En général, explique-t-on, ce type d’accord comprend, aussi, une coopération entre les pays pour diminuer les obstacles non tarifaires au commerce et augmenter leurs échanges mutuels. Une zone de libre-échange constitue, dès lors, une occasion de stimuler la croissance, réduire la pauvreté et élargir l’inclusion économique dans les pays concernés.
«Mise en place en janvier 2021, la Zlecaf vise, entre autres, à créer un marché unique des biens et des services, favorisé par la circulation des personnes, pour renforcer l’intégration économique du continent africain. L’accord, qui ambitionne d’intégrer l’ensemble des 55 pays africains (seul l’Erythrée n’est pas encore signataire et 42 pays ont ratifié), prévoit une suppression des droits de douane pour 90% des lignes tarifaires sur cinq (5) ans pour les pays les plus développés et sur dix (10) ans pour les pays les moins développés. Les droits de douane devront être supprimés à une échéance ultérieure pour 7% des lignes tarifaires », lit-on dans le document.
Selon la Banque mondiale, la Zlecaf pourrait sortir 30 millions d’africains de l’extrême pauvreté et augmenter les revenus de près de 68 millions d’autres personnes qui vivent avec moins de 5,5 dollars par jour. Elle devrait, également, augmenter de 450 milliards Usd ou 7% les revenus de l’Afrique d’ici à 2035, tout en ajoutant 76 milliards Usd aux revenus du reste du monde, accroître de 560 milliards de dollars les exportations africaines, essentiellement dans le secteur manufacturier, favoriser une progression salariale de 10,5% pour les femmes contre 9,9% pour les hommes et augmenter les salaires des travailleurs non qualifiés ainsi que de la main d’œuvre qualifiée de respectivement 10,3% et 9,8%.
«Au Sénégal, les statistiques officielles montrent que près de 40% des exportations se font en Afrique, essentiellement dans l’espace Cedeao, contre 17% des importations. La Zlecaf offre aux entreprises sénégalaises l’opportunité d’accéder à un vaste marché de plus de 1,4 milliard de consommateurs. Les unités de production locales peuvent, en effet, désormais accéder à d’autres segments de marché faiblement ou pas encore explorés, notamment en Afrique centrale et à l’Est du continent », renseigne le document.
Adou FAYE
«Mise en place en janvier 2021, la Zlecaf vise, entre autres, à créer un marché unique des biens et des services, favorisé par la circulation des personnes, pour renforcer l’intégration économique du continent africain. L’accord, qui ambitionne d’intégrer l’ensemble des 55 pays africains (seul l’Erythrée n’est pas encore signataire et 42 pays ont ratifié), prévoit une suppression des droits de douane pour 90% des lignes tarifaires sur cinq (5) ans pour les pays les plus développés et sur dix (10) ans pour les pays les moins développés. Les droits de douane devront être supprimés à une échéance ultérieure pour 7% des lignes tarifaires », lit-on dans le document.
Selon la Banque mondiale, la Zlecaf pourrait sortir 30 millions d’africains de l’extrême pauvreté et augmenter les revenus de près de 68 millions d’autres personnes qui vivent avec moins de 5,5 dollars par jour. Elle devrait, également, augmenter de 450 milliards Usd ou 7% les revenus de l’Afrique d’ici à 2035, tout en ajoutant 76 milliards Usd aux revenus du reste du monde, accroître de 560 milliards de dollars les exportations africaines, essentiellement dans le secteur manufacturier, favoriser une progression salariale de 10,5% pour les femmes contre 9,9% pour les hommes et augmenter les salaires des travailleurs non qualifiés ainsi que de la main d’œuvre qualifiée de respectivement 10,3% et 9,8%.
«Au Sénégal, les statistiques officielles montrent que près de 40% des exportations se font en Afrique, essentiellement dans l’espace Cedeao, contre 17% des importations. La Zlecaf offre aux entreprises sénégalaises l’opportunité d’accéder à un vaste marché de plus de 1,4 milliard de consommateurs. Les unités de production locales peuvent, en effet, désormais accéder à d’autres segments de marché faiblement ou pas encore explorés, notamment en Afrique centrale et à l’Est du continent », renseigne le document.
Adou FAYE