
Selon l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (Ansd), ce recul résulte principalement de la baisse des valeurs ajoutées des secteurs primaire (-4,1%) et secondaire (-2,8%). De plus, explique l’Ansd, les taxes nettes de subventions sur les produits se sont rétractées de 2,3%. Toutefois, le secteur tertiaire s’est bonifié de 0,8%. Par ailleurs, le PIB hors pétrole et gaz s’est replié de 1,8%. De même, par rapport au quatrième trimestre de 2024, la valeur ajoutée (Va) du secteur primaire, corrigée des variations saisonnières, s’est repliée de 4,1%, principalement en raison de la contraction des activités du sous-secteur de l’agriculture (-7,1%). Cette baisse a été atténuée par une hausse des activités d’élevage (+3,4%), de sylviculture (+1,5%) et de pêche (+1,1%).
S’agissant du secteur secondaire (en volume Cvs), informe l'Ansd, sa valeur ajoutée a enregistré un repli de 2,8% au premier trimestre de 2025, comparativement au trimestre précédent. Cette réduction de la richesse créée est consécutive au fléchissement de la valeur ajoutée des activités de construction (-7,1%), de production et de distribution d’électricité (-3,7%), de fabrication de matériaux de construction (-3,5%), des fabrications de produits agroalimentaires (-2,9%), des autres produits manufacturés (-2,8%) et de produits chimiques de base (-1,4%). La contraction de la fabrication des produits agroalimentaires est induite par la baisse de l’activité de fabrication de corps gras alimentaires (-39,6%), des produits laitiers et glaciés (-19,6%), de pain et pâtisseries (-12,6%).
Par ailleurs, souligne l’Ansd, le rétrécissement de la fabrication d’autres produits manufacturés s’explique par la baisse des activités de travail de caoutchouc et du plastique (-17,3%), de fabrication de produits pharmaceutiques (-8,5%) ; de production de métallurgie et de fonderie (-5,2%). Toutefois, le recul de l’activité du secteur secondaire est amoindri par la progression des sous-secteurs du raffinage du pétrole et cokéfaction (+3,5%) et de la distribution d’eau et assainissement (+1,0%).
En ce qui concerne le tertiaire, l’Ansd note que sa valeur ajoutée (en volume Cvs) s’est renforcée de 0,8% au premier trimestre de 2025. La bonification de la valeur ajoutée des activités pour la santé (+8,2%), des services de transports (+7,4%), des activités de l’administration publique (+3,0%) et des activités de l’information et communication (+2,2%) a été largement contrebalancée par le repli de l’activité d’hébergement et restauration (-8,1%), des activités financières et d’assurance (-4,9%) et des activités spécialisées, scientifiques et techniques (-1,5%).
S’agissant des composantes de la demande, les exportations et les importations de biens et services se sont repliées, respectivement de 8,3% et de 3,2% par rapport au trimestre précédent. En sus, il est noté un fléchissement de la formation brute de capital fixe (-6,5%). Cependant, la consommation finale globale a progressé de 4,6%. «Le Produit intérieur brut nominal est estimé à 4 806,04 milliards de FCFA au premier trimestre de 2025 », précise l’Ansd.
Adou FAYE
S’agissant du secteur secondaire (en volume Cvs), informe l'Ansd, sa valeur ajoutée a enregistré un repli de 2,8% au premier trimestre de 2025, comparativement au trimestre précédent. Cette réduction de la richesse créée est consécutive au fléchissement de la valeur ajoutée des activités de construction (-7,1%), de production et de distribution d’électricité (-3,7%), de fabrication de matériaux de construction (-3,5%), des fabrications de produits agroalimentaires (-2,9%), des autres produits manufacturés (-2,8%) et de produits chimiques de base (-1,4%). La contraction de la fabrication des produits agroalimentaires est induite par la baisse de l’activité de fabrication de corps gras alimentaires (-39,6%), des produits laitiers et glaciés (-19,6%), de pain et pâtisseries (-12,6%).
Par ailleurs, souligne l’Ansd, le rétrécissement de la fabrication d’autres produits manufacturés s’explique par la baisse des activités de travail de caoutchouc et du plastique (-17,3%), de fabrication de produits pharmaceutiques (-8,5%) ; de production de métallurgie et de fonderie (-5,2%). Toutefois, le recul de l’activité du secteur secondaire est amoindri par la progression des sous-secteurs du raffinage du pétrole et cokéfaction (+3,5%) et de la distribution d’eau et assainissement (+1,0%).
En ce qui concerne le tertiaire, l’Ansd note que sa valeur ajoutée (en volume Cvs) s’est renforcée de 0,8% au premier trimestre de 2025. La bonification de la valeur ajoutée des activités pour la santé (+8,2%), des services de transports (+7,4%), des activités de l’administration publique (+3,0%) et des activités de l’information et communication (+2,2%) a été largement contrebalancée par le repli de l’activité d’hébergement et restauration (-8,1%), des activités financières et d’assurance (-4,9%) et des activités spécialisées, scientifiques et techniques (-1,5%).
S’agissant des composantes de la demande, les exportations et les importations de biens et services se sont repliées, respectivement de 8,3% et de 3,2% par rapport au trimestre précédent. En sus, il est noté un fléchissement de la formation brute de capital fixe (-6,5%). Cependant, la consommation finale globale a progressé de 4,6%. «Le Produit intérieur brut nominal est estimé à 4 806,04 milliards de FCFA au premier trimestre de 2025 », précise l’Ansd.
Adou FAYE