«Il s'agit de la pire crise alimentaire et de la pire épidémie de choléra dans le monde», a rappelé mardi le Directeur du PNUD pour le Yémen, Auke Lootsma, lors d'une visioconférence de presse organisée depuis Sanaa.
Vingt millions de Yéménites (70% de la population) ont aujourd'hui besoin d'assistance humanitaire et le nombre de victimes civiles de cette «crise oubliée» continue d'augmenter. Sur le terrain, le PNUD travaille avec les entités nationales pour retirer les mines et autres engins explosifs dispersés dans le pays. «En 2012, le Yémen était sur le point de se déclarer libéré des mines jusqu'à ce que le conflit éclate. Tout est à recommencer de zéro», a déploré Lootsma.
Au Yémen, sept millions de personnes sont sur le point de basculer dans un état de famine. « 16% de la population ne savent pas d'où viendra leur prochain repas et en même temps les maladies causent davantage de malnutrition», a indiqué le responsable du PNUD.
La crise alimentaire que traverse le Yémen est le fait des hommes. Elle n'est pas seulement la conséquence de décennies de pauvreté mais aussi le résultat de tactiques de guerre et d'étranglement économique, a souligné le responsable du PNUD.
Pathé TOURE
Vingt millions de Yéménites (70% de la population) ont aujourd'hui besoin d'assistance humanitaire et le nombre de victimes civiles de cette «crise oubliée» continue d'augmenter. Sur le terrain, le PNUD travaille avec les entités nationales pour retirer les mines et autres engins explosifs dispersés dans le pays. «En 2012, le Yémen était sur le point de se déclarer libéré des mines jusqu'à ce que le conflit éclate. Tout est à recommencer de zéro», a déploré Lootsma.
Au Yémen, sept millions de personnes sont sur le point de basculer dans un état de famine. « 16% de la population ne savent pas d'où viendra leur prochain repas et en même temps les maladies causent davantage de malnutrition», a indiqué le responsable du PNUD.
La crise alimentaire que traverse le Yémen est le fait des hommes. Elle n'est pas seulement la conséquence de décennies de pauvreté mais aussi le résultat de tactiques de guerre et d'étranglement économique, a souligné le responsable du PNUD.
Pathé TOURE