, Abdoulaye Bamba DIALLO, Mamadou Oumar NDIAYE qui m’ont accompagné tout au long de ma carrière.
Au nom de la Presse, secteur auquel j’appartiens, au nom de ma famille professionnelle, sociale et/ou biologique symbolisée ici par la présence de mon épouse, de mes parents et amis, je remercie la Convention des jeunes reporters du Sénégal, mais aussi et surtout Monsieur Yérim THIOUBE, Directeur général de l’Agence nationale des Affaires maritimes (ANAM) qui m’a permis d’être là parmi vous, pour son soutien et ses conseils avisés.
Augustes invités,
Chers consœurs et confrères,
Nul ne doute du rôle cardinal qu’a joué la Presse en général, et la Presse en ligne, en particulier, dans les grandes mutations démocratiques et qu’elles continuent de jouer en tant que sentinelles des légitimes aspirations des citoyens du globe pour un monde meilleur. Le 20ème siècle avait déjà amorcé l’évolution historique vers le monde de la Communication totale. Un monde où tout va vite. Si vite qu’une information mise en ligne à Dakar est lue à la minute au Japon, en Australie, dans la Cordillère des Andes comme dans le hameau le plus reculé de mon Fouta des origines.
Tout cela, c’est au mérite de la Presse en ligne, me dira-t-on. J’en consens ! Mais la Presse en ligne, c’est quand même la Presse. Et la Presse, tout compte fait.
La Presse en ligne reste et restera toujours la Presse, dans ses fondamentaux avec ses servitudes et ses joies. C’est ce que notre confrère français Hervé BOURGES avait compris et qui disait en substance que faire la presse en ligne c’est comme « faire la télé sans Hertz, la presse écrite sans Gutenberg et la radio sans Edison ». Quel autre média offre ses possibilités si ce n’est le journal en ligne ?
Mais aujourd’hui, avec le manque d’un modèle économique viable, l’inexistence d’une loi sur la publicité et des libertés prises par certains avec la vérité, la Presse en ligne à l’image de la Presse globale est confrontée à un problème de survie.
Outre le modèle économique pour la viabilité des entreprises de presse en général et de la presse en ligne, en particulier, les défis sont nombreux et sont souvent d’ordre juridique. Combien de personnes nous pointent du doigt pour nos dérapages ça et là, affectant la vie d’honnêtes personnes. Heureusement que tous les sites ne sont pas concernés. Il y en a qui font un bon travail et qui méritent d’être soutenus dans le combat pour l’assainissement de notre métier. Merci pour la vigie de l’APPEL, personnifiée par le confrère Cheikh Saad Bou SEYE de Ndar info.
Internet ou le Numérique est devenu, pour le secteur de la Presse ce que la Terre, l’Eau et l’Air sont à l’homme et à tous les êtres vivants. Le gigantisme de la Presse en ligne, sa prétention à la globalité et son instantanéité, n’en font pas plus qu’un avatar de la Presse traditionnelle.
Comme cette Presse traditionnelle donc, la Presse en ligne doit être régie, selon les mêmes normes canoniques. L’éthique et la déontologie restent plus d’actualité que jamais.
Cette Presse en ligne doit surtout être mieux régulée, au nom d’un impératif éthique : le respect des libertés intangibles de chacun et la prise en compte des intérêts spécifiques de tous.
· Monsieur le Secrétaire d’Etat à La Communication,
· Monsieur le Président de la Convention des jeunes reporters du Sénégal,
· Chers consœurs et confrères,
· Chers invites, en vos grades et qualités,
Pour terminer mon propos, je voudrais après avoir réitéré ma gratitude à la Convention des jeunes reporters du Sénégal (CJRS) de son dynamisme et des efforts qu’elle abat tous les jours, pour que vive la presse, remercier du fond du cœur L’Eminent Professeur Mamadou Ndiaye, Directeur du Département de la Communication du CESTI, mais aussi mon confrère, Ndiaga Diouf qui m’ont demandé de m’adresser à vous au nom du Jury, pour cette occasion.
Je n’ai d’autres mérites pour cela que le privilège de l’âge. Ils m’ont fait ce privilège, un peu comme chez les Lébous : « Rakk top mag… »
Une sentence qui sonne comme un appel aux jeunes confrères à se mettre sur les pas des anciens et à travailler pour une véritable « Re-liance générationnelle » qui, pour nous autres Journalistes et ce noble métier que nous exerçons, vaut beaucoup mieux que cette « Alternance générationnelle » que d’autres ont beau jeu de chercher à nous vendre ».
Ferloo.com