« L’équipe du Fmi est parvenue à un accord avec les autorités en ce qui concerne les mesures économiques et financières qui pourraient favoriser l’approbation de la première revue de leur programme sur trois ans au titre de l’Instrument de coordination des politiques économiques (Icpe) », dit Corinne Deléchat à travers un communiqué de l’institution financière internationale. Qui ajoute que le Conseil d’administration du Fmi pourrait examiner cette première revue dans la deuxième moitié du mois de juillet 2020.
Mme Deléchat indique dans la foulée que la mise en œuvre du programme soutenu par l’Icpe est satisfaisante. Car, explique-t-elle, à fin décembre 2019, toutes les cibles quantitatives du programme sauf une concernant le pourcentage des marchés publics de gré à gré ont été atteintes, et des progrès significatifs ont été accomplis dans la mise en œuvre des objectifs de réforme pour fin juin. En particulier, poursuit Corinne Déléchat, les services du Fmi saluent la finalisation de la stratégie de mobilisation des recettes à moyen terme, dont la mise en œuvre dès la deuxième moitié de 2020 soutiendra les mesures de relance de l’économie.
« La prise en compte totale de l’impact de la pandémie sur la collecte des recettes et les besoins de dépenses supplémentaires porte le déficit budgétaire prévisionnel à 6,1% du Pib en 2020 », renseigne le communiqué. Selon lequel les autorités sénégalaises ont exprimé leur engagement à mettre en œuvre des mesures temporaires, bien ciblées, d’un bon rapport coût-efficacité et pleinement reflétées dans un budget révisé.
Aussi, rapporte la même source , elles entendent revenir progressivement à un déficit budgétaire de 3% du Pib à l’horizon 2022 (objectif de convergence de l’Uemoa) à mesure que la situation se normalise. Les autorités, dit Mme Deléchat se sont également engagées à initier des mesures pour renforcer la transparence et la reddition de comptes concernant les dépenses d’urgence.
En ce qui concerne les mesures de soutien à l’économie, le Fmi recommande qu’il est important d’assurer que le soutien aux entreprises à travers les financements accordés soit bien coordonné et ciblé et que les conditions d’éligibilité aux divers mécanismes soient clarifiées.
Ce soutien, dit-il, devra également reposer sur un partage approprié des risques pour limiter l’aléa moral et les coûts fiscaux. « Les transferts directs destinés aux entreprises viables devront par ailleurs être évalués sur la base d’analyses coûts-avantages », conclut l’institution.
Bassirou MBAYE
Mme Deléchat indique dans la foulée que la mise en œuvre du programme soutenu par l’Icpe est satisfaisante. Car, explique-t-elle, à fin décembre 2019, toutes les cibles quantitatives du programme sauf une concernant le pourcentage des marchés publics de gré à gré ont été atteintes, et des progrès significatifs ont été accomplis dans la mise en œuvre des objectifs de réforme pour fin juin. En particulier, poursuit Corinne Déléchat, les services du Fmi saluent la finalisation de la stratégie de mobilisation des recettes à moyen terme, dont la mise en œuvre dès la deuxième moitié de 2020 soutiendra les mesures de relance de l’économie.
« La prise en compte totale de l’impact de la pandémie sur la collecte des recettes et les besoins de dépenses supplémentaires porte le déficit budgétaire prévisionnel à 6,1% du Pib en 2020 », renseigne le communiqué. Selon lequel les autorités sénégalaises ont exprimé leur engagement à mettre en œuvre des mesures temporaires, bien ciblées, d’un bon rapport coût-efficacité et pleinement reflétées dans un budget révisé.
Aussi, rapporte la même source , elles entendent revenir progressivement à un déficit budgétaire de 3% du Pib à l’horizon 2022 (objectif de convergence de l’Uemoa) à mesure que la situation se normalise. Les autorités, dit Mme Deléchat se sont également engagées à initier des mesures pour renforcer la transparence et la reddition de comptes concernant les dépenses d’urgence.
En ce qui concerne les mesures de soutien à l’économie, le Fmi recommande qu’il est important d’assurer que le soutien aux entreprises à travers les financements accordés soit bien coordonné et ciblé et que les conditions d’éligibilité aux divers mécanismes soient clarifiées.
Ce soutien, dit-il, devra également reposer sur un partage approprié des risques pour limiter l’aléa moral et les coûts fiscaux. « Les transferts directs destinés aux entreprises viables devront par ailleurs être évalués sur la base d’analyses coûts-avantages », conclut l’institution.
Bassirou MBAYE